Le gouverneur de l’institution, Yvon Sana Bangui, veut croire à un retour à la normale en 2025. Une prédiction que ne partagent pas certains patrons de la zone.
Poussée par le Tchad qui s’estime lésé dans le dernier jeu de chaises musicales de la zone Cemac, la commission vient d’esquisser quatre scénarios pour réadapter cette répartition des postes. Avec deux maîtres-mots : équilibre et équité.
Un rapport du comité des rémunérations de la Banque centrale suggérant une hausse des émoluments des membres du gouvernement – à l’exception du gouverneur – vient d’être retoqué par le conseil d’administration. Explications.
Libreville compte lever 854 milliards de F CFA (plus de 1,3 milliard d’euros) cette année, rien que sur le marché des valeurs du Trésor géré par la banque centrale. Un pari à sa portée, mais des analystes s’inquiètent des conditions.
Alors que les chefs d’État de la Cemac viennent d’élire le nouveau gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique centrale (BEAC), ils peinent à s’entendre sur le remplaçant de Maurice Christian Ouanzin, secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale.
Pur produit de la banque centrale, ce proche du président centrafricain a été porté à la tête de la banque centrale le 9 février par les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Il avait fait acte de candidature.
Le Camerounais, DG du contrôle général à la banque centrale, a décidé de saboter la sortie du Tchadien, en constatant la « vacance » au poste de gouverneur depuis le 7 février.
Pour le FMI, les performances de Brazzaville sont globalement satisfaisantes, bien que les réformes structurelles aient connu des retards dans une conjoncture économique complexe. Les efforts sont donc à poursuivre.
Pour lutter contre l’inflation, les banques centrales du continent ont relevé leurs taux directeurs et restreint l’accès aux liquidités. Mais, alors que les États, aux abois, sollicitent le marché obligataire régional, au bout de la chaîne, c’est l’économie réelle qui se grippe. Explications.
Alors que les autorités des pays membres s’apprêtent à nommer le nouveau gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale, l’institution peine à organiser la sortie du franc CFA. Or il y a urgence, selon Djimadoum Mandekor.
En s’abstenant, le 25 septembre, de relever ses taux directeurs, la Banque des États de l’Afrique centrale maintient la capacité des pays à emprunter sur le marché monétaire.
Les chefs d’État de la Cemac doivent désigner le futur banquier central, en janvier au plus tard. Un choix qui incombe au Centrafricain Faustin-Archange Touadera, déjà courtisé par certains. Passage en revue des six potentiels prétendants.
Les instances de décision de la banque de développement régionale ont décidé de relever le capital de 300 milliards de francs CFA afin de permettre le financement du nouveau plan stratégique. Explications.
Alors que le Cameroun a fait le pari des taux multiples pour mobiliser 150 milliards de francs CFA, le Gabon a misé, lui, pour le même montant, sur un coupon unique.
À la demande du Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, une session extraordinaire du comité ministériel de l’Umac se tiendra le 7 juin pour trouver une issue à la « situation de blocage » au sein de la banque centrale régionale.
Querelles intestines, polémiques, dysfonctionnements… Ces temps derniers, la Banque des États de l’Afrique centrale a beaucoup fait parler d’elle. Las, la situation a encore empiré depuis la Conférence des chefs d’État de la Cemac de mars, au point de devenir presque intenable. Et dire que le mandat du gouverneur, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, s’achève en janvier 2024…
Plusieurs nouveaux membres du gouvernement de la Banque des États d’Afrique centrale nourrissent des griefs à l’endroit du gouverneur. Parmi eux, le Camerounais Eugène Blaise Nsom, qui a ouvert les hostilités.
Ces derniers mois, les Nigérians se sont rués sur le F CFA. Cette hausse de la demande pourrait perturber la stabilité des agrégats économiques dans les pays concernés.
Le gouverneur tchadien de la BEAC a publié la liste des admissions d’un concours de recrutement controversé, malgré la décision du conseil des ministres de le suspendre. Mais de nouveaux foyers de contestation émergent…
Lors du sommet de Yaoundé du 17 mars, les dirigeants des six États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont recommandé un élargissement, au niveau ministériel, de la réflexion entamée par la banque centrale régionale et la Commission de la Cemac.
Après avoir levé les subventions sur les produits pétroliers, comme l’avait préconisé le Fonds, Yaoundé pourra bénéficier d’un décaissement de 55,2 millions en droits de tirages spéciaux (DTS) de la part de l’institution. Une aide qui tombe à pic pour le pays, impacté par la crise économique.
Le gouverneur tchadien vient d’obtenir un avis favorable du juge communautaire dans la confrontation qui l’oppose à l’argentier centrafricain à propos du controversé dossier du concours de recrutement de la BEAC. Enjeu d’une guerre qui promet d’autres épisodes, la désignation du prochain banquier central.
Le mandat du président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), nommé le 31 octobre 2017, est arrivé à expiration le mois dernier. Mais le changement escompté tarde à se produire. Explications.
Alors que la Banque centrale européenne valide la troisième hausse de ses taux d’intérêt en moins de cinq mois, l’Afrique et la zone CFA en particulier risquent d’en faire les frais. Explications
Afreximbank, avec l’Union africaine et la Zlecaf comme partenaires, veut réduire de 5 milliards de dollars par an le coût des transactions panafricaines. Un projet aussi révolutionnaire que délicat.
La Banque des États de l’Afrique centrale est à nouveau au cœur d’une vive polémique liée au processus de recrutement de ses agents. Accusé de népotisme, le gouverneur tchadien Abbas Mahamat Tolli est dans la tourmente. Jeune Afrique livre les détails de l’affaire.
L’entrepreneur ayant fait fortune dans les cryptomonnaies est désormais poursuivi aux États-Unis, au Canada et bientôt en France. Cadres de la Beac, député en vue, procureur… Plusieurs personnalités sont également visées.
En faisant du bitcoin la monnaie officielle de son pays, le Centrafricain poursuit sa stratégie de confrontation avec son pair français, qui espère lui barrer le chemin vers une nouvelle réélection.
Quatre semaines après que la Centrafrique a adopté le bitcoin comme monnaie de référence au côté du franc CFA, le régulateur bancaire de la zone Cemac met les crypto-actifs « sous surveillance ».
À la demande des pays de la Cemac, révoltés par l’adoption d’une loi sur la cryptomonnaie par Bangui, Abbas Mahamat Tolli a écrit au ministre centrafricain des Finances pour le mettre sous pression.