Recherché par la justice de son pays, ce militant de la gauche malienne a choisi l’exil afin d’échapper à ce qu’il qualifie d’« assassinat politique prémédité ». Pour Jeune Afrique, il évoque le régime de transition d’Assimi Goïta, ses ambitions politiques et ses aspirations révolutionnaires nullement entravées.
Il y a huit ans jour pour jour, le 15 mai 2015, le gouvernement malien signait l’accord de paix d’Alger qui mettait fin aux hostilités avec les rebelles indépendantistes du Nord. Depuis, son application semble au point mort et les relations entre les parties signataires sont au plus bas.
Alors que « la situation est en train d’échapper à tout contrôle » au Mali, selon un porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, Alger et Bamako ont réaffirmé, jeudi 27 avril, leur volonté de mettre en œuvre l’accord signé entre les anciens rebelles touaregs et le gouvernement malien en 2015.
Au Mali, l’armée dit avoir arrêté douze « terroristes » dans le nord-est du pays. Mais la Coordination des mouvements de l’Azawad affirme qu’il y a méprise et que les personnes interpellées sont issues de ses rangs.
Ce 6 avril, les anciens groupes rebelles du Nord fêtent en grande pompe le onzième anniversaire de leur indépendance symbolique. De quoi irriter un peu plus la junte au pouvoir à Bamako, avec laquelle les relations sont déjà très dégradées.
Bras de fer avec les autorités de Bamako, avenir de l’accord de paix, liens avec Iyad ag Ghali… Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole de la principale coalition de mouvements signataires, répond aux questions de Jeune Afrique.
Au Mali, six mois après le départ des Français de Barkhane, Assimi Goïta et les Fama multiplient les communiqués de victoire. Entre propagande et réalités de terrain, enquête sur une grande muette en proie au doute.
Le courrier, adressé par les autorités maliennes à l’Algérie, dénonce les « violations » de l’accord par les anciens rebelles du Nord et la passivité de la médiation internationale.
Le 26 février, le président algérien a reçu d’anciens rebelles signataires de l’accord de paix d’Alger. Il a réaffirmé l’engagement de son pays pour sortir de « l’impasse » dans le processus de paix malien.
Après plusieurs mois de tensions, le dialogue est rompu entre le gouvernement malien et les rebelles indépendantistes de la CMA. Malgré les efforts de la médiation internationale, l’accord de paix d’Alger est au bord de l’implosion.
Les trois entités réunies au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont annoncé leur fusion ce mercredi 8 février. Une décision hautement symbolique, alors que le dialogue avec le gouvernement d’Assimi Goïta semble rompu.
Alors que les relations entre les anciens rebelles et le gouvernement malien se sont fortement dégradées, l’Algérie s’active pour ramener tous les protagonistes à la table des négociations.
Réclamée par les ex-rebelles du Nord, l’option d’une réunion des parties prenantes de l’accord de paix à Alger vient d’être rejetée par le Mali. Et ce, malgré le lobbying algérien.
Déplorant « l’inertie » du gouvernement dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, la CMA et la Plateforme demandent l’intervention de la médiation internationale dirigée par l’Algérie.
La Coordination des Mouvements de l’Azawad sollicite de l’Algérie et des autres médiateurs internationaux une « réunion d’urgence » dans un « lieu neutre », pour examiner l’accord pour la paix dans le nord du Mali dont elle a dénoncé récemment « la déliquescence ».
La Coordination des mouvements de l’Azawad dénonce la « déliquescence » de l’accord d’Alger et appelle ses garants internationaux à « éviter une rupture définitive » entre ses parties.
Dans la région de Ménaka, les affrontements se poursuivent entre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) d’Iyad Ag Ghali et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Le premier a reçu le soutien de plusieurs groupes armés touaregs, signataires des accords d’Alger.
Figure centrale de la rébellion touareg de 2012, le secrétaire général du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) a repris, le 17 juillet, la présidence tournante de la CMA, coalition de mouvements signataires de l’accord d’Alger, succédant à Bilal Ag Acherif.
Depuis son bastion de Kidal, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a déploré, les 16 et 17 juillet, « l’abandon » de la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger signé en 2015.
Tandis que la Coordination des mouvements de l’Azawad s’inquiète de « l’abandon de la mise en œuvre de l’accord » d’Alger, le dialogue semble plus que jamais rompu avec Bamako. Entretien avec Ferdaous Bouhlel, chercheuse spécialiste du Sahel.
L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali est un dossier brûlant pour les autorités de la transition. Pour certains, ce texte signé en 2015 consacre la partition du pays. Pour d’autres, il apporte des solutions à la crise politique que celui-ci traverse depuis 2012.
Ce 10 février, le premier bataillon de l’armée malienne reconstituée s’apprête à entrer dans Kidal, ville du nord-est du Mali demeurée longtemps sous le contrôle des anciens groupes rebelles.
Le dialogue censé aboutir à des réformes institutionnelles et Constitutionnelles et accélérer la mise en œuvre de l’Accord de paix a débuté dans plusieurs communes en début de semaine. Inédit dans sa forme, dont l’objectif est de remonter les doléances au plus près du terrain, il est cependant déjà la cible de nombreuses critiques.
Selon l’AFP, le gouvernement et les groupes armés signataires de l’accord d’Alger ont relancé le processus de paix au Mali avec la conclusion d’un nouveau calendrier d’application de l’accord, deux ans après sa signature.
Les ex-rebelles maliens, qui boycottaient la « Conférence d’entente nationale » ouverte lundi à Bamako, ont rejoint mardi les participants aux travaux après avoir obtenu des assurances sur la poursuite des discussions au-delà de la date fixée pour cette réunion.
Le 8 octobre, Cheikh Ag Aoussa, chef militaire et figure majeure du HCUA, était tué dans l’explosion de sa voiture à Kidal. Une semaine après, de nombreuses questions entourent toujours les circonstances exactes de sa mort.
Le gouvernement malien a exprimé dimanche sa « tristesse » après la mort « accidentelle » du chef militaire de l’ex-rébellion dans une explosion, à Kidal.
De nouveaux combats ont éclaté mardi dans le nord du Mali près de Kidal entre des hommes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, à dominante touareg) et d’autres du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), un mouvement de la Plateforme, la coalition pro-gouvernementale.
Le dossier du général Ag Gamou ne semble pas perçu de la même manière par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et par certains hauts-gradés. Une mésentente qui a récemment causé le limogeage du chef d’état-major des armées. Explications.
Nina Wallet Intalou, la nouvelle ministre malienne de l’Artisanat et du Tourisme, est l’une des cadres du MNLA. Sa nomination a suscité beaucoup de réactions à Bamako. Interview.