La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a été établie par un traité signé à N’Djaména, au Tchad, le 16 mars 1994. Elle a pour objectif principal la création d’un marché commun africain dans la sous-région. Son siège est situé à Bangui (Centrafrique) et elle compte 6 États-membres (Cameroun, Centrafrique, République du Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Poussée par le Tchad qui s’estime lésé dans le dernier jeu de chaises musicales de la zone Cemac, la commission vient d’esquisser quatre scénarios pour réadapter cette répartition des postes. Avec deux maîtres-mots : équilibre et équité.
Un rapport du comité des rémunérations de la Banque centrale suggérant une hausse des émoluments des membres du gouvernement – à l’exception du gouverneur – vient d’être retoqué par le conseil d’administration. Explications.
La dépréciation de la majorité des monnaies du continent s’accompagne d’une chute des investissements étrangers. La relative stabilité de la monnaie de l’Uemoa et de la Cemac en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale pourrait profiter à leurs pays membres.
Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema compte lancer des émissions obligataires pour 570 milliards de F CFA. Une première sur le marché financier régional qui risque de se heurter au principe de réalité.
Alors que les chefs d’État de la Cemac viennent d’élire le nouveau gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique centrale (BEAC), ils peinent à s’entendre sur le remplaçant de Maurice Christian Ouanzin, secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale.
Pur produit de la banque centrale, ce proche du président centrafricain a été porté à la tête de la banque centrale le 9 février par les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Il avait fait acte de candidature.
Nommé ministre des Comptes publics au sein du gouvernement de la transition dirigée par Brice Clotaire Oligui Nguema, l’ancien ministre du Budget d’Omar Bongo, partisan de la fin des « gaspillages », défend un budget plus rigoureux et plus social que le pouvoir précédent.
De hauts responsables de la Cemac étaient réunis à Paris les 28 et 29 novembre pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Ils assurent avoir réussi à mobiliser 9,2 milliards d’euros, soit un peu plus qu’escompté, notamment grâce au soutien des Émirats arabes unis.
Le nouveau président de la Commission de la Cemac s’est fixé un objectif : faire de l’intégration régionale un pilier de la relance économique en Afrique centrale. Mais la route est encore (très) longue.
Jeune Afrique a pris connaissance d’un rapport du cabinet Performances, qui a audité la gouvernance de la dernière administration et mis au jour une mauvaise gestion des ressources de l’institution. Les faits relevés devraient déclencher des actions en justice, sous l’égide des ministres de l’Économie de la zone.
Alors que les autorités des pays membres s’apprêtent à nommer le nouveau gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale, l’institution peine à organiser la sortie du franc CFA. Or il y a urgence, selon Djimadoum Mandekor.
Alors que Brazzaville semble garder la tête hors de l’eau, il reste pourtant fort à faire. C’est du moins ce qui ressort du dernier rapport de Moody’s Investors Service qui a maintenu la note du Congo à « Caa2 » avec une « perspective stable ».
Le Centre d’innovation et de recherche pour le développement (CIRD) a organisé fin octobre, à Conakry, un colloque pour célébrer le soixantième anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Sa fondatrice, Safiatou Diallo, revient sur les enjeux actuels du panafricanisme.
La gestion des primes et des caisses d’avance par la nouvelle équipe dirigeante de la Commission, présidée par Baltasar Engonga Edjo’o, est montée en épingle par les proches de son prédécesseur, au moment où le cabinet d’audit s’apprête à livrer ses conclusions sur la gestion passée.
Le très remuant et controversé ministre burkinabè Bassolma Bazié a jeté un pavé dans la marre à la tribune des Nations unies en s’invitant dans le débat aussi bien économique que politique sur le franc CFA qu’il dénonce comme une monnaie coloniale.
Un an après sa nomination, le ministre congolais de l’Économie et des Finances dresse un premier bilan de son action. Au moment où le FMI confirme son soutien au programme en cours.
Les chefs d’État de la Cemac doivent désigner le futur banquier central, en janvier au plus tard. Un choix qui incombe au Centrafricain Faustin-Archange Touadera, déjà courtisé par certains. Passage en revue des six potentiels prétendants.
Dans le sillage du coup d’État du 30 août dernier, le Gabon – désormais en terrain instable – attire l’attention vigilante des agences de notation. Fitch Ratings vient de mettre le pays sous « surveillance » accrue.
L’Équato-Guinéen Baltasar Engonga Edjo’o, nouveau président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, profite d’un audit en cours pour redéployer et sanctionner des proches de son prédécesseur, le Gabonais Daniel Ona Ondo. Révélations.
Le Congo s’est résolu à diminuer de 30 % ses aides aux carburants, comme l’exigeait le FMI. Une manne que Brazzaville devrait investir dans les dépenses sociales.
L’essor des start-up tech, moteur des économies continentales, pousse les États à se doter de législations protégeant les données personnelles. Une pratique pour laquelle le rôle des avocats se révèle crucial.
Malgré l’urgence, la construction de routes, barrages et ports patine sur le continent. Pour combler ce déficit d’infrastructures, banques de développement et secteur privé plébiscitent les partenariats public-privé.
Privé de son unique raffinerie et confronté à une légère baisse de sa production d’or noir, Yaoundé veut importer 660 000 tonnes de pétrole raffiné pour approvisionner le marché local.
L’emprunt obligataire émis par le Cameroun est une réussite. Mais les souscripteurs, banques en tête, ont largement boudé les tranches aux maturités les plus longues. Analyse.
Au Gabon, l’ancien Premier ministre se présente pour la deuxième fois au scrutin présidentiel face à Ali Bongo Ondimba. Ce technocrate propose un programme qui lui ressemble, tourné vers l’économie. Et promet un nouveau départ pour le pays.
Jusque-là directeur de l’exploitation du groupe BGFIBank, Dimitri Ndjebi vient d’être désigné nouveau directeur général de la filiale gabonaise après la démission de son prédécesseur.
Lieutenant de Faustin-Archange Touadéra en Centrafrique, l’ancien prêtre vient de prendre la tête du parlement de la Cemac. L’homme, que l’on dit pro-russe, proche de Wagner et plein d’ambition, est de plus en plus incontournable.
Querelles intestines, polémiques, dysfonctionnements… Ces temps derniers, la Banque des États de l’Afrique centrale a beaucoup fait parler d’elle. Las, la situation a encore empiré depuis la Conférence des chefs d’État de la Cemac de mars, au point de devenir presque intenable. Et dire que le mandat du gouverneur, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, s’achève en janvier 2024…