Le président russe, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est attendu à Johannesburg lors du sommet des Brics. Signataire du statut de Rome, l’Afrique du Sud a en théorie l’obligation de l’arrêter.
La tentative de rébellion du groupe paramilitaire Wagner contre Moscou donne à réfléchir aux militants prorusses du continent. Mais tous n’ont pas la même marge de manœuvre.
Les ministres des Affaires étrangères du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud sont réunis au Cap pour préparer le prochain sommet des chefs d’État et relancer les ambitions du groupe.
Églises, hauts conseils islamiques, pouvoirs en quête de légitimité, nostalgiques de l’ordre moral colonial, « nouveaux panafricains »… Tel est, sur le continent, l’attelage hétéroclite uni par un même rejet de l’homosexualité.
Le porte-parole du président sud-africain vient de reconnaître que l’organisation du prochain sommet des Brics est perturbée par le mandat d’arrêt émis, par la CPI, contre Vladimir Poutine.