Noureddine Aarbaoui, un haut responsable du parti islamiste au pouvoir Ennahdha, a accusé l’opposition tunisienne de chercher à « détruire » les négociations politiques devant débuter mercredi.
Les tensions entre « colombes » et « faucons » sont telles au sein d’Ennahdha qu’une éventuelle scission interne est à cranidre. En question : la sortie de crise institutionnelle et gouvernementale en Tunisie, mais aussi le projet global de la formation islamiste.
Avec un dialogue national auquel n’adhère pas la troïka dirigeante, la sortie de crise politique en Tunisie est une nouvelle fois dans l’impasse. À ce stade, la seule solution qui émerge est celle d’une cohabitation au pouvoir entre Nida Tounès de Béji Caïd Essebsi et Ennahdha de Rached Ghannouchi.
Ennahdha, le parti islamiste au pouvoir en Tunisie, a annoncé, vendredi, accepter la feuille de route soumise par le syndicat UGTT, afin de résoudre la profonde crise politique qui mine le pays. Le document prévoit notamment l’installation d’un gouvernement de technocrates.
Traversée par plusieurs courants, l’instance décisionnelle d’Ennahdha (le Majlis el-Choura), au pouvoir en Tunise, est aujourd’hui dominée par l’aile dure, qui entérine par son vote les orientations du parti. Voyage au coeur d’une institution aussi secrète qu’influente.
Ennahdha, parti islamiste au pouvoir en Tunisie, a annoncé, mercredi 7 août, accepter la suspension de la Constituante et vouloir des pourparlers avec l’opposition. Une démarche d’ouverture qui intervient après une manifestation massive d’opposants et deux semaines d’une crise politique déclenchée par l’assassinat du député Mohamed Brahmi.
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, a annoncé, mercredi 7 août, qu’il acceptait la suspension des travaux de la Constituante. La formation de Rached Ghannouchi appelle aussi à un dialogue avec ses adversaires pour aboutir à un gouvernement d’union nationale.
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, s’est dit prêt, mardi 30 juillet, à discuter d’un gouvernement de salut national, après des menaces de démission du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou.
Plusieurs centaines de personnes ont participé, jeudi 14 mars, aux funérailles du vendeur à la sauvette qui s’est mortellement immolé mardi à Tunis. La procession funéraire s’est ensuite transformée en manifestation contre Ennahdha, le parti islamiste au pouvoir.
En pleine crise gouvernementale, le ministre conseiller en charge des Affaires politiques auprès du Premier ministre, Lofti Zitoun, démissione du gouvernement. Une manoeuvre vouée à fragiliser Hamadi Jebali, et qui est aussi révélatrice d’une profonde fracture au sein d’Ennahdha.
Homme engagé s’il en est, l’islamologue et historien tunisien Mohamed Talbi ne cache pas son inquiétude face à la montée de l’obscurantisme religieux. Il accuse Rached Ghannouchi et Ennahdha de nourrir secrètement des projets inavouables de coup d’État théocratique.
L’avocate d’une jeune femme violée par deux policiers soutient que le gouvernement tunisien est « responsable moralement et politiquement des agressions policières contre les femmes ». Sa cliente, inculpée « d’atteinte à la pudeur », a quant à elle fait part de sa stupeur de se retrouver sur le banc des accusés, en compagnie de ses agresseurs.
Les manifestations contre le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahdha se multiplient à Sidi Bouzid. Objet de la contestation : l’incapacité du pouvoir à trouver des remèdes à la crise économique.
Pas de clash. Pas d’annonces à défrayer la chronique. Le 9e congrès d’Ennahdha a cependant levé le voile sur la ligne et les figures montantes du mouvement islamiste avant les élections générales prévues en 2013.
Très attendu, le 9e congrès d’Ennahdha a joué les prolongations mais n’a pas permis la redistribution des cartes tant annoncée. Il a juste fait la synthèse des objectifs que le mouvement islamiste présente depuis sa légalisation et son arrivée au pouvoir.
Le congrès d’Ennahdha s’est achevé lundi 16 juillet dans la nuit. Les islamistes ont adopté un programme politique présenté comme « modéré », mais qui prône toutefois « la criminalisation de l’atteinte au sacré ». Équilibrisme entre radicaux et modérés ? La plupart des motions adoptées n’ont en tout cas pas encore été rendues publiques…
À quelques semaines de son congrès, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha est soupçonné par sa base de vouloir faire du neuf avec du vieux en privilégiant ses anciens chefs, tandis qu’une partie de l’opinion lui impute la panne socioéconomique du pays et la montée du salafisme. Le parti de Rached Ghannouchi réussira-t-il enfin à faire sa mue en épousant définitivement la modernité ?
En renonçant à faire modifier le premier article de la Constitution et à faire explicitement référence à la charia dans la Loi fondamentale, le mouvement islamiste de Rached Ghannouchi, Ennahdha, mécontente une partie de sa base. Mais il tient ses engagements électoraux.
Tout semblait sourire au parti islamiste, passé de la clandestinité au gouvernement tunisien en moins d’un an. Mais depuis son arrivée au pouvoir, dissensions internes et contradictions criantes, notamment sur l’attitude à adopter à l’égard des salafistes, le plongent dans le doute.
C’est un gouvernement composé en grande majorité de membres d’Ennahdha qu’a présenté à l’Assemblée constituante le Premier ministre Hamadi Jabali. Le parti islamique, fort de 89 sièges sur un total de 217 à l’Assemblée obtiendra entre autres, les ministères régaliens de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice.
Rendus public lundi 14 novembre, les résultats définitifs de l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne donnent 89 sièges à Ennahdha. La surprise vient du taux de participation, qui est beaucoup plus faible que prévu initialement.
L’égérie du parti Ennahda, Souad Abderrahim, se révêle être une redoutable moralisatrice. Ses récents propos sur les mères célibataires tunisiennes et leur protection juridique a suscité un véritable tollé. Portrait d’une militante non voilée qui pourrait devenir présidente de la Assemblée constituante.
Au siège du parti islamiste Ennahdha, dans le quartier d’affaires de Montplaisir, l’agitation politique le dispute à la ferveur religieuse. Les premiers retours quant au taux de participation sur le terrain sont encourageants.
La jeune démocratie tunisienne s’interroge sur le positionnement et les objectifs des militants d’Ennhadha (Renaissance). Depuis le retour d’exil de son leader Rached Ghannouchi, le mouvement islamiste prétend adhérer aux valeurs des libertés démocratiques. Mais il peine à dissimuler son aile dure, beaucoup moins progressiste.