Scandalisées par l’octroi d’un cours légal aux cryptomonnaies, les autorités financières d’Afrique centrale comptent sévir. Mais le front commun affiché au sein de la BEAC est-il véritablement uni?
Après un bras de fer de cinq ans, la Banque centrale autorise les sociétés extractives à ne lui céder que 35 % des devises en leur possession – contre 70 % pour les banques de la zone Cemac – pour renforcer ses réserves de change.
Au terme d’un long processus, le cadre chevronné de Société générale a été retenu pour diriger la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale. Sa mission : asseoir la visibilité et la crédibilité de la place boursière.
L’engagement des pays membres à conclure de nouveaux accords avec l’institution de Bretton Woods a été acté le 18 août, à Yaoundé. Mais, des points de dissension avec certains pays persistent.
Le gouvernement congolais vole au secours de deux cadres de la banque centrale, sanctionnés pour non-respect des règles de transfert. L’institution défend son indépendance et ses procédures.
La BEAC injecte près d’un milliard d’euros pour racheter les titres publics émis par les pays membres de la Cemac, en proie à la crisé liée au Covid-19.
Pour faire face au coronavirus et à la chute des prix du pétrole, la Banque centrale des six pays membres de la Cemac a décidé de doubler, de 240 milliards à 500 milliards de F CFA (396,4 millions d’euros) les liquidités accordées hebdomadairement aux banques pour appuyer l’économie.
Alors que les principaux États producteurs de la zone – Gabon, Congo et Guinée équatoriale en tête –, avouent leurs incertitudes face à l’avenir, la CEA et la Beac prédisent déjà que la crise du coronavirus sera une catastrophe pour la croissance et les recettes publiques.
L’accès et l’utilisation des devises étrangères en zone Cemac est au cœur d’un dur conflit entre la Banque centrale et les entreprises exportatrices. Peut-il être résolu avant qu’il n’affecte la santé financière de la région ?
Le nouveau code pétrolier gabonais entre en vigueur : il se veut plus attractif pour les entreprises avec, en contrepartie, moins de bénéfices pour l’État. Mais, alors que le pays souhaite recouvrer des rentes pétrolières similaires à celles d’avant la crise de 2014-2015, les opérateurs restent pour le moment réservés.
Au terme d’une négociation avec les banques commerciales, les ministres des Finances et les organisations patronales de la zone monétaire, la BEAC a accepté de satisfaire les demandes de sortie en devises des opérateurs économiques. Mais a aussi posé ses conditions.
En dépit des apaisements de la BEAC, la pénurie de monnaies étrangères est préoccupante. Et les rumeurs de dépréciation du franc CFA de cette zone n’arrangent rien.
Si la BDEAC a bel et bien engagé des réformes pour améliorer sa gouvernance, le FMI s’oppose toujours à la reprise de mesures de soutien en sa faveur par la Banque des États d’Afrique centrale, son actionnaire de référence.
Une double convention de transfert des valeurs mobilières, signée le 22 mars à N’Djamena, a permis aux dépositaires des marchés financiers du Cameroun et de la Cemac de céder la gestion des actions et obligations à la banque centrale. La fusion des régulateurs est effective depuis le 1er mars.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Tous les pays membres de la Cemac ne respectent pas l’obligation d’apporter leurs gains en devises à la Beac, préférant en déposer une partie sur un compte plus rémunérateur à l’étranger. Rompre avec cette pratique pourrait leur permettre de reconstituer leurs réserves de change, préconise le FMI.
Réunis à Paris le 8 octobre dans le cadre de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, les représentants de la France, de la BEAC et le président du comité ministériel de l’Umac se sont prononcés sans nuance en faveur de la suppression des exonérations fiscales au sein de la Cemac pour accroître les ressources intérieures des États membres.
Le taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO) passe de 2,95 à 3,5% au terme du troisième comité de politique monétaire tenu le 31 octobre. La banque centrale prévoit également une amélioration de la croissance économique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Hausse du taux directeur, contrôle accru des changes, arrêt des avances directes aux États… Depuis un an, le nouveau gouverneur de la banque centrale s’efforce de reconstituer les réserves de change de la zone.
En lançant un appel d’offres en février pour recruter une ou des banques pouvant l’aider à structurer son sixième emprunt obligataire, le gouvernement camerounais escomptait une ruée. Las ! À ce jour, aucune offre n’a été reçue.
Le rapport annuel 2016 de la Zone franc publié par la Banque de France fin 2017 a attribué par erreur au Togo une exportation de plus de 15 millions de barils de pétrole en un an. De quoi relancer les spéculations sur une supposée exploitation clandestine de pétrole dans le pays.
Chiffres à l’appui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a balayé le 11 juillet les spéculations entretenues depuis des semaines sur les réseaux sociaux et parfois reprises par des médias.
La Banque centrale des États de l’Afrique centrale tord le cou à la rumeur qui court depuis une semaine selon laquelle elle imprimerait désormais sa propre monnaie.
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) infléchit sa politique monétaire, en relevant son taux directeur de 50 points de base, au terme de son premier comité de politique monétaire de l’année, tenu le 22 mars. Une première depuis 2008.
Parmi les nouveaux visages incontournables de la Cemac, le tchadien Abbas Mahamat Tolli hérite d’un poste d’autant plus important que la récession économique de la zone ne fait que commencer.
Estimant la situation macro économique et financière de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac) suffisamment préoccupante, le président camerounais Paul Biya a organisé, le 23 décembre, une conférence extraordinaire de cette organisation sous-régionale appartenant à la zone franc.
Sa nomination officielle n’est plus qu’une formalité : le Tchadien prendra la tête de la Banque des États de l’Afrique centrale en janvier 2017, pour le plus grand plaisir d’Idriss Déby Itno.