La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a été établie par un traité signé à N’Djaména, au Tchad, le 16 mars 1994. Elle a pour objectif principal la création d’un marché commun africain dans la sous-région. Son siège est situé à Bangui (Centrafrique) et elle compte 6 États-membres (Cameroun, Centrafrique, République du Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Une délégation du FMI est présente à Brazzaville depuis le 3 avril afin de poursuivre ses négociations avec le gouvernement congolais. Si les deux parties arrivent à un accord, le pays, très endetté, pourrait bénéficier bientôt d’un programme d’appui de l’institution, avec plusieurs centaines de millions de dollars à la clé. Mais tous les obstacles sont loin d’être levés. Lucie Villa, économiste chez Moody’s, revient pour Jeune Afrique sur les différents scénarios possibles.
Le 23 mars, les représentants de la République centrafricaine ont boycotté la réunion de la Cemac. Objectif de ce mouvement d’humeur : protester contre le retour à Malabo du siège de l’institution.
Facinet Sylla, économiste et ancien directeur de la banque centrale de Guinée, plaide pour une monnaie commune dépouillée des poids symboliques que sont son nom et la présence d’officiels français au sein de ses instances de gouvernance.
Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, la cure d’austérité qui se poursuit, suite à la chute des réserves de change de ses pays membres.
Les prévisions de la Banque mondiale, publiées mardi, indiquent qu’une reprise modeste est en cours en Afrique subsaharienne, avec 3,2 % de croissance en 2018, même si les risques d’une baisse restent importants.
Pour le ministre congolais de l’Économie, les États africains doivent s’atteler à bâtir de vraies économies compétitives, plutôt que de se préoccuper de disposer chacun de sa monnaie. Ce qui ne l’empêche pas de suggérer des évolutions dans la politique monétaire de la zone CFA, notamment le passage de la fixité par rapport à l’euro à une flexibilité contrôlée.
Le Cameroun a engagé des actions pour essayer de garder son économie à flot. Néanmoins, les enjeux de l’année à venir, notamment électoraux, constituent des facteurs d’instabilité à surveiller.
Alors que le spectre d’une dévaluation du franc CFA dans la zone Cemac agite la sphère politique et économique depuis un an, l’agence de notation Standard & Poor’s s’est penchée sur les conséquences qu’aurait une telle décision à l’échelle des deux zones franc CFA.
Avant de prendre les rênes d’Oragroup, en juillet 2016, Binta Touré Ndoye a occupé pendant un an le poste de DG adjointe, entamant un travail de renforcement des fondamentaux et d’harmonisation des procédures. Des efforts payants. Le produit net bancaire de la banque a pour la première fois dépassé la barre symbolique des 100 milliards de F CFA (environ 152 millions d’euros) à la fin de 2016. Ancienne dirigeante d’Ecobank, la Malienne répond aux questions de JA.
Régis Immongault Tatangani, ministre gabonais de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Touché de plein fouet par la chute des cours de l’or noir, le Gabon s’évertue à diversifier son économie. Si les raisons d’être optimiste sont nombreuses, le chemin pour sortir du marasme s’annonce encore long.
Alors que la libre-circulation dans la sous-région a récemment été actée par les chefs d’États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le Gabon a en parallèle lancé une opération pour optimiser ses recettes douanières, tout en renforçant le contrôle aux frontières.
La Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) a « pris acte » mardi de la ratification fin octobre, par tous les États membres, de l’accord de 2013 sur la libre circulation des personnes dans la sous-région, mettant fin à des négociations laborieuses entamées il y a plus de quinze ans.
Prévu le 30 octobre prochain à N’djamena, au Tchad, le prochain sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) tentera de relancer une communauté régionale en panne.
Le Gabon a entériné jeudi dernier la suppression des visas pour les ressortissants de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac), fruit de l’accord conclu en 2013 sur la libre circulation en Afrique centrale, ont annoncé les autorités vendredi.
Après le Tchad début août, la Centrafrique vient à son tour de supprimer les visas d’entrée sur son territoire pour les ressortissants de la zone Cemac.
L’aide du FMI ne suffira pas à relancer les économies de la zone. Nouvelles sources de financement, recettes fiscales, diversification… JA fait le tour des réformes à engager d’urgence pour renouer avec la croissance.
Alors que N’Djamena va tenter de collecter 3 milliards d’euros à Paris début septembre, le ministre tchadien de l’Économie et de la Planification du développement défend les efforts engagés par le pays pour relancer son économie.
Dans sa dernière lettre d’Afrique centrale, la direction du Trésor français étudie les éventuels changements structurels dans les économies de la zone Cemac qui pourraient tirer la croissance économique. Des changements trop légers pour permettre une vraie « émergence », de l’avis des experts qui ont rédigé le rapport.
Chiffres à l’appui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a balayé le 11 juillet les spéculations entretenues depuis des semaines sur les réseaux sociaux et parfois reprises par des médias.
Alors qu’il s’apprête à céder son fauteuil en août, Pierre Moussa, le président la Cemac (Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale), « cadeaute » ses collaborateurs. Lors du dernier sommet de l’organisation, en février, l’ancien ministre congolais avait essayé de convaincre les chefs d’État de le maintenir à son poste. En vain.
Le dernier message « africain » de François Hollande n’a pas été des plus amènes. Mi-avril, celui qui était encore le chef de l’État français a écrit à plusieurs de ses homologues d’Afrique centrale – dont le Camerounais Paul Biya et le Congolais Denis Sassou Nguesso – pour leur conseiller de conclure au plus vite un accord avec le FMI.
Depuis la fin de son mandat de commissaire de l’Union africaine au Commerce et à l’Industrie, il y a quelques jours, la Tchadienne Fatima Haram Acyl n’a pas chômé.
Après de deux années passées à diriger le Gabon en tant que Premier ministre, le nouveau président de la Commission de la Cemac va se pencher sur des dossiers d’envergure, comme la lutte contre corruption et la libre circulation des personnes.
Parmi les nouveaux visages incontournables de la Cemac, le tchadien Abbas Mahamat Tolli hérite d’un poste d’autant plus important que la récession économique de la zone ne fait que commencer.
Pour la Standard Chartered Bank, l’avenir de la Cemac dépend en grande partie de l’ampleur des ajustements qui seront mis en œuvre au Congo et en Guinée équatoriale.
Fragilisés par la chute des cours du pétrole, les États d’Afrique centrale se voient contraints de frapper à nouveau à la porte du FMI. Ajustements structurels, orthodoxie financière…les mauvais souvenirs des années 1980 refont surface. La potion sera-t-elle aussi amère cette fois-ci ?
Morne plaine sur le front des négociations portant sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac). En Guinée équatoriale, mi-février, les rumeurs d’un abandon sine die des discussions allaient bon train. Ce que conteste la Commission européenne, qui propose d’élargir l’accord camerounais déjà existant.