Trafic de stupéfiants, piraterie, souveraineté aux Chagos, intensification des échanges intra-africains, mais aussi des relations avec l’Inde et la Chine… Le garde des Sceaux et ministre mauricien des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international revient sur les principaux dossiers diplomatiques de l’océan Indien.
Nommé en mars, le chef de la diplomatie malgache préside le conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien jusqu’en février 2023. Parmi ses priorités : la relance post-Covid, la sécurité maritime et la sécurité alimentaire. Entretien.
Quarante ans après la déclaration de Port-Louis, les cinq membres de la Commission de l’océan Indien – les Comores, Madagascar, Maurice, La Réunion et les Seychelles – doivent plus que jamais jouer la carte de l’intégration régionale et de la complémentarité. Voici venu le temps de l’Indianocéanie.
Une hyper-dépendance aux matières premières et aux importations, des défis énormes dans la connectivité, des écosystèmes à préserver… La femme d’affaires malgache Joséphine Andriamamonjiarison, présidente de Cap Business océan Indien, évoque les enjeux économiques des îles et archipels du Sud-Est africain.
Jean Claude de l’Estrac, le secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), est fortement pressenti pour rejoindre la société financière Abax une fois son mandat terminé, en juillet.
Depuis l’arrivée des vacanciers chinois et indiens, il souffle un vent d’optimisme sur le secteur du farniente. Qui songe à proposer un label regroupant les offres de plusieurs îles.
Le Conseil général de l’Organisation mondiale du Commerce a approuvé la demande d’adhésion des Seychelles. Sous réserve de ratification par l’Assemblée nationale seychelloise, le petit archipel de l’océan indien devrait devenir le 161e pays membre de l’OMC.
Candidat à la succession d’Abdou Diouf à la tête de la Francophonie, le Mauricien Jean Claude de l’Estrac se veut pragmatique. Il est temps, dit-il, de doter l’organisation d’instruments économiques.
Après 12 ans sous la férule de l’ancien président sénégalais Abdou Diouf, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se trouve face au casse-tête de sa succession fin novembre à Dakar, pour laquelle les candidats se comptent sur les doigts d’une main.
Jean, Nfumu, Lopes, L’Estrac, Buyoya… Qui sera le prochain secrétaire général de l’organisation ? Entre désaccords africains et hésitations françaises, le suspense reste entier.
Lors de son indépendance, en 1968, on ne donnait pas cher de ce caillou volcanique perdu dans l’océan Indien. Et pourtant, dans cet État où les communautés vivent en bonne intelligence, l’essor économique a été fulgurant. Jusqu’aux premiers signes de fatigue…
Les dirigeants d’Afrique francophone ne se sont pas réunis en marge de ce sommet pour désigner un candidat commun au secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), dont l’élection aura lieu à Dakar, en novembre.
Le Mauricien Jean Claude de L’Estrac sait qu’il lui sera difficile de succéder au Sénégalais Abdou Diouf à la tête de l’OIF, en novembre. Mais il veut malgré tout croire en sa bonne étoile.
La première rencontre directe entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, le 25 juillet aux Seychelles, suscite de grands espoirs de sortie de crise à Madagascar. Mais les points qui posent problème restent nombreux.
Le 8 mars, la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur a signé à Maurice plusieurs accords qui devraient faire décoller les investissements français. Et favoriser l’intégration économique régionale de la zone occidentale de l’Océan Indien.
Andry Rajoelina a promis samedi d' »appliquer les règles de la bonne gouvernance ». Le président de transition malgache, qui s’exprimait lors de sa prestation de serment, voulait ainsi rassurer la communauté internationale, inquiète quant à son accession au pouvoir.
APA-Antananarivo (Madagascar) La délégation de la Commission de l’Océan Indien (COI), conduite par l’ancien ministre des Affaires étrangères et ambassadeur de l’Union des Comores auprès de la Belgique et de la Communauté européenne, a noté vendredi avec satisfaction, le démarrage effectif du dialogue entre les deux parties en conflit à Madagascar, le maire déchu Andry Rajoelina, et le président Marc Ravalomanana.
Le secrétaire d’Etat français à la Coopération Alain Joyandet a annoncé qu’il se rendrait mercredi à Madagascar avec une délégation de la Commission de l’océan Indien afin de plaider pour une issue pacifique à la crise qui secoue ce pays.