Un gouverneur qui refuse de démissionner, des inculpés qui circulent en liberté, des chefs d’État qui peinent à s’entendre. Décidément, le scandale révélé par Jeune Afrique n’a pas fini de faire des vagues.
Le directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo, investi le 16 octobre, a annoncé lundi qu’il se « déchargeait de ses fonctions » pour se défendre d’accusations dans le scandale des détournements (25 millions d’euros) à la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC).
Le gabonais Philibert Andzembé sera maintenu au poste de gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), en dépit de son rappel par le Gabon après la découverte de malversations et d’importantes pertes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
Philibert Andzembé, le gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC) a admis que 15 milliards de FCFA ont été détournés au bureau parisien de la Banque entre 2000 et 2008, confirmant ainsi les informations publiées dans Jeune Afrique.
Trente millions d’euros (19 milliards de F CFA) au minimum ont été détournés au bureau extérieur de Paris de la Banque des États de l’Afrique centrale entre 2004 et 2008. Comment ? par qui ? et pour le compte de qui ? Révélations sur un scandale.
Entre 2004 et 2008, trente millions d’euros (dix-neuf milliards de francs CFA) au minimum ont été détournés au sein du bureau de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) à Paris. Une enquête exclusive de la rédaction de Jeune Afrique révèle les dessous de ce scandale.
La perte de 16,4 milliards de F CFA par la Banque centrale remet à l’ordre du jour la bataille pour la répartition des postes au sein de l’institution.
Un placement « toxique » de 500 millions d’euros auprès de la Société générale tourne au fiasco. Le gouverneur est montré du doigt. Mais c’est la gestion de toute l’institution qui est mise en cause.