La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a été établie par un traité signé à N’Djaména, au Tchad, le 16 mars 1994. Elle a pour objectif principal la création d’un marché commun africain dans la sous-région. Son siège est situé à Bangui (Centrafrique) et elle compte 6 États-membres (Cameroun, Centrafrique, République du Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Alors qu’elle fête son vingtième anniversaire, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), relocalisée de Bangui à Libreville, au Gabon, subit de plein fouet la crise centrafricaine. Son avenir semble plus que jamais incertain…
Après le refus de Malabo d’appliquer l’accord de libre circulation, les ministres de l’Intérieur des pays de la communauté économique de l’Afrique centrale ont tenu une réunion de crise à Libreville.
Rien ne va plus à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. La Guinée équatoriale a décidé de ne pas appliquer l’accord de libre circulation des personnes et des biens signé en juin. Un mauvais coup pour l’intégration régionale.
L’intégration régionale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale avance difficilement. À la tête de l’institution depuis un an, le Congolais Pierre Moussa souligne néanmoins les progrès accomplis.
Dénouement sans surprise, le 25 juillet, pour le sommet des chefs d’État d’Afrique centrale : le président de la commission de l’organisation sous-régionale n’a pas été reconduit dans ses fonctions. Retour sur un camouflet.
Le sommet des chefs d’État de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Tchad) s’est achevé à Brazzaville, mercredi 25 juillet, par un dénouement attendu. Fortement décrié pour sa gouvernance à la tête de la Commission de l’organisation régionale, le Camerounais Antoine Ntsimi a annoncé qu’il ne se représenterait pas pour un second mandat. Un Congolais devrait lui succéder.
L’Union européenne peine à résoudre les problèmes liés à la dette grecque et voit sa monnaie se déprécier face au dollar. Deux économistes, Vera Songwe et Ludovic Subran, en analysent les conséquences pour les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale membres de la zone franc CFA.
Mis en cause pour sa gestion de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le président de la Commission, Antoine Ntsimi Menye, dénonce une conjuration contre sa personne. Hélas pour lui, de nombreux éléments ne plaident pas en sa faveur.
Air Cemac, passeport unique, fusion des Bourses… La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale semble avoir fait sienne la fameuse devise « Il est urgent de ne rien faire ».
À quelques semaines de son sommet à Brazzaville, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui regroupe six pays de la région, traverse une crise profonde. Enquête et révélations sur l’homme au coeur de ce malaise : le Camerounais Antoine Ntsimi, président de la Commission.
Dans son numéro 2673 en kiosque du 1er au 7 avril, Jeune Afrique enquête sur la gestion financière pour le moins relâchée de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Son président, le Camerounais Antoine Louis Ntsimi Menye, est la figure centrale de cette affaire.
Les membres de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont-ils sur le départ ? La rumeur continue de courir au siège de l’institution, à Bangui.
Conflits territoriaux, rivalités au sommet, intégration régionale en panne… les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont bien du mal à avancer ensemble.