La crise politique s’éternise à Bissau. Le gouvernement de Carlos Correa, destitué le 12 mai dernier après une décision présidentielle controversée, refuse de quitter le pouvoir.
Comment éradiquer la pauvreté, attirer les investisseurs et ne plus dépendre à 95 % de l’aide publique étrangère ? Voilà quelques-uns des chantiers auxquels s’attelle le Premier ministre de São Tomé-et-Príncipe, Patrice Trovoada.
La crise politique qui persiste depuis six mois en Guinée-Bissau risque de lasser la communauté internationale dans son soutien au pays, ont prévenu des émissaires africains et européens en visite à Bissau.
Juste avant le sommet Europe-Afrique qui se tient à La Valette aujourd’hui et demain, le président cap-verdien, Jorge Carlos Fonseca, de passage à Paris, a confié à « Jeune Afrique » ses attentes sur les questions migratoires. Il a également évoqué les enjeux liés au changement climatique, question fondamentale pour son archipel.
Le financement par la Guinée équatoriale d’une école de samba pour le carnaval de Rio a suscité une petite polémique au Brésil. Mais l’intérêt des Obiang pour les défilés de chars et de passistas au sambodrome n’est pas totalement désintéressé.
Avec près de 240 millions de locuteurs dans le monde, contre 220 millions de francophones, la lusophonie est en plein boom mais reste un nain politique. Réunie en sommet le 20 juillet à Maputo, son organisation de coopération multilatérale, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), étudie la délicate question de l’élargissement vis à vis d’un pays africain hispanophone, la Guinée Équatoriale. Explications.
La Cedeao, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, goûtait peu la percée angolaise dans la région. Elle pourrait finir par s’accommoder du putsch du 12 avril en Guinée-Bissau et de ses conséquences.
Le ministre d’Etat angolais en charge de la coopération économique Manuel Vicente a indiqué jeudi que l’Angola pourrait rester en Guinée-Bissau, plongé dans une grave crise depuis un coup d’Etat militaire en avril, mais à la demande de la communauté internationale.
La Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), réunie samedi à Lisbonne, a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d’appliquer des sanctions contre les responsables du coup d’État du 12 avril en Guinée-Bissau.
Les membres du gouvernement de Guinée-Bissau renversé jeudi par un coup militaire sont en danger de mort, a affirmé samedi à Lisbonne le ministre bissau-guinéen des Affaires étrangères, Mamadou Djalo Pires, en marge d’une réunion de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).
Le Premier ministre bissau-guinéen et le nouveau chef de l’armée ont affirmé que la situation née du coup de force militaire a été « surmontée ». L’ancien chef d’Etat-major de l’armée, José Zamora Induta, a été écarté le 1er avril, alors que le Premier ministre, Carlos Gomes Junior, était détenu pendant plusieurs heures.
Pour éviter l’instabilité, il est aujourd’hui plus urgent que jamais de procéder à une réforme des unités de police et de l’armée bissau-guinéennes, selon les représentants des Nations Unies et du gouvernement.
Le Portugal a « condamné avec véhémence » les violences, qui ont coûté la vie au président de Guinée-Bissau et au chef d’état-major de l’armée, et annoncé une « réunion d’urgence » de la Communauté des pays de lanque portugaise (CPLP).