La Banque africaine de développement (BAD) est une institution financière multilatérale régionale créée en 1964 dans le but de contribuer au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle regroupe 54 pays africains membres et 26 pays non-africains. Son rôle principal est de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement en Afrique, fournir une assistance technique et des conseils, tout en finançant des projets structurants dans des domaines clés comme l’agriculture, la qualité de vie, l’intégration régionale, l’énergie et l’industrialisation, dans l’objectif de faire reculer la pauvreté via un développement durable sur le continent.
Cette conférence sur l’aide au développement visant à sceller un nouveau pacte financier mondial en faveur des pays vulnérables doit se tenir dans la capitale française, du 22 au 23 juin. Depuis plusieurs semaines, différentes personnalités travaillent à sa préparation.
Dans une conjoncture mondiale marquée par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, les trois pays voisins du Maghreb ont adopté des stratégies diverses, débouchant sur des taux de croissance presque comparables. Explications.
Secrétaire d’État à l’Économie de la Suisse depuis août 2022, Hélène Budliger Artieda évoque les grands dossiers africains qui l’attendent ces prochains mois et affiche son ambition de raffermir encore les relations entre Berne et le continent.
Malgré les aléas climatiques et conjoncturels, le pays poursuit la restructuration du secteur agricole. Et même si les défis restent nombreux, le paysage a déjà changé.
La Banque mondiale et ses consœurs ont épuisé leurs ressources pour contenir les effets du Covid-19 et de la guerre en Ukraine sur le continent. Mais il existe des solutions pour leur redonner du souffle.
Les exportations soudanaises d’or ont atteint près de 2,5 milliards de dollars en 2022. Une somme qui équivaut à 42 tonnes vendues et à près de 45 % des exportations nationales. La guerre qui secoue le pays depuis la mi-avril complique la donne.
L’ancien ministre est le premier Africain à siéger au comité exécutif de l’Agence française de développement. Ce proche du Premier ministre Amadou Ba ne s’était pas exprimé depuis son limogeage brutal du gouvernement.
Banque mondiale, FMI, BAD… Ces institutions ont déployé de grands efforts face au Covid-19 et aux répercussions de la guerre en Ukraine. Aujourd’hui confrontées à des tensions de trésorerie, elles doivent pourtant accélérer le soutien à la transition énergétique des grands pays émergents. Cela se fera-t-il au détriment de l’Afrique ?
Pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, urgence climatique… Le chevauchement des crises met sous pression les finances des institutions internationales. Avec le risque, pour les pays africains, de ne plus être au centre des programmes d’aide.
L’associé de Development Partners International revient pour Jeune Afrique sur l’acquisition de Solevo (ex-Louis Dreyfus Company), l’un des principaux distributeurs de produits chimiques de spécialité et d’intrants sur le continent.
Covid-19, guerre en Ukraine, urgence climatique… Face aux défis économiques, les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique réclament des changements décisifs au sein du Fonds monétaire international.
L’économiste togolais figure parmi le trio finaliste avec l’Américain Lan Saunders et l’Irakien Amer Suwaid pour l’élection du secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes. En cas de victoire le 24 juin à Bruxelles, il sera le premier Africain à occuper ce poste.
L’organisation publique-privée imaginée par le président rwandais fête ses dix ans au Zimbabwe, dans le cadre de son événement Transform Africa Summit. L’occasion de faire le point sur ses projets, qui ne se concrétisent pas toujours.
Clé de voûte du secteur agricole, l’approvisionnement en fertilisant représente un marché stratégique, qui réunit quelques acteurs de poids et une galaxie d’autres opérateurs aux grandes ambitions. Plongée dans un milieu à cheval entre l’économie et la politique.
Le conflit armé qui frappe le Soudan à des incidences multiples. Si tous les secteurs sont touchés, l’importance des répercutions dépend notamment de la proximité des activités avec la capitale Khartoum.
Le PIB du Sénégal, dopé par la production pétrogazière, devrait passer la barre des 10% de croissance d’ici à 2024. Un cap qui reste toutefois difficile à tenir.
Ce financement constitue la plus importante somme débloquée ces dernières années par l’institution. En tout, dix projets seront financés au Burkina Faso, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Guinée Bissau, au Mali et au Niger. Jeune Afrique fait le point.
Aux manettes de la première compagnie du continent depuis un an, le dirigeant, aussi discret qu’ambitieux, porte le nouveau plan de développement du groupe.
Africaine, la Tunisie ? Les propos polémiques que son président, Kaïs Saïed, a tenus le 21 février ont pu semer le doute. Sa géographie, son histoire, sa culture et ses valeurs disent pourtant, et sans équivoque, son africanité.
La tendance mondiale au tassement de la hausse des prix des produits de consommation de base ne se voit pas encore clairement sur le continent. Explications.
Désigné par le président américain Joe Biden pour diriger la Banque mondiale, Ajay Banga entame sa tournée mondiale en Côte d’Ivoire pour rencontrer les responsables de la Banque africaine de développement (BAD) et des membres du gouvernement.
Quelle stratégie le continent doit-il adopter pour préserver l’environnement sans pour autant entraver son développement ? C’est l’une des questions abordées au One Forest Summit, qui s’est tenu les 1er et 2 mars à Libreville.
Venu de la banque privée, le patron béninois de l’institution publique ouest-africaine a bousculé le statu quo pour imposer une stratégie ambitieuse. Au risque de déplaire.
Inflation, ralentissement de la croissance, rupture des chaînes d’approvisionnement : à peine remis des effets de la pandémie, le continent plie mais ne rompt pas. Pour le moment.
Après des années de croissance, l’économie rwandaise se contracte. La stratégie nationale de transformation qui porte sur le numérique, la résilience climatique et l’économie circulaire, devrait inverser la tendance.
Les autorités de la transition burkinabè entérinent un nouveau plan de développement estimé à quelque 12 milliards d’euros. Tablant sur une croissance de 4,8 %, Ouagadougou veut s’appuyer sur le secteur privé autant que sur les grandes instances économiques du continent pour atteindre ses objectifs de « paix » et de « réconciliation ». Décryptage.
Turcs, émiratis, singapouriens…La privatisation progressive des infrastructures aéroportuaires sur le continent attire de nouveaux acteurs, qui défient notamment les français ADP et Egis, implantés depuis les années 1990.