La Banque africaine de développement (BAD) est une institution financière multilatérale régionale créée en 1964 dans le but de contribuer au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle regroupe 54 pays africains membres et 26 pays non-africains. Son rôle principal est de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement en Afrique, fournir une assistance technique et des conseils, tout en finançant des projets structurants dans des domaines clés comme l’agriculture, la qualité de vie, l’intégration régionale, l’énergie et l’industrialisation, dans l’objectif de faire reculer la pauvreté via un développement durable sur le continent.
Aidé par les investissements publics internationaux, le gouvernement ivoirien multiplie les projets d’énergies renouvelables avec le double objectif de verdir son énergie tout en généralisant l’accès à l’électricité. Une ambition qui se heurte à plusieurs défis.
La croissance en Afrique a connu un ralentissement en 2022 et l’inflation est au plus haut depuis plus d’une décennie, souligne un rapport publié ce 19 janvier par la Banque africaine de développement (BAD), qui insiste toutefois sur la « résilience » des économies du continent.
Afin que le pays soit moins dépendant des importations de céréales, l’État et les professionnels travaillent à ce que la fabrication des pains et pâtisseries utilise désormais de la farine de manioc, tubercule dont la RDC est le deuxième plus grand producteur mondial.
Avec une prévision de croissance moyenne de 3,5 %, l’Afrique subsaharienne résiste à la morosité mondiale. Mais l’inflation et la dette restent des épées de Damoclès pesant sur les économies du continent.
Prévue pour 2023, la mise en service de la première centrale hydroélectrique développée par un producteur indépendant est une nouvelle étape dans l’ambition ivoirienne de doper la part des énergies renouvelables dans le mix électrique du pays.
Le conseil d’administration de la Camwater vient de valider une enveloppe de plus de 1,5 milliard d’euros d’investissements pour la réalisation de 33 projets d’ici à 2025.
Le Fonds africain de développement s’engage à investir près de 41 millions de dollars pour développer l’aviculture, l’agriculture et la pisciculture. Ce projet tourné vers la résilience climatique concerne près de 240 000 personnes.
Avisa Partners n’est pas la seule agence d’affaires publiques parisienne à opérer sur le continent. Enquête sur des concurrents qui influencent l’opinion.
L’ancien ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale devra actionner ses réseaux pour financer des projets écologiques.
Le chantier du premier complexe hydroélectrique du pays est désormais bien engagé. Il va permettre de s’affranchir de la dépendance énergétique vis-à-vis du Nigeria, mais aussi de créer 45 000 hectares de terres irriguées. De quoi en finir avec l’insécurité alimentaire.
Les pays donateurs ont approuvé une enveloppe triennale de 8,9 milliards de dollars. Un niveau record mais bien inférieur aux ambitions des dirigeants africains.
Avec une promesse de 1,5 milliard de livres d’ici 2025, Londres se place au premier plan des contributeurs du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (PAAA) – promu, entre autres par la BAD. Malgré l’optimisme nourri par cette annonce, des réserves demeurent.
Selon la Banque africaine de développement (BAD), les banques vertes peuvent apporter une solution locale à l’obstacle du financement du climat en Afrique. Elle lancera un projet pilote en janvier qui, outre le Kenya, implique quatre banques : Ecobank Sénégal, la Banque nationale d’investissement (BNI) de Côte d’Ivoire, CDC Bénin et CIB Égypte.
De nouveaux mécanismes de financement et de développement de projets sont désormais à la portée des municipalités du continent, invitées à s’inspirer du modèle nordique de transition verte.
Cobalt, nickel, lithium… Pendant que les groupes miniers et les constructeurs automobiles se bousculent pour s’assurer l’accès aux ressources indispensables à la transition énergétique, les pays producteurs africains réclament la création de chaines de valeur locales.
Conformément à l’objectif qu’il s’est fixé de diversifier son économie, le Nigeria parie sur la transformation des produits agricoles à forte valeur ajoutée. Pour ce faire, le géant africain vient de lancer un programme de zones spéciales de transformation agro-industrielle. Concrètement, de quoi s’agit-il ?
Le montant accordé par le Fonds est faible eu égard des besoins du pays gouverné par Kaïs Saïed, mais le signal donné lui permettra de bénéficier d’aides extérieures. À condition que les subventions étatiques diminuent réellement.
À Rotterdam, le sujet du financement de l’adaptation aux changements climatiques n’a pas eu le succès escompté. Alors que les représentants du continent espéraient mobiliser 25 milliards de dollars, ils sont repartis avec la promesse d’une enveloppe de 55 millions. Explications.
Les récentes réévaluations de la qualité de crédit des deux institutions financières mettent en évidence le rôle crucial joué par leurs soutiens respectifs. Explications.
Alors que de nombreux pays développés ont exprimé leur volonté de transférer leurs droits de tirage spéciaux (DTS) aux économies africaines, rien n’a pour l’instant encore été concrétisé. JA dresse l’état des lieux de l’avancée des discussions.
La somme promise au Plan national de développement du pays est presque deux fois plus importante que celle espérée. Le Premier ministre ivoirien s’est félicité de cette preuve de confiance, qui va « bien au-delà de nos attentes ».
L’Institut Pasteur de Dakar élaborera bientôt des vaccins contre le Covid-19 et autres maladies endémiques. Une unité de fabrication d’une capacité de production annuelle de 300 millions de doses est en construction à Diamniadio. Une grande première à l’échelle du continent.
Au dernier jour des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), Jeune Afrique revient sur les annonces phares et les dossiers chauds qui ont marqué ce rendez-vous panafricain.
Confrontée aux conséquences de trois crises – la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et le changement climatique – la croissance africaine doit se limiter à 4,1 %, selon la Banque africaine de développement. Mais certains pays font preuve de résistance.
Une enveloppe de 57 millions d’euros s’ajoute aux 113 millions déjà décaissés par la Banque africaine de développement pour financer la construction du projet portuaire.
Intervenant dans un contexte difficile, le rendez-vous phare de la Banque africaine de développement (BAD) doit faire émerger des solutions pour assurer la résilience climatique, économique et sociale du continent.
Dans un communiqué rendu public ce 17 mai, le président de la Banque africaine de développement annonce qu’il exclut de candidater à la mandature suprême, prévue en février 2023 au Nigeria.
Dans une nouvelle étude, la Banque africaine de développement (BAD) distingue sept pays africains pionniers en matière de croissance verte et de financement climatique.
Une compétition en coulisses entre les deux principales banques multilatérales du continent a éclaté au grand jour lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI à Washington.
La visite, fin mars, du patron de la BAD aux Émirats intervient dans le cadre d’une campagne accélérée auprès de ses partenaires. Akinwumi Adesina veut accroître sensiblement les ressources concessionnelles et réformer les conditions d’accès au marché de l’institution.