L’archevêque de Lubumbashi a été élu, le 27 juin, à la tête de la puissante Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui s’oppose fréquemment au président, Félix Tshisekedi.
La commission électorale, qui n’a toujours pas annoncé les résultats des législatives, a invalidé 82 candidats pour corruption et fraude. Au risque de relancer le débat sur l’intégrité du processus électoral, dont l’opposition réclame l’annulation.
Arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle du 20 décembre, loin derrière Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi appelle à la mobilisation contre un « braquage électoral ». Comme Martin Fayulu en 2018. Mais la comparaison pourrait s’arrêter là.
Dans leur déclaration préliminaire, la Cenco et l’ECC ont affirmé avoir constaté qu’un candidat s’était « largement démarqué » à ce stade, tout en soulignant des irrégularités susceptibles d’affecter l’intégrité des résultats à certains endroits.
La Cenco et l’ECC, deux des plus puissantes organisations religieuses du Congo, déploient ce mercredi plus de 25 000 observateurs à travers le pays et entendent mener un décompte parallèle des voix. Au risque de crisper la commission électorale et les autorités congolaises.
À moins d’un mois des élections présidentielle, législatives et municipales, la très influente Conférence épiscopale du Congo insiste sur la nécessité de publier les résultats par bureaux de vote – gage, selon elle, de la transparence d’un processus très contesté.
En visite à Mbuji-Mayi, le président congolais a dénoncé une « dérive dangereuse » au sein de l’institution catholique. Quelques jours plus tôt, la Cenco avait critiqué la « répression » des manifestations de l’opposition et « l’instrumentalisation de la justice ».
À six mois des élections générales, les opposants dénoncent des fraudes et le manque de transparence d’une Ceni qu’ils estiment être aux mains de Félix Tshisekedi. La Conférence des évêques catholiques a d’ores et déjà jugé le processus électoral « mal engagé ».
Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais.
À quelques mois d’une visite papale, la conférence épiscopale congolaise enjoint officiellement tout prêtre ayant un enfant à renoncer à son sacerdoce. Levée d’un tabou ?
Malgré les tentatives d’apaisement, les puissants représentants de l’Église catholique réitèrent leur inquiétude face au processus électoral en cours. Ils annoncent quitter la plateforme religieuse, chargée de désigner le président de la Ceni.
La Conférence épiscopale nationale du Congo tente de jouer les médiateurs entre Tshisekedi et Kabila. Son secrétaire général, l’abbé Donatien N’shole, insiste : les consultations en cours doivent permettre de « changer les choses » en profondeur.
L’Assemblée nationale a entériné le choix de Ronsard Malonda pour présider la commission électorale, après plusieurs jours de tractations. La société civile et l’opposition dénoncent un passage en force.
Le processus de nomination du président de la commission électorale congolaise est au cœur d’un nouveau bras de fer, sur fond de pressions politiques. Un candidat est pressenti, mais son profil fait débat. En jeu : la crédibilité du scrutin de 2023.
Un peu plus d’un an après l’investiture de Félix Tshisekedi, les évêques catholiques congolais ont livré un état des lieux très critique de la situation sociopolitique en RDC. L’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la Cenco, en détaille les grandes lignes pour Jeune Afrique.
Les évêques catholiques ont appelé le président Félix Tshisekedi et les nouveaux dirigeants de la RDC à « rompre radicalement avec les antivaleurs » des régimes précédents, tout en assurant une bonne gouvernance et un État de droit.
Contrairement à l’influente Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), sept prélats catholiques et un administrateur diocésain de la région du Kasaï ont salué le 27 janvier l’élection de Félix Tshisekedi, laissant planer le doute sur l’unité de l’épiscopat.
Le document avait pour partie fuité dans la presse dès le 15 janvier. Le rapport de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) donnant Martin Fayulu vainqueur de la présidentielle est désormais disponible en intégralité.
L’annonce des résultats provisoires de la présidentielle par la Commission électorale nationale (Ceni) a suscité de vives réactions. Félix Tshisekedi est élu président de la République démocratique du Congo. Martin Fayulu arrive deuxième, suivi de Emmanuel Ramazani Shadary. Retour sur les heures qui ont suivi cette proclamation.
L’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, a affirmé que « les données en sa possession consacrent le choix d’un candidat comme président de la République ». Il appelle la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à respecter « la vérité et la justice ».
Pour l’élection du 30 décembre, l’Église catholique a mis sur pied un dispositif inédit : ses quelque 40 000 observateurs doivent lui permettre de centraliser tous les résultats. Si ces données révèlent une fraude, l’abbé Donatien Nshole devra s’exprimer. Sera-t-il prêt à aller au bras de fer ?
Le pape François a accepté, le 1er novembre, la démission du cardinal Laurent Monsengwo, 79 ans, de ses fonctions d’archevêque de Kinshasa. Son successeur, Mgr Fridolin Ambongo, s’annonce tout aussi intransigeant face au pouvoir congolais.
Alors que certaines voix s’élèvent au sein de la Majorité présidentielle pour soutenir ouvertement un possible troisième mandat de Joseph Kabila, l’Église catholique ne compte pas laisser faire. Entretien avec l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco.
La conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a exigé samedi la « libération » d’un prêtre catholique enlevé dans la matinée à Kinshasa en République démocratique du Congo où les relations sont tendues entre l’Église et le gouvernement.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a publié lundi un rapport qui présente un bilan d' »au moins » 56 morts lors des manifestations contre le pouvoir de Joseph Kabila.
Près de quatre mois après la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre, les parties prenantes ont paraphé ce jeudi à Kinshasa l’ « arrangement particulier », document additif de mise en oeuvre du compromis politique trouvé en décembre. Une « forfaiture », selon le Rassemblement de l’opposition, qui a boycotté la séance.
Lors d’un point presse, ce vendredi, l’épiscopat congolais a qualifié les modalités de la nomination du nouveau Premier ministre Bruno Tshibala d’ « entorse » à l’accord de sortie de crise conclu le 31 décembre. Les évêques ont aussi évoqué le dossier Katumbi.
La Conférence épiscopale nationale des évêques (Cenco) a mis fin à la médiation entre le pouvoir et l’opposition, a-t-elle indiqué lundi, tard dans la soirée. Les évêques en appellent à la responsabilité du chef de l’État pour la poursuite des négociations.
Les évêques catholiques, médiateurs des pourparlers en cours en RD Congo, ont reconnu ce vendredi que l’opposant Étienne Tshisekedi, décédé début février, avait laissé une lettre au président Joseph Kabila. La missive produira-t-elle l’effet escompté ? Rien n’est moins sûr.