La Banque africaine de développement (BAD) est une institution financière multilatérale régionale créée en 1964 dans le but de contribuer au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle regroupe 54 pays africains membres et 26 pays non-africains. Son rôle principal est de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement en Afrique, fournir une assistance technique et des conseils, tout en finançant des projets structurants dans des domaines clés comme l’agriculture, la qualité de vie, l’intégration régionale, l’énergie et l’industrialisation, dans l’objectif de faire reculer la pauvreté via un développement durable sur le continent.
Le Maroc a réglé le premier versement de sa souscription prévue dans le cadre de l’augmentation de capital de la banque africaine de développement. Les contributions d’Alger et d’Abidjan sont également attendues à partir de 2021.
En temps de Covid-19, il faut plus que jamais encourager les investissements des diasporas, à l’effet démultiplicateur en termes d’emplois, dans leur pays d’origine, plaide le chef économiste de la BAD, Rabah Arezki.
Mettre en œuvre des politiques proactives de transformation des produits agricoles est le seul moyen de répondre au défi de la création d’emplois, souligne le chef économiste de la BAD, Rabah Arezki.
BTP, technologies, transport maritime… Portrait de trois entreprises espagnoles pionnières sur le continent, de l’Algérie à la Guinée équatoriale en passant par le Kenya.
Malgré une plus grande efficacité de ses opérations, la banque panafricaine a sous-performé dans le secteur clé de l’énergie et peine à muscler son action sur l’industrialisation. Un mauvais point pour son président, Akinwumi Adesina.
Une réforme en profondeur de la gouvernance et une révision des clauses des contrats d’endettement sont indispensables pour la reprise économique du continent, assure Rabah Arezki, l’économiste en chef de la BAD.
Le géant d’Afrique centrale semblait mieux préparé que d’autres pays du continent à résister aux conséquences de la pandémie de Covid-19. La rapide reprise annoncée paraît cependant fragile.
Le moment est venu pour l’Afrique de rompre avec le primat de la pensée de court terme et la structure coloniale de dépendance. L’heure est au libre-échange mais aussi au commerce équitable entre les deux continents pour l’économiste togolais.
Cette fine négociatrice ivoirienne a largement contribué à la réélection d’Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement, mettant fin à une crise de gouvernance.
Sorti blanchi des accusations de mauvaise gouvernance portées contre lui, le Nigérian Akinwumi Adesina a été réélu pour un second mandat aux commandes de l’institution panafricaine.
Akinwumi Adesina, seul candidat, devrait être reconduit à la tête de la BAD lors des assemblées annuelles qui s’ouvrent ce 26 août. Décryptage des quatre défis que devra relever l’institution.
À côté des grands dossiers énergétiques et agricoles, Akinwumi Adesina a poussé la BAD à innover, notamment en matière financière. Mais sa politique de décentralisation s’est avérée plus difficile à mener.
Washington, qui réclamait une nouvelle enquête sur les allégations contre le président de la BAD, s’est félicité de la sélection du « panel indépendant », malgré les limites de son mandat.
Plutôt que de perpétuer sa dépendance à l’égard des donateurs internationaux, et afin de répondre efficacement à l’ensemble des défis découlant du Covid, le continent devrait évoluer vers un financement de marché, selon l’associé-gérant de Enko Capital Management.
Ces anciens dirigeants, dont trois candidats à l’élection de 2015, demandent un réexamen des accusations de mauvaise gouvernance contre le président de la BAD. Et appellent à un « consensus » pour sortir de la crise.
L’une des vice-présidentes de l’institution, l’Américano-Suisse Jennifer Blanke, quitte son poste en pleine tempête, alors que le patron de la BAD fait face à des accusations de mauvaise gouvernance.
Une « revue indépendante » passera au crible le rapport interne qui avait blanchi le président de la BAD, Akinwumi Adesina, des accusations portées à son encontre par un groupe de lanceurs d’alertes.
En raison de la crise sanitaire, le Nigérian Akinwumi Adesina ne saura qu’à la fin du mois d’août s’il est réélu à la tête de la BAD. S’il demeure le seul candidat en lice, il fait toujours face à de graves accusations.
Le bureau du Conseil des gouverneurs a donné suite à l’appel de Washington en approuvant une nouvelle enquête sur la gestion de son président, Akinwumi Adesina.
Les États-Unis ont formulé des « réserves » sur le processus ayant conduit le comité d’éthique de la Banque africaine de développement à blanchir son patron, Akinwumi Adesina.
En proie à de graves accusations portées par un groupe de salariés, le président de l’institution panafricaine se défend de toute irrégularité et répond pied à pied à ses détracteurs.
Pour quels motifs les allégations contre le patron de la Banque africaine de développement (BAD) ont-elles été rejetées ? JA décrypte l’audit du comité d’éthique.
Si l’enquête provoquée par les lanceurs d’alerte au sein de l’institution se poursuit, une précédente investigation consultée par Jeune Afrique avait déjà relevé plusieurs anomalies notamment dans les procédures de recrutement.
Avant de déborder des couloirs du siège d’Abidjan, le mouvement de contestation contre la gouvernance d’Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (BAD), semble avoir engendré des tensions parmi les salariés frondeurs, entre désaccords sur la stratégie à suivre et accusations de sabotage.
Réuni en visioconférence mi-mars, le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a décidé de reporter l’élection du président de l’institution, censée se dérouler du 25 au 29 mai, lors de ses assemblées annuelles, en raison de la pandémie de Covid-19.