Depuis une semaine à Sfax, chaque vendredi, des agitateurs salafistes empêchent la prière du vendredi de se dérouler sereinement. Objectif : protester contre le limogeage d’une vingtaine d’imams radicaux par le ministre des Affaires religieuses.
La Tunisie a récemment limogé 110 membres des forces de l’ordre qui étaient fortement soupçonnés d’avoir des liens avec le banditisme ou des groupes terroristes, a affirmé un responsable du ministère de l’Intérieur, Walid Louguini.
Ils ont occupé le devant de la scène entre la révolution et l’élection de Béji Caïd Essebsi. Si certains ont disparu du paysage politique, d’autres sont encore actifs, ou en embuscade. Portraits.
Adoptée à la quasi-unanimité, la nouvelle loi antiterroriste n’en est pas moins dénoncée par des ONG et par les partisans de Moncef Marzouki. Mais le débat est pollué par des arrière-pensées politiciennes.
Fini les dérapages verbaux et la tentation hégémonique. Depuis la démission, en 2013, du gouvernement qu’il conduisait, le parti islamiste a considérablement lissé son image. Et privilégie désormais la recherche du consensus au nom de l’intérêt national.
Pas de photos, ni de déclarations, ni d’apparitions publiques. Des cinq enfants de Rached Ghannouchi, Mouadh est sans doute le plus discret mais aussi le plus actif.
Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha et artisan du virage pragmatique du mouvement islamiste tunisien, a déjà les yeux tournés vers le prochain congrès du parti.
Le congrès d’Ennahdha qui devrait se tenir dans le courant de 2015 risque d’être mouvementé. Rached Ghannouchi, président du parti, est très critiqué pour ses choix politiques lors des derniers scrutins.
À quelques jours de la présidentielle, au sein du parti islmaiste tunisien Ennahdha, on se demande comment gérer le « cas » Moncef Marzouki avec un minimum de dommages collatéraux ?
C’est un petit tremblement de terre au sein d’Ennahdha. L’un de ses fondateurs, l’ancien Premier ministre Hamadi Jebali, a annoncé jeudi sa démission du parti islamiste.
La première séance de l’Assemblée des élus du peuple tunisien, mardi, a été le lieu d’âpres négociations entre les deux partis majoritaires, Nidaa Tounes et Ennahdha. Avec un double enjeu : le perchoir et la présidence de la République, dont le second tour de l’élection est prévu le 28 décembre.
Alors qu’un second tour de la présidentielle doit encore être organisé en décembre, les négociations ont déjà commencé entre Nidaa Tounès et Ennahdha pour la formation d’un gouvernement.
Pendant que la Tunisie se focalise sur le premier tour de l’élection présidentielle du 23 novembre et que l’ultime séance de l’Assemblée nationale constituante (ANC) mettra un terme le 20 novembre à la phase de transition, les négociations vont bon train en coulisses pour la présidence de l’Assemblée élue le 26 octobre.
Le porte-parole d’Ennahdha a reconnu lundi que son parti avait été devancé par Nida Tounes, l’autre grand favori des élections législatives en Tunisie.
L’ancien porte-parole de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, Ghazi Gherairi, analyse les enjeux des législatives du 26 octobre. Au sein de l’Assemblée, et aussi au-delà.
Le parti islamiste Ennahdha, majoritaire à la Constituante tunisienne, a décidé dimanche de ne pas présenter de candidat à la présidentielle prévue le 23 novembre, a annoncé le porte-parole de ce mouvement, Zied Ladhari.
Ennahdha ambitionne d’influencer la société tunisienne en profondeur. Son premier objectif pour y parvenir : s’emparer des portefeuilles dits « sociétaux ».
Selon les proches de Ghannouchi, la formation islamiste tunisienne Ennahdha ne convoite pas la présidence de la République. Et concentre ses forces sur celle du Parlement, vrai centre du pouvoir.
Hamadi Jebali, l’ancien Premier ministre tunisien, souhaite quitter son poste de secrétaire général du parti islamiste Ennahdha. Il l’a confirmé lundi sur sa page Facebook.
Alors que trois régions du centre de la Tunisie étaient en grève générale, mercredi, des violences ont éclaté à Siliana et Gafsa. Dans cette dernière ville, les locaux du parti islamiste Ennahdha (au pouvoir) ont été incendiés.
Le local du parti islamiste Ennahdha dans la ville du Kef (nord-ouest de la Tunisie), où a lieu l’enterrement d’un des gendarmes tués la veille par un groupe armé, a été incendié jeudi.
La Tunisie était en attente, mardi soir, d’une promesse de démission du gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahdha. L’annonce de leur départ du pouvoir doit permettre le lancement d’un « dialogue national » censé résoudre la crise politique paralysant le pays depuis trois mois.