La Banque africaine de développement (BAD) est une institution financière multilatérale régionale créée en 1964 dans le but de contribuer au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle regroupe 54 pays africains membres et 26 pays non-africains. Son rôle principal est de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement en Afrique, fournir une assistance technique et des conseils, tout en finançant des projets structurants dans des domaines clés comme l’agriculture, la qualité de vie, l’intégration régionale, l’énergie et l’industrialisation, dans l’objectif de faire reculer la pauvreté via un développement durable sur le continent.
Transports urbains, infrastructures routières, électricité en milieu rural, agriculture et intégration sous-régionale : les projets qui bénéficieront des 275 milliards de F CFA accordés par la Banque africaine de développement (BAD) permettront de « contribuer au désenclavement des zones frontalières » de la région d’Abidjan, selon la directrice Afrique de l’Ouest de la Banque.
Le capital-investisseur a finalisé la levée de son premier fonds, dédié aux jeunes pousses africaines. En parallèle, il ouvre à Nairobi son deuxième bureau sur le continent, après celui de Dakar.
En clôture de l’Africa Investment Forum, qui s’est tenu la semaine dernière à Johannesburg, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a annoncé la conclusion de 45 contrats, représentant plus de 32 milliards de dollars. « Une grande réussite », s’est-il félicité.
À l’occasion de l’Africa Investment Forum, une dizaine de banques de développement tentent de faire aboutir une soixantaine de projets. Et de progresser sur un point : leur lenteur dans le traitement des dossiers.
Une réforme des systèmes fiscaux en Afrique centrale s’impose, estime le stratège financier Loïc Mackosso, qui plaide pour « une fiscalité plus intelligente », intégrant notamment le secteur informel.
Pour que l’innovation technologique soit un véritable facteur de changement sur le continent, il faut que les investisseurs internationaux ne soient pas les seuls bénéficiaires de la valeur créée par ce secteur, plaide Jean-Michel Severino, président d’Investisseurs et Partenaires. Une solution : « africaniser » cette révolution.
Dans le rapport qu’elle a publié le 27 septembre sur sa stratégie pour la Côte d’Ivoire (2018-2022), la Banque africaine de développement (BAD) semble décidée à à renforcer son soutien à l’agriculture, jusque-là loin derrière les infrastructures et l’énergie, qui restent ses secteurs de prédilection.
Avant sa nomination comme DG du bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique australe, cet Indien, docteur de l’université George-Washington, aux États-Unis, était directeur de la stratégie et des politiques opérationnelles depuis 2012. Auparavant, il avait fait l’essentiel de sa carrière à la Banque mondiale.
Cette Camerounaise experte de la finance et du développement a été nommée directrice générale du bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique de l’Ouest. Diplômée en économie appliquée et en gestion des universités Paris-Dauphine et Panthéon-Sorbonne, elle a intégré la banque en 1991.
Alors que les énergies renouvelables deviennent plus économiques, les centrales au charbon, polluantes, ne sont plus la solution pour les pays africains.
Huit bailleurs de fonds internationaux, dont le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne, se sont rendus au chevet de la Tunisie les 11 et 12 juillet. Ils promettent de soutenir ensemble le pays durant les deux prochaines années.
A mi-mandat, le patron de la BAD, sûr de ses choix, s’apprête à soumettre un plan de recapitalisation à ses actionnaires. Mais il doit encore convaincre ses partenaires non africains.
Deux ans et demi après son arrivée aux commandes de la BAD, Akinwumi Adesina dispose désormais d’un état-major composé de fidèles de longue date ou de vétérans des marchés africains compatibles avec son style de leadership.
Sophie Pignon, associée du cabinet Bird & Bird, chargée du département Droit public-Financements de projets au sein du bureau de Paris revient sur les caractéristiques essentielles d’un projet viable.
Suivre un modèle de développement calqué sur la Corée du Sud, en misant sur l’industrialisation comme le préconise le président de la Banque africaine de développement, ou tracer son propre chemin en investissant dans l’éducation et la santé, comme le prône le patron de la Banque mondiale ? Les divergences entre les deux hommes sont apparues plus claires que jamais lors de l’assemblée annuelle de la BAD, à Busan.
Faute de réelle volonté politique, la plupart des États peinent à améliorer les filières de recyclage. Qui présentent pourtant de nombreux débouchés industriels.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture des assemblées générales de la Banque africaine de développement, son président a défendu son bilan et exhorté les actionnaires à renforcer les capacités de l’institution.
Durant la 6e conférence de la Conférence sur la Coopération économique entre la Corée et l’Afrique (KOAFEC), le gouvernement coréen s’est engagé à renforcer son appui à l’industrialisation du continent, en particulier dans l’électricité et les TIC.
Représentante de la BAD au Maroc depuis novembre 2017, Leila Farah Mokaddem présente à Jeune Afrique sa vision, ses ambitions et ses priorités pour son mandat.
Facinet Sylla, économiste et ancien directeur de la banque centrale de Guinée, plaide pour une monnaie commune dépouillée des poids symboliques que sont son nom et la présence d’officiels français au sein de ses instances de gouvernance.
Critiqué pour sa volonté de réformer l’institution, le président de la Banque africaine de développement a défendu son bilan lors d’un discours le 6 février à Abidjan devant les ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire.
Selon la Banque africaine de développement (BAD), qui a publié son rapport mercredi, la majorité des pays africains a réussi à surmonter en 2017 la mauvaise passe de 2016. Elle invite néanmoins les États à accompagner la restructuration du marché du travail pour éviter « une croissance sans emploi ».
Un taux de croissance en hausse, une inflation en recul et une balance commerciale dopée par les exportations d’or et de pétrole. L’économie du Ghana se porte relativement mieux, en dépit du déficit budgétaire.
La Banque africaine de développement (BAD) a alloué jeudi une enveloppe de 7,47 milliards de FCFA au Togo, notamment en vue de faciliter les investissements publics pour le développement de l’agriculture et de ses chaînes de valeurs.
Les quatre premiers contributeurs du nouveau fonds dédié à l’énergie hors réseau, géré par le cabinet Lion’s Head Global Partners, se sont faits connaître ce 4 janvier. Il s’agit de la Banque africaine de développement, de Calvert Impact Capital, du Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds nordique de développement.
D’ici à 2021, la plus grande commune d’Abidjan sera reliée par une voie express et un nouveau pont à celles d’Adjamé et du Plateau. Un projet qui devrait changer le quotidien des citadins et booster l’économie.
L’écrivain et philosophe français Régis Debray nous a prévenus il y a déjà plusieurs mois : « Macron a fait preuve d’une vaillance certaine en se lançant dans cette bagarre. Il va vite, il pense vite et, surtout, il est capable de se repenser et de “dépenser”, c’est-à-dire de se décaler par rapport à son milieu. »