La Banque africaine de développement (BAD) est une institution financière multilatérale régionale créée en 1964 dans le but de contribuer au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle regroupe 54 pays africains membres et 26 pays non-africains. Son rôle principal est de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement en Afrique, fournir une assistance technique et des conseils, tout en finançant des projets structurants dans des domaines clés comme l’agriculture, la qualité de vie, l’intégration régionale, l’énergie et l’industrialisation, dans l’objectif de faire reculer la pauvreté via un développement durable sur le continent.
L’ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) est le candidat soutenu par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à l’élection de mai 2025. Il compte incarner le renouvellement à la tête de l’institution panafricaine.
Le sommet s’ouvrira dans quelques jours à Bakou, dans un contexte mondial marqué par des conflits et révélant à quel point les enjeux climatiques et sécuritaires sont souvent liés, surtout en Afrique.
La création de ces plateformes rassemblant tous les acteurs d’une filière, stratégie héritée de la présidence de Macky Sall et reprise par l’exécutif de Bassirou Diomaye Faye, doit permettre au Sénégal d’enclencher une révolution agro-industrielle qui favorise la transformation locale. Mais, pour l’heure, le bilan est mince.
Qu’importe leur secteur d’activité, les PME continentales se confrontent toujours autant au manque de financements, de talents et de bonnes pratiques de gouvernance. Mais elles ont d’autres points forts, estime le fondateur du cabinet AfricSearch.
Alors que la puissante Communauté de développement de l’Afrique australe avait choisi le Zambien Samuel Munzele Maimbo comme candidat unique pour prendre la direction de la Banque africaine de développement, l’Afrique du Sud a finalement décidé de faire cavalier seul.
Trente-sept pays africains ont officiellement adhéré à la libéralisation du secteur. Pourtant, les contrats bilatéraux ainsi que les restrictions des fréquences et des acteurs sont restés la norme sur le continent. Décryptage.
La Banque africaine de développement rend publique la démission de l’économiste sénégalais de ses fonctions au sein de l’institution. Il est désormais libre d’entamer sa campagne visant à engranger les soutiens en vue de succéder à Akinwumi Adesina en 2025.
Exit la Sud-Africaine Swazi Tshabalala ou la Tanzanienne Frannie Léautier. L’influente Communauté de développement de l’Afrique australe a choisi l’économiste zambien Samuel Munzele Maimbo comme candidat unique à la présidence de la Banque africaine de développement.
Alors que les candidatures pour succéder à Akinwumi Adesina sont ouvertes depuis le 1er juillet, le ministre béninois de l’Économie et des Finances confirme vouloir se lancer dans la course.
Le poids des dettes africaines constitue un frein au financement de la lutte contre le changement climatique. Toutefois, l’inaction climatique ne fait qu’alourdir la dette. Comment interrompre ce cycle infernal ?
Alors que s’ouvre la période de dépôt des candidatures à la présidence de la Banque africaine de développement, les tractations entre challengers originaires du Sénégal vont bon train. Explications.
Alors que les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, qui se déroulent du 27 au 31 mai à Nairobi, mettent l’accent sur la réforme de l’architecture financière internationale, Akinwumi Adesina a lancé une nouvelle charge contre les agences de notation.
Alors que le lobbying des potentiels candidats à la succession d’Akinwumi d’Adesina devrait s’accélérer à l’occasion des assemblées annuelles, la priorité des actionnaires de la BAD est l’augmentation générale de capital appelable.
Nouvelle stratégie décennale, augmentation du capital, lobbying des candidats à la succession d’Adesina… Jeune Afrique lève le voile, en exclusivité, sur le programme officiel et officieux des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, organisées à Nairobi du 27 au 31 mai.
Les dossiers chauds de la BAD, épisode 1/2 – Alors que le président de la Banque africaine de développement vient de remporter une victoire avec la réallocation des DTS du FMI, « Jeune Afrique » lève le voile sur la stratégie décennale de l’institution qui doit être présentée à l’occasion des assemblées annuelles organisées à Nairobi. Révélations.
Alors que l’administration américaine est de plus en plus impliquée dans des projets de corridors en Afrique, l’ancien envoyé spécial de Washington pour les Grands Lacs et le Sahel livre son éclairage sur les perspectives de développement des infrastructures minières sur le continent.
Après le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, l’ancien économiste en chef de la Banque africaine de développement, l’Algérien Rabah Arezki, prépare sa candidature et n’attend plus que le feu vert d’Alger. Mais il risque d’être confronté à d’autres profils de taille.
Alors que la plupart des sanctions à l’encontre de Niamey ont été levées, l’institution panafricaine de développement a rencontré les autorités nigériennes pour « un retour à la normale ».
Importance des infrastructures, implication des institutionnels, mitigation du risque… Le codirecteur général de l’Africa50 Infrastructure Acceleration Fund (IAF) partage sa stratégie avec Jeune Afrique alors que le fonds s’apprête à réaliser ses premières transactions.
Le Camerounais a su tisser sa toile de Casablanca à Washington, en passant par Kigali, et s’entourer d’une équipe fidèle et solide. Sous sa houlette, Africa50 est devenu un acteur majeur du financement des infrastructures sur le continent. L’une des clés de l’essor de l’industrie.
Adoubé par la Cemac en février, le candidat tchadien à la présidence de la BAD a entamé l’opération séduction auprès des actionnaires non régionaux et vient d’engranger deux soutiens de poids : l’Angola et la RDC. Coulisses.
En janvier, la Banque africaine de développement a lancé et exécuté avec succès une opération de 750 millions de dollars d’obligations hybrides subordonnées perpétuelles. Une opération phare et inédite. Mais de quoi s’agit-il concrètement ?
Dans un rapport publié ce vendredi, la Banque africaine de développement (BAD) révèle une inflation en hausse et une croissance en baisse sur le continent en 2023. Un ralentissement pondéré par des projections optimistes pour 2024.
À la tête de la Chambre africaine de l’énergie, l’avocat camerounais défend l’exploitation des ressources fossiles, fustige les pressions des pays occidentaux et évoque les priorités des producteurs africains.
Après l’agression de deux de ses employés par les forces de sécurité éthiopiennes, le patron de Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a rencontré le Premier ministre Abiy Ahmed. Qui lui a présenté des excuses.
La Banque africaine de développement a annoncé, le 20 décembre 2023, le retrait sans délai de son personnel international d’Éthiopie, après l’agression et la détention de deux de ses employés par des forces de sécurité éthiopiennes à Addis-Abeba.
De hauts responsables de la Cemac étaient réunis à Paris les 28 et 29 novembre pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Ils assurent avoir réussi à mobiliser 9,2 milliards d’euros, soit un peu plus qu’escompté, notamment grâce au soutien des Émirats arabes unis.
Depuis plusieurs mois, de hauts responsables de la Cemac font le tour du monde pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Un ultime tour de table est organisé à Paris les 28 et 29 novembre afin de sécuriser près de 9 milliards d’euros. Coulisses.