Les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) n’arrivent pas à s’entendre sur les quatre futurs membres de cette haute instance prévue par la Constitution. Deux tours de vote ont eu lieu mardi dernier. Ils se sont soldés par un échec.
Le dépôt des listes électorales pour les municipales qui se tiendront le 6 mai 2018, s’est clôturé jeudi 22 février 2018 en fin d’après-midi. La campagne des tant attendues élections locales peut désormais commencer.
Face à l’absence d’une pensée capable de déconstruire le mode de lecture littéraliste du Coran et de la Sunna, imposé par les wahhabites ou par des salafistes traditionalistes, les transformations profondes des sociétés maghrébines ne peuvent pas être dotées de sens, analyse le politologue marocain Mohamed Tozy.
Alors que les manifestations contre la loi de finances rythment l’actualité, les partis progressistes peinent à jouer leur rôle. Divisés et indécis, ils en sont réduits à courir après le mouvement de contestation au lieu de l’encadrer.
Grogne sociale, négociations avec l’exécutif, solutions préconisées face à la crise… Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi réaffirme la volonté de la centrale de se poser en force de proposition.
Dans un rapport intitulé « Endiguer la dérive autoritaire en Tunisie », International Crisis Group pointe une « nostalgie du régime de Ben Ali » et un « manque de volonté politique » dans l’application de la Constitution de 2014.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a rencontré samedi les responsables des partis au pouvoir, de la centrale syndicale et du patronat pour discuter des moyens de sortir de la crise après des troubles alimentés par des mesures d’austérité, mais aucune mesure concrète n’a été annoncée.
Rien ne va plus entre les deux principales composantes politiques du paysage politique tunisien. À la veille des municipales, prévues le 6 mai prochain, le parti d’Hafedh Caïd Essebsi a déclaré que les islamistes seront désormais ses concurrents et non ses alliés.
Alors que la majorité traverse une crise politique, le président de la République veut resserrer les rangs. Il a convoqué les signataires de l’accord de 2016 à une réunion ce vendredi, au Palais de Carthage, sans pour autant donner l’ordre du jour.
La Tunisie a annoncé dimanche soir avoir décidé de suspendre les vols de la compagnie aérienne Emirates à la suite d’une mesure ciblant les Tunisiennes, qui fait scandale dans ce pays depuis quelques jours.
Pas toujours aux postes les plus puissants au sein du pouvoir, ils sont nombreux à exercer une influence non négligeable sur la vie politique tunisienne de part leur position, leur caractère leur réseau ou leur héritage.
Pour consolider leur assise ou gagner des soutiens, les formations politiques tunisiennes actionnent des leviers régionaux, financiers, sportifs… Enquête sur des réseaux, des lobbies, aussi multiformes qu’incontournables.
Malgré l’opposition de nombreux acteurs politiques, qui dénonçaient l’aggravation de la pression fiscale inscrite dans le projet de loi de finances 2018, le texte a été adopté samedi, dans son intégralité et à une large majorité.
Le processus engagé après la révolution de 2011 est allé bon train jusqu’en 2015, puis s’est essoufflé. Le cap sur la démocratie et les réformes – politiques, sociales, économiques – est tenu. Mais, sans réelle boussole, difficile d’avancer.
Une majorité hétérogène engluée dans le consensus systématique, une opposition éclatée et inaudible, une vie parlementaire aussi chaotique que stérile… Les formations politiques portent une grande responsabilité dans l’immobilisme qui plombe le pays.
Lors de son 10e congrès, en mai 2016, Ennahdha avait fait son aggiornamento en délaissant les activités de prédication pour se recentrer sur le volet strictement politique et se muer en parti civil.
L’accord scellé entre Nidaa Tounes, Ennahdha et l’UPL de Slim Riahi a réactivé les craintes concernant une alliance contre-nature sur la scène politique tunisienne. Les vieux démons du parti unique refont surface.
L’ancien Premier ministre, ex-ministre de l’Intérieur à l’époque des incidents violents de Siliana lorsque la police a ouvert le feu (à coups de chevrotine) sur les manifestants, a été acquitté de toute responsabilité dans l’affaire des grévistes blessés par balles, qui a remué tout le pays.
Prévues le 17 décembre prochain, les premières élections municipales de l’après-révolution vont être reportées, « probablement en mars 2018 », a annoncé le chef du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi. Une nouvelle date devrait être annoncée ce lundi.
À l’origine de la commission d’enquête parlementaire sur l’envoi de jeunes dans les zones de conflits, la députée tunisienne s’est attiré de nombreuses inimitiés. Mais rien n’ébranle sa détermination.
Plusieurs partis politiques ont appelé ce mardi au report des municipales prévues le 17 décembre prochain. Il s’agit des premières élections locales depuis la révolution de 2011, sept ans tout juste après l’immolation de Mohamed Bouazizi.
Mais qu’est-ce qui a pris le président tunisien de gâcher, comme ça, les vacances des fidèles ? Lors de la célébration de la fête de la femme, le 13 août dernier, le voilà qui suggère, ni plus ni moins, de faire hériter les filles comme les garçons et de leur permettre de convoler avec des non-musulmans…
L’Instance Vérité et dignité ouvre un nouveau dossier : celui des tirs à la chevrotine à Siliana, en 2012. Ce faisant, elle s’empare d’une affaire déjà en cours de traitement par la justice militaire, qui lui a expressément demandé de s’abstenir. Pour le juriste et militant Fadhel Moussa, un des architectes de la loin instituant l’instance, c’est un test politique qui se joue là.
Sa cote de popularité est remontée avec l’opération anticorruption qu’il a lancée en mai. Youssef Chahed semble cependant de plus en plus isolé politiquement. Situation financière, réformes, climat social… Alors qu’un remaniement est attendu d’ici à la fin août, bilan de la première année du chef du gouvernement.
L’élue, avocate et militante associative a porté haut et fort, dans et en dehors des murs de l’Assemblée, la loi sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes.