Abbas Mahamat Tolli a été adoubé le samedi 30 juillet, à Malabo, lors d’une conférence extraordinaire des chefs d’Etat de la Cemac. Il prendra son poste de gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) en janvier 2017 et sera secondé par le Camerounais Dieudonné Evou Mekou, patron de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), désigné vice-gouverneur.
Selon les informations de Jeune Afrique, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) va distribuer plusieurs dizaines de milliards de F CFA de dividendes à ses actionnaires.
La Banque Centrale des États de l’Afrique Centrale (BEAC) a abaissé de 50% le taux des réserves obligatoires applicable aux banques commerciales, le 6 avril. Cette décision prise lors d’un comité de politique monétaire extraordinaire réjouit les établissements de crédit.
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) est parvenue à dégager son résultat net le plus important depuis sa fondation en 1972. Un record dû à une cession d’obligations faiblement rémunérées auprès du Trésor français et qui ont été remises sur marché, a appris « Jeune Afrique »
La Banque centrale confirme la persistance cette année du ralentissement de l’activité au sein des six pays membres, mais maintient son taux directeur inchangé, au terme de la première session de son comité de politique monétaire, le 21 mars.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale ramène de 4,2% à 2,8% sa prévision de croissance pour la zone Cemac en 2015.
Conséquence d’une conjoncture pétrolière morose et de l’insécurité autour du lac Tchad et en Centrafrique.
Le Comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a décidé, le 8 juillet, de réduire le taux d’intérêt des appels d’offres de 30 points de base, c’est la troisième baisse en une année.
La Banque des États de l’Afrique centrale a enregistré un bénéfice de 18 milliards de F CFA en 2013. Un résultat dû à l’accroissement des placements des réserves de change et aux efforts de gouvernance entrepris depuis 2010. En quatre ans, la BEAC a engrangé 67 milliards de F CFA de bénéfices.
Le recul du taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO) d’un quart de point est une réponse au ralentissement de l’activité dans la zone. De 5,8% en 2012, le taux de croissance tomberait à 2,6% cette année.
La BEAC révise de 5,8% à 4,1% la prévision de croissance pour la zone. Un écart dû à la chute de la production pétrolière en Guinée équatoriale et à une diminution des investissements publics dans ce pays ainsi qu’au Congo et au Tchad.
Trois ans après la révélation des détournements à la Banque des États de l’Afrique centrale, une seule personne a été condamnée. Pas un franc n’a été remboursé. Le préjudice s’élevait tout de même à 30 millions d’euros.
Les autorités bancaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale envisagent de reprendre les échanges de francs CFA que la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) avait unilatéralement suspendus depuis vingt ans.
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) fête à Malabo, le 23 novembre, son 40e anniversaire. L’occasion pour les participants de discuter au cours d’un symposium des perspectives de l’intégration monétaire.
Les six chefs d’État de la région ne chômeront pas lors de leur sommet à Brazzaville, le 24 juillet. Outre l’épineux dossier de la présidence de la Commission, ils devraient aussi s’intéresser à la gestion de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale, qui soulève bien des questions.
Rigueur budgétaire, contrôle, transparence, prudence… Depuis le scandale qui l’a ébranlée en 2009, la Banque des États de l’Afrique centrale a revu son code de conduite. Cela n’empêche pas l’Afrique centrale de connaître une nouvelle affaire de mauvaise gouvernance.
Jean-Pierre Oyiba et Philibert Andzembe veulent être blanchis des soupçons de corruption qui pesent sur eux et, surtout, obtenir de l’argent. Ils envisagent de demander des réparations à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).
Le 17 janvier 2010, les chefs d’État de la Communauté Économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) s’engageaient à faire toute la lumière sur les 31 millions d’euros détournés au sein de la banque centrale. Un an après, que fait la justice ?
Le 17 janvier 2010, l’Équato-Guinéen Lucas Abaga Nchama était désigné à la surprise générale gouverneur de la Beac par les six chefs d’État de la Cemac, réunis à Bangui (Centrafrique). Il y avait urgence. L’institution était en crise à la suite des révélations par Jeune Afrique, en septembre 2009, de détournements orchestrés depuis le bureau parisien de la banque centrale pour un montant de 31 millions d’euros. Un an après sa nomination, Abaga Nchama réalise pour la première fois un bilan de son action. Interview.
Par la voix de son avocat, le président gabonais Ali Bongo, fils de feu Omar Bongo Ondimba, a formellement rejeté les soupçons de malversations à la BEAC qui pèsent sur son père depuis la révélation par WikiLeaks d’un mémo d’une chancellerie des États-Unis au Cameroun.
Depuis la fin de mai, dans la plus grande discrétion, le Fonds monétaire international a suspendu ses décaissements aux États membres de la Cemac. Motif : des dysfonctionnements dans la gouvernance de la Banque centrale.
Chasse gardée du Gabon depuis des décennies, la gouvernance de la Banque des États de l’Afrique centrale, secouée par de récents scandales, sera désormais rotative. Et c’est la Guinée équatoriale qui ouvre le bal.
Lors de leur sommet extraordinaire qui s’est ouvert à Brazzaville, lundi 7 juin, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont procédé à de nouvelles nominations. Objectif : « remédier » aux dysfonctionnements de la Beac.
L’Equato-Guinéen Lucas Abaga Nchama a choisi le Gabon pour sa première visite officielle. Ce pays pilotais depuis 36 ans la Beac, récemment affectée par la révélation de scandales financiers.
Le gabonais Philibert Andzembé a été remplacé par l’équato-guinéen Lucas Abaga Nchama à la tête de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), lors du sommet de la Cémac à Bangui. Le poste, traditionnellement occupé par un gabonais depuis 1973, fera désormais l’objet d’une rotation entre les Etats membres.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) veut déterminer si les malversations révélées par Jeune Afrique constituent bien un « évènement isolé », comme l’avait assuré son gouverneur, Philibert Andzembé. Elle a lancé un appel d’offre pour la réalisation d’un audit.