Condamné mi-mai à un an de prison, le leader d’Ennahdha et ancien président du Parlement tunisien est visé par de nombreuses enquêtes, qui pourraient lui valoir de lourdes peines.
En Tunisie, Wadie Jary, le président de la fédération de football, est dans le viseur de la justice. Mais il bénéficie d’appuis solides dans les milieux sportifs et au sein de la classe politique.
Au lendemain de la condamnation à un an de prison de Rached Ghannouchi, les réactions se multiplient. Celle émise par le président du Haut conseil d’État libyen, particulièrement virulente, risque de peser sur les relations des deux voisins.
Arrêté en avril, le chef du parti islamiste Ennahdha est accusé d’avoir tenu des propos considérés comme un appel aux Tunisiens à s’entretuer. Il reste visé par plusieurs enquêtes.
En Tunisie, l’arrestation et l’incarcération du chef historique d’Ennahdha ont fait l’effet d’un coup de tonnerre. Mais ce n’est pas la première fois que le leader islamiste se retrouve derrière les barreaux. Portrait-itinéraire.
Deux mois après le début de la nouvelle vague d’arrestations lancée par le pouvoir – dont celle de Rached Ghannouchi, le 17 avril –, ils sont désormais 28 à être incarcérés. Tous sont des personnalités de l’opposition. Tous inculpés pour des chefs d’accusation graves. Décryptage d’une traque organisée.
Le président tunisien a fustigé « l’ingérence flagrante » des pays occidentaux dans une vidéo postée le jour de l’incarcération de son opposant numéro un.
Par la voix du ministère des Affaires étrangères, Tunis rappelle ses partenaires à soutenir ses efforts pour « redresser une situation économique sous grande tension » plutôt qu’à pratiquer « une ingérence inacceptable » dans ses affaires internes.
Siège et locaux fermés, réunions interdites : au lendemain de l’arrestation du chef du parti islamo-conservateur Rached Ghannouchi, le président tunisien continue sa chasse contre ceux qui, selon lui, menacent l’État.
Au lendemain de l’arrestation nocturne du chef d’Ennahdha, l’opinion tunisienne se montre partagée. Si le chef des islamistes est peu apprécié, beaucoup craignent une offensive plus large contre les partis d’opposition à Kaïs Saïed.
La vague d’arrestations d’opposants et de représentants de la société civile se poursuit. Lundi soir, lors de la rupture du jeûne, c’est le chef du parti islamiste et ancien président du Parlement qui a été appréhendé.
Habituellement omniprésent sur la scène publique, le président tunisien n’a plus fait aucune apparition depuis le 23 mars. Une absence qui alimente rumeurs et spéculations.
Profondément choqué par les propos polémiques du chef de l’État tunisien sur les migrants subsahariens, Moncef Marzouki, le premier président post-Ben Ali, ne mâche pas ses mots.
Près d’un mois après l’arrestation très médiatisée de plusieurs personnalités, on ne sait toujours pas ce que la justice leur reproche. Ce qui alimente les rumeurs les plus folles…
Plusieurs dizaines de journalistes et de militants des droits humains ont dénoncé jeudi 16 février à Tunis la politique répressive du pouvoir, visant selon eux à intimider les médias.
Noureddine Bhiri a été arrêté le 13 février au soir, de même que le directeur de Mosaïque FM, Noureddine Boutar. Le cadre du parti islamo-conservateur tunisien était sous surveillance après une première interpellation l’an passé.
La série d’arrestations de cadres politiques et de magistrats survenue ce week-end a alimenté les rumeurs les plus folles. Ce lundi, cinq personnes étaient encore interrogées, et devaient répondre d’accusations sans lien les unes avec les autres.
Le 6 février 2013, Chokri Belaïd était assassiné devant son domicile. Dix ans plus tard, les exécutants ont été identifiés, mais pas les commanditaires, et le doute plane toujours sur la responsabilité du parti islamiste Ennahdha, au pouvoir au moment des faits.
Il y a dix ans, le 6 février 2013, Chokri Belaïd était assassiné. L’un de ses proches, l’avocat Naceur Aouini, revient sur les jours qui ont suivi la mort du leader de gauche et raconte le combat mené, depuis, pour identifier et faire condamner les coupables.
Après des législatives marquées par une abstention record, les adversaires de Kaïs Saïed estiment que le nouveau Parlement n’aura aucune assise populaire et jugent que le président lui-même a perdu sa légitimité. Pour une fois unis, ils appellent à retourner devant les électeurs.
La Tunisie tient dimanche 29 janvier le deuxième tour de législatives destinées à élire un Parlement privé de réels pouvoirs, où la participation est l’enjeu essentiel dans un contexte de divisions politiques et de difficultés économiques.
En Tunisie, Kaïs Saïed, le chef de l’État, et sa première opposante, Abir Moussi, ne seraient-ils que les deux faces d’une même médaille ? Tous deux juristes et bêtes noires des islamistes, ils tentent d’incarner la rupture avec le régime Ben Ali, dont ils ont pourtant été proches.
Douze ans après la révolution qui a précipité la chute de Ben Ali, le processus de démocratisation reste inabouti. Des milliers de personnes ont manifesté à Tunis ce 14 janvier pour exprimer leur mécontentement. Éclairage du sociologue Mohamed Jouili.
Des forces policières ont tenté d’empêcher le Front de salut national de tenir un rassemblement près de Tunis. Sur plusieurs vidéos, des policiers entourent le président de la coalition, Ahmed Néjib Chebbi, avant que ce dernier ne s’adresse à plusieurs dizaines de personnes.
Défenseur des droits de l’homme, l’avocat, qui fut ministre du premier gouvernement de Kaïs Saïed, est poursuivi pour avoir tenu des propos critiques à l’égard de la justice. De nombreuses organisations lui ont apporté leur soutien.
Rached Ghannouchi a été entendu une nouvelle fois par la justice à propos du rôle présumé de son parti, Ennahdha, dans le départ de Tunisiens pour le jihad. Me Ridha Raddaoui, vice-président du Centre tunisien de recherches et d’études sur le terrorisme, fait le point sur l’enquête.
Présent à Djerba pour le Sommet de la Francophonie, le président français a appelé son pair tunisien à la vigilance tout en lui réaffirmant son soutien. Une position ambiguë que les opposants à Kaïs Saïed n’apprécient guère.
Convoqués par la justice, Ali Larayedh, l’ancien Premier ministre, et Rached Ghannouchi, le chef d’Ennahdha, sont soupçonnés d’avoir favorisé le départ de Tunisiens pour la Syrie et l’Irak lorsque leur parti était au pouvoir. Ces accusations sont-elles étayées ?
L’ancien chef du gouvernement a été arrêté à Sousse, le 23 juin. Transféré à Tunis, il a entamé une grève de la faim, avant d’être admis d’urgence en réanimation. Explications.