La Banque africaine de développement (BAD) est une institution financière multilatérale régionale créée en 1964 dans le but de contribuer au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle regroupe 54 pays africains membres et 26 pays non-africains. Son rôle principal est de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement en Afrique, fournir une assistance technique et des conseils, tout en finançant des projets structurants dans des domaines clés comme l’agriculture, la qualité de vie, l’intégration régionale, l’énergie et l’industrialisation, dans l’objectif de faire reculer la pauvreté via un développement durable sur le continent.
Si la Banque mondiale accuse des retards dans le décaissement des fonds liés à ses programmes d’aide au pays par rapport aux autres institutions de financement, le cadre réglementaire et l’exécution effective des projets n’y sont pas étrangers.
Déterminés à parler d’une seule voix, les pays africains arriveront à Dubaï avec une série de requêtes. Le rappel de certains engagements non tenus et de grandes ambitions structurantes. En voici la liste.
Négligées par les pouvoirs publics, les villes secondaires absorberont pourtant une bonne part des transitions démographique et urbaine du continent. Plus agiles que les métropoles, elles changent le visage de l’Afrique.
Dans un contexte de resserrement de l’accès au crédit, pour financer le développement en Afrique, bailleurs de fonds et États recourent à des outils innovants plus à même de convaincre les investisseurs.
Derrière les récents coups d’État et la colère contre les gouvernements défaillants se cache la fragilité causée par le réchauffement climatique. Des voix de plus en plus fortes s’élèvent sur le droit du continent à s’industrialiser et sur son besoin de financement pour s’adapter.
La Zone de libre-échange continentale africaine, qui vise à créer un marché unique de 1,7 milliard de personnes d’ici à 2030, reste trop peu connue des entrepreneurs africains. Nicole Sulu, fondatrice du Business Forum Makutano, propose des pistes pour y remédier.
Lors d’une table ronde sur les crises de la dette souveraine, le prix Nobel d’Économie Joseph Stiglitz a déploré l’incapacité de l’Occident à comprendre les besoins de refinancement du continent.
À Marrakech, les économies les plus riches montreront si elles prennent au sérieux les effets dévastateurs de la crise climatique sur les pays en développement. Ou si elles veulent continuer à se replier sur elles-mêmes.
Pendant plus de cinquante ans, la Grande Île a privilégié la desserte aérienne intérieure. Résultat, elle ne dispose toujours pas d’un réseau routier à même d’assurer son développement.
La directrice générale du FMI a choisi la Côte d’Ivoire pour prononcer son discours inaugural avant l’ouverture des Assemblées annuelles, qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre. La dirigeante bulgare en a profité pour rencontrer les principaux responsables politiques du pays. Coulisses.
Le vice-président de l’institution multilatérale, qui a fait escale à Madagascar en juillet durant son dernier roadshow sur le continent, rappelle la nécessité de soutenir des projets risqués, de l’électricité solaire à l’agroalimentaire.
Pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures, il est urgent pour l’Afrique d’amorcer la réforme de son mix énergétique. Une transition qui ne se fera pas sans le secteur privé.
Cette juriste bissau-guinéenne est l’une des chevilles ouvrières de la politique anticorruption de la Banque africaine de développement. En dépit de grandes ambitions, son efficacité en matière d’éthique et de lutte contre les fraudes fait débat.
Secteurs prioritaires, santé des bailleurs de fonds, perception des risques… Nommé en février 2021, le directeur exécutif et directeur des investissements d’Africa Finance Corporation répond aux questions de JA.
Alors que le premier Sommet africain sur le climat se conclut sur une promesse de 23 milliards de dollars d’investissements verts sur le continent, focus sur les bons élèves en matière d’énergies renouvelables.
De l’exploration à l’exploitation, l’archipel a signé une série de contrats avec trois pays africains pour sécuriser ses approvisionnements en minerais critiques.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
Lancé en 2016 et doté de plus de 55 millions de dollars, le Fonds pour l’intégrité de l’Afrique de la banque panafricaine n’a jamais été déployé. Explications.
Besoin en financement sur le continent, partenariats entre fonds souverains africains, vocation et élargissement du rayon d’action d’Ithmar Capital… Le patron du véhicule d’investissement marocain répond aux questions de Jeune Afrique.
La Banque arabe pour le développement économique en Afrique vient d’être notée AAA par la Japan Credit Rating Agency. Une performance peu commune pour une banque de développement.
Après une brillante carrière dans la haute administration, l’ancien argentier du royaume a subi en 2018 une disgrâce qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. Après une brève traversée du désert, l’ingénieur a créé un cabinet de conseil.
La croissance de la plupart des pays de la zone a ralenti au cours de l’année écoulée. Pourtant, selon la BAD, certains, comme le Bénin, le Mali ou le Togo, tirent leur épingle du jeu.
En se retirant de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, Vladimir Poutine prend le risque d’accentuer l’insécurité alimentaire sur le continent, déjà frappé par une inflation galopante. Il existe pourtant une parade à cette situation : le recours aux cultures locales.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) vient de souscrire à une police d’assurance-crédit. Une étape déterminante pour muscler sa capacité de financement au profit des États membres. Explications.
Artisan de la restructuration de la dette de son pays, le ministre tchadien des Finances s’est fait un nom sur la scène internationale. Son credo : augmenter les revenus de l’État en modernisant ses services et en facilitant la vie des entrepreneurs.
Rencontre avec la directrice financière de la Banque africaine de développement, l’une des stratèges qui murmure à l’oreille du président d’Akinwumi Adesina.
Africa50, l’instrument financier de la Banque africaine de développement vient d’obtenir, de la part de 17 investisseurs africains, de nouveaux engagements pour une contribution au fonds d’accélération des infrastructures.
Quelques accords de financement, des « consensus » mais pas de décision concrète en vue de refonder la finance mondiale au service du climat. Un bilan aux notes douces-amères pour un sommet qui se voulait révolutionnaire.