Le président du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé ce mercredi 21 juin avoir porté plainte contre la télévision Sky News Arabia, suite à un reportage l’accusant d’être impliqué dans l’assassinat, en 2013, de l’opposant Chokri Belaïd.
Faucons et modérés, jeunes loups et vieille garde, « Tunisiens » et « exilés »… Contrairement aux apparences, de nombreuses lignes de fracture traversent le parti islamiste Ennahdha. Enquête dans les coulisses de la formation politique la plus secrète de Tunisie.
Le cofondateur d’Ennahdha et vice-président de l’Assemblée en appelle à une mobilisation générale par-delà les clivages politiques pour relancer l’économie et parachever la transition démocratique.
Leïla Chettaoui, la présidente de la commission parlementaire tunisienne chargée d’enquêter sur les filières jihadistes, a appris son limogeage il y a deux semaines. Une décision qu’elle explique par la découverte d’informations « dérangeantes pour certaines parties ».
Le conseil de la Choura, organe consultatif d’Ennahdha, a posé son veto, le 30 avril, au projet de loi de réconciliation économique nationale en cours d’examen à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Le chef du gouvernement tunisien vient de débarquer ses ministres de l’Éducation et des Finances. Neuf mois après sa nomination, il apparaît fragilisé.
Excédée par l’immobilisme imposé selon elle par les deux principales formations du pays, Ennahdha et Nidaa Tounes, la gauche tunisienne se remet en selle.
Sur les 252 partis créés depuis 2011, quatre seulement se sont à ce jour pliés à la loi sur le financement de la vie politique. Pendant que la plupart des autres tirent le diable par la queue. État des lieux.
Destiné à comprendre les mutations survenues depuis 2011 dans la région, le rapport d’une mission parlementaire française dresse un diagnostic sans concession.
Dans un contexte international particulièrement défavorable, le leader islamiste s’échine à se donner une visibilité régionale pour sauver son parti de la marginalisation.
Le président du groupe parlementaire Ennahdha est clair : il veut que les Tunisiens qui partent combattre en Syrie aux côtés du régime syrien soient poursuivis selon les termes de la loi antiterroriste. Une prise de position qui n’est pas sans risque politique.
Après un grand froid diplomatique, c’est la coopération qui semble désormais l’emporter. Depuis les élections de 2014, l’engagement saoudien va s’accentuant. À tous les niveaux…
Le Parlement tunisien a adopté mardi, après des mois de tractations entre le gouvernement et le parti islamiste Ennahdha, un projet de loi autorisant le vote des forces de sécurité et de l’armée aux élections municipales et régionales. Six ans après la révolution, ces scrutins sont très attendus dans le pays.
Les deux partis opposés tunisiens se sont accordés sur la politique à mener en Libye. Une décision qui n’a rien pour satisfaire les partisans du parti islamiste.
Vilipendée pour ses lenteurs, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) semble émettre des signes de crispation à l’encontre de la société civile. Ils sont palpables dans le cadre des discussions en cours sur la révision de la loi 52 sur l’usage de stupéfiants.
Les dissensions sur le traitement des djihadistes de retour en Tunisie illustrent bien les turbulences et les divisions qui agitent le pays. Rym Mourali, co-fondatrice du Parti de l’indépendance tunisienne (PIT), en fait une lecture sans concessions.
Jeune, francophone, féministe, la nouvelle secrétaire d’État à la Formation professionnelle est l’une des figures les plus originales de la génération montante d’Ennahdha. Portrait.
Hizb Ettahrir prend l’avantage dans la bataille judiciaire qui l’oppose à l’État tunisien, 15 jours après la suspension annoncée de ses activités pour une durée d’un mois.
Noômène Fehri, 51 ans, le dynamique ministre des Technologies de la communication et de l’Économie numérique du gouvernement de Habib Essid, n’a pas été reconduit par Youssef Chahed.
Le parti islamiste Ennahdha, première force politique au Parlement tunisien, a indiqué dimanche avoir quelques réserves sur la composition du gouvernement d’union, auquel il devrait toutefois accorder sa confiance.
Jeune, assuré et détaché des luttes de clans. Tel est le profil du successeur de Habib Essid à la tête du gouvernement. Surtout, le nouveau venu bénéficie de la confiance du président : un atout non négligeable après des mois d’hostilité larvée entre le Palais et la primature.
Tout le monde annonce le départ du Premier ministre, Habib Essid, depuis de longues semaines. On le dit même en disgrâce auprès du chef de l’État. Qui est-il vraiment et quel est son bilan ?
Alors que la révolution aurait dû lui donner des ailes, le camp progressiste vit un douloureux crépuscule. Divisé, souvent archaïque et incapable de changer de logiciel, il a été supplanté par les islamistes dans les classes populaires. Décryptage d’une faillite.
Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, boucle aujourd’hui sa visite de quatre jours à Paris. Objectif : présenter le nouveau visage de son parti et rassurer sur ses desseins, grâce à une campagne de com’ chargée qui l’a mené du Quai d’Orsay au Medef, en passant par l’Assemblée nationale.
En s’invitant à la télévision, au soir du 2 juin, pour appeler à la formation d’un gouvernement d’union nationale élargi aux représentants de la puissante centrale syndicale, l’UGTT, et à ceux de la fédération des patrons, l’Utica, le président, Béji Caïd Essebsi (BCE), a rebattu les cartes du jeu politique tunisien.
Fraîchement élu président du conseil de la choura du parti Ennahdha lors d’une réunion qui s’est tenue samedi à Hammamet, le temps de la revanche a sonné pour Abdelkarim Harouni.