La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) regroupe quinze pays de la région. Elle a été établie par le traité de Lagos le 28 mai 1975. Son objectif est de créer une union économique des pays ouest-africains. Le siège de la Cedeao se trouve à Abuja, au Nigeria, et elle compte 15 États-membres (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo)
Les dirigeants de la compagnie publique algérienne d’électricité et de gaz ont rencontré les dirigeants de l’Arrec, le régulateur ouest-africain de l’électricité. L’Algérie, qui produit plus de courant qu’elle n’en consomme, montre ainsi l’exemple tout en s’offrant un débouché potentiel en dehors des frontières de l’Afrique du Nord.
Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré à la presse, samedi 13 juillet, vouloir discuter avec « sérénité » de la présence militaire française au Sénégal et poursuivre ses discussions de médiateur entre la Cedeao et l’Alliance des États du Sahel.
Réunis le 6 juillet à Niamey, à la veille du sommet de l’organisation sous-régionale, les dirigeants du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont franchi une nouvelle étape dans la coopération entre leurs pays. Objectif : unir leurs efforts sur le plan diplomatique, mais aussi et surtout sécuritaire.
À l’occasion du sommet de la Cedeao, la mise en place de l’eco, la monnaie unique censée entrer en vigueur en 2027, semble avoir été relancée. Rien n’indique cependant que le calendrier sera effectivement respecté.
Réunis pour la première fois en sommet, les trois dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont créé, depuis Niamey, une confédération qui résonne comme un camouflet à une Cedeao qui espère toujours une réconciliation.
Abdourahamane Tiani a affirmé samedi que le peuple du Niger, ainsi que ceux du Burkina et du Mali voisins, avaient « irrévocablement tourné le dos à la Cedeao », en ouverture, à Niamey, du premier sommet réunissant les leaders des trois pays sahéliens.
Entre les chefs d’État béninois et nigérien, les tensions vont crescendo. D’abord diplomatique, la brouille a gagné les domaines économique, sécuritaire et judiciaire.
Fraîchement prolongé, le régime militaire du Burkinabè Ibrahim Traoré pourra désormais se maintenir jusqu’en 2029. Du Burkina Faso au Niger, en passant par le Mali et la Guinée, état des lieux, en infographies, de ces transitions sans cesse rallongées.
Le chef de l’État sénégalais s’est rendu au Mali et au Burkina Faso, deux États qui ont quitté la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest pour fonder l’Alliance des États du Sahel.
Le président sénégalais rencontre ce jeudi 30 mai ses homologues malien et burkinabè, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, qu’il espère ramener dans le giron de la communauté régionale ouest-africaine.
Le président sénégalais se rend pour la première fois dans un pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il pourrait jouer le rôle de médiateur entre celle-ci et l’organisation ouest-africaine.
Dans une région où crises politiques et sécuritaires se succèdent, la transition vers des régimes parlementaires apparaît comme un palliatif au régime présidentiel qui, lui, pousse à une concentration des pouvoirs dommageable pour la stabilité et la prospérité des États.
Le président du Sénégal poursuit sa tournée régionale : il s’est rendu vendredi 17 mai à Accra, où son homologue ghanéen lui a demandé de jouer un rôle dans la résolution de la crise régionale avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Le Nigeria et le Sénégal se sont engagés à promouvoir la démocratie en Afrique de l’Ouest, lors de la première visite officielle du nouveau président sénégalais au Nigeria.
Les trois organisations internationales ont salué le bon déroulé du scrutin. Les Togolais étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés et conseillers régionaux, après l’adoption contestée d’une nouvelle Constitution.
L’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal ouvre sans conteste un nouveau chapitre de l’histoire du pays. Mais pas que. Par ses répercussions, le raz-de-marée qui l’a porté au pouvoir pourrait également annoncer un tournant pour la région entière.
Depuis qu’elle a été adoptée par les députés le 25 mars, la nouvelle Constitution provoque des remous. L’opposition craint qu’elle ne permette au président Faure Essozimna Gnassingbé de rester au pouvoir.
À Lomé depuis le 15 avril en « mission d’information », les envoyés d’Omar Alieu Touray ont rencontré toutes les parties engagées dans le processus électoral, y compris les opposants à la révision constitutionnelle. Mais pas, jusqu’à ce jour, le président Faure Essozimna Gnassingbé.
L’opposition togolaise dénonce l’adoption d’une nouvelle Constitution qui permettrait, selon elle, au président Gnassingbé de se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible.
Avec les velléités sécessionnistes de l’Alliance des États du Sahel, l’inflation à deux chiffres qui frappe le Ghana et le Nigeria, et les dettes publiques qui atteignent des sommets, l’entrée en vigueur en 2027 de la monnaie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest semble compromise.
Ces derniers mois, vingt-trois devises du continent ont affiché leur plus bas historique face au dollar américain. Très forte inflation, chute des investissements, remise en question de la monnaie de la Cedeao… Les conséquences sont multiples.
Pendant deux jours à Lomé, l’Afrique de l’Ouest a cherché comment renouveler l’engouement des investisseurs pour une région chahutée. Voici les trois points à retenir de ce rendez-vous.
Les missions d’observation déployées au Sénégal par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne ont loué le bon déroulement du scrutin présidentiel, remporté dimanche 24 mars par l’opposant Bassirou Diomaye Faye.
Amputée de près d’un quart de son portefeuille depuis le départ de l’Alliance des États du Sahel, la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao n’en poursuit pas moins sa transformation avec de nouveaux projets d’envergure.
Une attaque contre l’armée nigérienne a coûté la vie cette semaine à 23 soldats dans une région proche du Burkina Faso et du Mali. Un deuil national de trois jours a été décrété.
Trois organisations de défense des droits humains ont saisi la Cour de justice de la Cedeao après que le Conseil d’État ivoirien s’est déclaré incompétent pour statuer sur leur recours portant sur l’amnistie, en 2018, de détenus accusés de crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011.
Dans son programme paru le 9 mars dernier, la coalition Diomaye président annonçait la mise en œuvre d’une réforme monétaire qui permettrait au Sénégal de se doter de sa propre monnaie. Mais lors d’une récente conférence de presse, Ousmane Sonko a souhaité nuancer sa position.