La Banque africaine de développement (BAD) est une institution financière multilatérale régionale créée en 1964 dans le but de contribuer au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle regroupe 54 pays africains membres et 26 pays non-africains. Son rôle principal est de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement en Afrique, fournir une assistance technique et des conseils, tout en finançant des projets structurants dans des domaines clés comme l’agriculture, la qualité de vie, l’intégration régionale, l’énergie et l’industrialisation, dans l’objectif de faire reculer la pauvreté via un développement durable sur le continent.
Au dernier jour des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), Jeune Afrique revient sur les annonces phares et les dossiers chauds qui ont marqué ce rendez-vous panafricain.
Confrontée aux conséquences de trois crises – la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et le changement climatique – la croissance africaine doit se limiter à 4,1 %, selon la Banque africaine de développement. Mais certains pays font preuve de résistance.
Une enveloppe de 57 millions d’euros s’ajoute aux 113 millions déjà décaissés par la Banque africaine de développement pour financer la construction du projet portuaire.
Intervenant dans un contexte difficile, le rendez-vous phare de la Banque africaine de développement (BAD) doit faire émerger des solutions pour assurer la résilience climatique, économique et sociale du continent.
Dans un communiqué rendu public ce 17 mai, le président de la Banque africaine de développement annonce qu’il exclut de candidater à la mandature suprême, prévue en février 2023 au Nigeria.
Dans une nouvelle étude, la Banque africaine de développement (BAD) distingue sept pays africains pionniers en matière de croissance verte et de financement climatique.
Une compétition en coulisses entre les deux principales banques multilatérales du continent a éclaté au grand jour lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI à Washington.
La visite, fin mars, du patron de la BAD aux Émirats intervient dans le cadre d’une campagne accélérée auprès de ses partenaires. Akinwumi Adesina veut accroître sensiblement les ressources concessionnelles et réformer les conditions d’accès au marché de l’institution.
La Banque africaine de développement va apporter plus de 3,5 millions de dollars pour soutenir un projet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest visant à encourager la production locale de produits de santé.
Libéralisation des transports publics, projet de rue partagée, investissement dans les modes propres de déplacement… Des solutions existent déjà pour décongestionner les villes africaines, explique Stefan Atchia, responsable du département développement urbain à la BAD.
Cette enveloppe permettrait d’éviter des pénuries alimentaires en Afrique, en permettant le développement du secteur agricole, selon la banque panafricaine.
Le gouvernement a confirmé que la Banque africaine de développement financera en partie la deuxième phase d’un projet routier de désenclavement du pays, prévu pour fin 2026.
Plus de deux mois après son rétablissement par l’Assemblée nationale, le poste de chef de gouvernement reste vacant. Si les uns invoquent un souci de timing, des questions demeurent sur le casting.
Alors que la production de vaccins s’accroît, le continent doit combattre les goulots d’étranglement logistiques, économiques et politiques de la vaccination, avance Rabah Arezki, ex-chef économiste de la Banque africaine de développement (BAD).
La suspension du commerce de biens – et de son financement – depuis et à destination du Mali imposée par l’organisation régionale se fera-t-elle au détriment du Sénégal ? Et, par là même, au bénéfice de la Guinée et de la Mauritanie ? Pas si sûr. Explications.
À la fin de décembre, la Banque africaine de développement a approuvé sa stratégie pour le Togo jusqu’en 2026, à travers treize projets pour la création d’emplois, la modernisation du secteur agricole et la digitalisation de l’économie.
Vice-président de la Banque africaine de développement pour la gouvernance économique – et économiste en chef par intérim depuis octobre –, ce chercheur analyse les perspectives de relance post-Covid et le grand défi de l’accès aux capitaux pour les opérateurs africains.
Des cadres de la diplomatie économique de Washington aux responsables des institutions de développement, JA présente les acteurs clés de l’administration Biden en matière de business et de finance sur le continent, dont certains sont originaires.
Le variant Omicron a eu raison du forum pour l’investissement en Afrique, qui devait se tenir à Abidjan du 1er au 3 décembre. Le patron de la BAD l’a annoncé ce lundi après des discussions avec la présidence ivoirienne notamment.
Le Fonds monétaire international estime que les dégâts considérables liés aux effets de la crise de Covid-19, le faible taux de vaccination et l’aggravation du surendettement vont entraver durablement la relance des économies.
Désignée quelques mois après la réélection du président de la Banque africaine de développement en 2020, cette Sénégalaise dotée d’un long parcours au sein de l’institution donne un nouveau rythme à son cabinet. Portrait.
Au début d’octobre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a demandé l’introduction de plusieurs mesures sociales et le durcissement des pénalités contre la spéculation.
Alors que le continent subit les conséquences de la pandémie de Covid-19, la Zlecaf ne doit pas être reléguée au second plan, estiment les membres de l’advisory board de l’Africa Financial Industry Summit.
La banque panafricaine s’estime bien placée pour redistribuer les « droits de tirages spéciaux » (DTS), les nouvelles ressources monétaires du FMI dont les pays africains espèrent recevoir 100 milliards de dollars.
Si l’action de la banque panafricaine a permis d’accélérer l’électrification du continent, elle doit encore mobiliser davantage opérateurs publics et investisseurs privés.
Réélu à l’unanimité pour un second mandat en août 2020, après une année difficile, le patron de la BAD dispose d’un état-major largement remanié et d’un réseau d’alliés épuré, mais peut-être plus solide.
Pour éviter une catastrophe sur le continent, les pays riches doivent accélérer sur l’aide médicale et l’allègement de la dette, et les États africains sur le renforcement de leur gouvernance, défend Rabah Arezki, économiste en chef de la BAD.
L’institution panafricaine est sous pression pour maintenir sa note AAA, précieux sésame pour emprunter sur les marchés et conserver son niveau d’activité.