Une nouvelle fois, rien ne va plus à Kidal où la CMA et le Gatia s’opposent au sujet de l’application de l’accord de paix. Une réunion de médiation doit avoir lieu à Niamey à partir de lundi. Explications.
Pour la première fois depuis le déclenchement de la rébellion touarègue en 2012, Bilal Ag Acherif, le secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), s’est rendu à Bamako le 20 juin dernier et y est resté plus d’une semaine.
Le 20 juin 2015, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) paraphait l’accord de paix baptisé « Accord d’Alger », à Bamako. Une victoire sur le papier pour un Mali en guerre depuis la fin 2012 contre des groupes terroristes et rebelles. Un an plus tard, faut-il fêter cet accord ?
Alors que le processus de Démobilisation, désarmement et réintégration (DDR), piétine encore à cause d’une divergence entre les mouvements armés et le gouvernement malien, (les premiers demandant l’installation des autorités de transition avant le DDR, contrairement au second), certains acteurs des mouvements se livrent à un véritable business.
Outre le cantonnement des ex-rebelles, la mise en place d’autorités intérimaires dans les collectivités territoriales est une étape fondamentale de la normalisation du Nord du Mali.
Recrutement de 10 000 hommes, équipements flambant neufs… L’État malien ne lésine pas sur les moyens pour restaurer la réputation de ses forces de défense.
Quatre ans après l’éclatement du conflit, trois ans après la reprise du Nord, l’armée malienne peine à renaître. Face à un ennemi aux mille visages qui continue de semer la terreur, la présence des forces étrangères est, plus que jamais, indispensable à la survie d’un État sous tutelle sécuritaire.
La visite de la mission des membres du Conseil de sécurité de l’ONU au Mali a pris fin dimanche 6 mars. Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité ont salué une « volonté réelle de faire la paix » de toutes les parties impliquées dans le processus.
Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en visite au Mali, ont appelé samedi à accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix, à trois semaines d’un forum de réconciliation dans le nord en proie à des attaques récurrentes.
Des centaines de combattants loyalistes sont entrés sans violence entre lundi et mardi dans le bastion de l’ex-rébellion dans le nord-est du pays, ont annoncé les deux camps, le 2 février, assurant agir en bonne intelligence.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Bilal Ag Acherif, Alghabass Ag Intalla et Mohamed Ag Najim, leaders de la coordination des mouvements de l’Azawad.
L’insécurité dans le Nord, et de plus en plus dans le Sud, a conduit le gouvernement à décider un énième report des scrutins régionaux et communaux. Même l’opposition acquiesce : c’est dire !
L’ex-rébellion du nord du Mali et les groupes armés progouvernementaux, qui se sont violemment affrontés en août, ont annoncé jeudi soir avoir scellé la paix après plusieurs jours de pourparlers.
Le gouvernement malien et l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali ont échangé des prisonniers cette semaine, selon les deux parties samedi et une source au sein de l’ONU, qui a évoqué des libérations visant à permettre une « décrispation dans le cadre du processus de paix ».
Arrêté pendant quelques heures au moment même ou Gilbert Diendéré était interpellé, jeudi, le vice-président du MNLA (rébellion malienne), Mahamadou Djeri Maïga, a répondu aux autorités de la transition sur des soupçons de soutien aux putschistes. Des allégations qu’il nie catégoriquement.
L’accord de paix d’Alger, ratifié le 20 juin, peinait déjà à s’appliquer. Mais l’attaque de la localité stratégique d’Anéfis par le Gatia, une milice pro-Bamako, a conduit les ex-rebelles de la CMA à suspendre leur participation au processus de pacification. Décryptage d’une situation complexe.
Le 15 août, la Gatia avait attaqué la localité d’Anéfis contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Conséquence : la CMA suspend sa participation au processus de pacification.
Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a initié une rencontre à Niamey du 19 au 21 août, dans le but de réconcilier les tribus du nord du Mali pour une meilleure application de l’accord de paix d’Alger.
L’accord de paix d’Alger pour le Nord du Mali est entré dans sa phase d’application. Mais plus d’un mois après la signature du texte à Bamako, certains groupes armés retardent la formation du comité de suivi, mettant en péril l’ensemble du processus. Explications.
Le 20 juin à Bamako, Sidi Ibrahim Ould Sidatti signait au nom de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) l’accord de paix et de réconciliation d’Alger avec le gouvernement malien. Celui qui est par ailleurs secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) a rencontré « Jeune Afrique » dans sa suite de l’hôtel Radisson, où il tient de nombreuses consultations, pour évoquer l’avenir. Interview.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui regroupe les principaux groupes rebelles du nord malien, s’est engagé vendredi, à Alger, à signer l’accord de paix pour le Mali le 20 juin à Bamako.
Officiellement signé le 15 mai à Bamako par le gouvernement, l’accord de paix n’est pas encore définitivement scellé au Mali. Les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) souhaitent encore discuter de plusieurs points majeurs avant de signer le texte. Une réunion pourrait avoir lieu à Ouagadougou dans les jours à venir.
Trois soldats maliens ont été tués lundi matin près de Tombouctou, lors d’une attaque menée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a paraphé jeudi à Alger l’accord de paix pour la résolution de la crise au nord du Mali. Mais il faudra attendre de nouvelles négociations avant la signature d’un texte définitif, selon les responsables de la rébellion.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CM) paraphera ce jeudi à Alger l’accord du 1er mars sur le retour à la paix, a affirmé mercredi le ministère algérien des Affaires étrangères. Une information partiellement confirmée par la CMA, qui explique ne pas être tenue par la date du 15 mai.
Plusieurs milliers de personnes ont participé samedi à Bamako à un meeting pour la paix dans le nord du Mali, quelques heures après une marche pour soutenir la « libération » de Ménaka (nord-est), reprise le 27 avril aux rebelles par un groupe armé progouvernemental.
Le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) – proche du pouvoir malien – a pris lundi le contrôle de Ménaka, dans le nord du Mali, selon l’AFP. Une localité jusqu’ici partiellement entre les mains de la rébellion.
La médiation internationale et le gouvernement malien ont appelé mercredi la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à parapher en l’état l’accord de paix d’Alger, écartant toute nouvelle discussion sur le contenu du document.
Malgré la visite d’une équipe de médiation internationale à Kidal, les groupes rebelles qui composent la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) refusent toujours de signer, en l’état, le préaccord de paix d’Alger, tout en se déclarant ouverts à la poursuite des négociations avec le gouvernement malien.