La Banque africaine de développement (BAD) est une institution financière multilatérale régionale créée en 1964 dans le but de contribuer au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle regroupe 54 pays africains membres et 26 pays non-africains. Son rôle principal est de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement en Afrique, fournir une assistance technique et des conseils, tout en finançant des projets structurants dans des domaines clés comme l’agriculture, la qualité de vie, l’intégration régionale, l’énergie et l’industrialisation, dans l’objectif de faire reculer la pauvreté via un développement durable sur le continent.
À Marrakech, les économies les plus riches montreront si elles prennent au sérieux les effets dévastateurs de la crise climatique sur les pays en développement. Ou si elles veulent continuer à se replier sur elles-mêmes.
Pendant plus de cinquante ans, la Grande Île a privilégié la desserte aérienne intérieure. Résultat, elle ne dispose toujours pas d’un réseau routier à même d’assurer son développement.
La directrice générale du FMI a choisi la Côte d’Ivoire pour prononcer son discours inaugural avant l’ouverture des Assemblées annuelles, qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre. La dirigeante bulgare en a profité pour rencontrer les principaux responsables politiques du pays. Coulisses.
Le vice-président de l’institution multilatérale, qui a fait escale à Madagascar en juillet durant son dernier roadshow sur le continent, rappelle la nécessité de soutenir des projets risqués, de l’électricité solaire à l’agroalimentaire.
Pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures, il est urgent pour l’Afrique d’amorcer la réforme de son mix énergétique. Une transition qui ne se fera pas sans le secteur privé.
Cette juriste bissau-guinéenne est l’une des chevilles ouvrières de la politique anticorruption de la Banque africaine de développement. En dépit de grandes ambitions, son efficacité en matière d’éthique et de lutte contre les fraudes fait débat.
Secteurs prioritaires, santé des bailleurs de fonds, perception des risques… Nommé en février 2021, le directeur exécutif et directeur des investissements d’Africa Finance Corporation répond aux questions de JA.
Alors que le premier Sommet africain sur le climat se conclut sur une promesse de 23 milliards de dollars d’investissements verts sur le continent, focus sur les bons élèves en matière d’énergies renouvelables.
De l’exploration à l’exploitation, l’archipel a signé une série de contrats avec trois pays africains pour sécuriser ses approvisionnements en minerais critiques.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
Lancé en 2016 et doté de plus de 55 millions de dollars, le Fonds pour l’intégrité de l’Afrique de la banque panafricaine n’a jamais été déployé. Explications.
Besoin en financement sur le continent, partenariats entre fonds souverains africains, vocation et élargissement du rayon d’action d’Ithmar Capital… Le patron du véhicule d’investissement marocain répond aux questions de Jeune Afrique.
La Banque arabe pour le développement économique en Afrique vient d’être notée AAA par la Japan Credit Rating Agency. Une performance peu commune pour une banque de développement.
Après une brillante carrière dans la haute administration, l’ancien argentier du royaume a subi en 2018 une disgrâce qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. Après une brève traversée du désert, l’ingénieur a créé un cabinet de conseil.
La croissance de la plupart des pays de la zone a ralenti au cours de l’année écoulée. Pourtant, selon la BAD, certains, comme le Bénin, le Mali ou le Togo, tirent leur épingle du jeu.
En se retirant de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, Vladimir Poutine prend le risque d’accentuer l’insécurité alimentaire sur le continent, déjà frappé par une inflation galopante. Il existe pourtant une parade à cette situation : le recours aux cultures locales.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) vient de souscrire à une police d’assurance-crédit. Une étape déterminante pour muscler sa capacité de financement au profit des États membres. Explications.
Artisan de la restructuration de la dette de son pays, le ministre tchadien des Finances s’est fait un nom sur la scène internationale. Son credo : augmenter les revenus de l’État en modernisant ses services et en facilitant la vie des entrepreneurs.
Rencontre avec la directrice financière de la Banque africaine de développement, l’une des stratèges qui murmure à l’oreille du président d’Akinwumi Adesina.
Africa50, l’instrument financier de la Banque africaine de développement vient d’obtenir, de la part de 17 investisseurs africains, de nouveaux engagements pour une contribution au fonds d’accélération des infrastructures.
Quelques accords de financement, des « consensus » mais pas de décision concrète en vue de refonder la finance mondiale au service du climat. Un bilan aux notes douces-amères pour un sommet qui se voulait révolutionnaire.
Comment répondre aux difficultés de financement que rencontrent les pays du Sud dans un contexte de lutte contre réchauffement climatique ? La question, épineuse, est au cœur des discussions qui se tiendront à Paris les 22 et 23 juin.
Les chocs macroéconomiques ont poussé les partenaires du développement à gérer l’urgence. Pour Rabah Arezki, ancien chef économiste à la BAD, il faudrait que l’aide au développement se concentre sur les déficiences structurelles et climatiques préexistantes afin que les pays à faible revenu puissent se transformer.
Hausse de la production de manganèse, relance du mégagisement de fer de Belinga, interdiction d’exporter l’or brut… Les revenus du sous-sol gabonais ont de quoi compenser le déclin des hydrocarbures. Mais les obstacles sont encore nombreux pour qu’ils soient mieux valorisés.
La banque panafricaine dispose d’une multitude d’outils financiers « innovants » et « avant-gardistes », selon les mots du ministre d’État britannique chargé du Développement et de l’Afrique. De quoi s’agit-il concrètement ?
Malgré la grande résilience des économies africaines, celles-ci demeurent exposées à des risques : croissance mondiale faible, resserrement des conditions financières, impact climatique… Mais le potentiel reste énorme, estime la Banque africaine de développement dans son dernier rapport.
De Washington à Charm el-Cheikh, la question de la réforme du système d’allocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI est identique. Pour Jeune Afrique, Hanan Morsy, secrétaire exécutive adjointe et économiste en chef de la CEA, revient sur les propositions formulées au cours des assemblées annuelles de la BAD.
La 58ème session annuelle du conseil des gouverneurs de la Banque et la 49ème session du conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement sont lancées. Plus de quatre milles personnes ont fait le déplacement en Égypte.