Affaire Rached-Akremi, réformes, corruption, collusion avec les forces politiques… Le juge à la retraite livre son verdict sur l’institution judiciaire tunisienne.
Rached Ghannouchi, leader d’Ennahdha et président de l’Assemblée tunisienne, revient pour Jeune Afrique sur ses déclarations controversées sur l’Union du Maghreb arabe.
La proposition du leader d’Ennahdha d’une Union du Maghreb arabe réduite à la Tunisie, l’Algérie et la Libye – excluant ainsi le Maroc et la Mauritanie – fait polémique. Au point que certains y voient une volonté de rapprochement du président de l’Assemblée nationale avec Alger.
Le parti islamiste a organisé un grand rassemblement à Tunis ce 27 février. Objectif : soutenir le gouvernement Mechichi dans son conflit contre le président Kaïs Saïed.
Crédité d’un bon bilan à la tête du ministère de la Santé, en pleine pandémie de Covid-19, le cadre d’Ennahdha se forge une stature nationale. Au risque d’agacer le chef de son parti, l’inamovible Rached Ghannouchi.
Après plusieurs rebondissements, Ennahdha a renouvelé son bureau exécutif. Un équilibre précaire des pouvoirs entre différents courants y a été trouvé.
Le leader du mouvement Ennahdha impute la crise actuelle à une conjoncture économique difficile, mais aussi à une transition démocratique toujours en cours.
Les juges Béchir Akremi et Taïeb Rached se livrent une bataille sans merci. Un duel qui remet sur la table le dossier des assassinats politiques de 2013 et celui de l’indépendance de la justice.
Dans un contexte de contestation interne, celui qui dirige désormais le bloc d’Ennahdha à l’hémicycle est en charge de faire régner l’ordre dans les rangs de la formation islamiste.
Depuis près d’un an, la vacance du secrétariat général d’Ennahdha interroge. Zied Ladhari n’a en effet jamais été remplacé, après sa démission en novembre 2019.
Un an après sa défaite à la présidentielle, le leader de Qalb Tounes est revenu au centre du jeu politique… à la faveur d’un rapprochement avec les islamistes. Il s’en explique.
Le pays est-il condamné à un face-à-face mortifère entre tenants de l’islam politique et nostalgiques de l’ancien régime ? Une partie de la jeunesse veut croire à une troisième voie.
Encore inconnue il y a quelques années, Abir Moussi, bouillonnante députée du Parti destourien libre (PDL) et nostalgique assumée de l’ancien régime, est devenue le visage de l’anti-islamisme tunisien.
Engagé dans un bras de fer avec Ennahdha, éclaboussé par une affaire de conflit d’intérêts, le Premier ministre tunisien n’avait d’autre choix que de quitter la tête du gouvernement.
La coalition Ennahdha-El Karama pousse à déréguler le secteur audiovisuel tunisien. Au risque, selon ses détracteurs, de promouvoir les discours les plus radicaux.
Entre le président de la République, universitaire légaliste attaché à ses prérogatives, et celui de l’Assemblée, vieux leader politique madré et envahissant, le bras de fer se durcit.
Rached Ghannouchi bataille pour prolonger son mandat à la tête d’Ennahdha et asseoir l’influence de son parti au sein de l’ARP, qu’il préside. Sur qui peut-il s’appuyer ? Revue de ses troupes.
Membre fondateur d’Ennahdha, intellectuel et théologien, Hmida Ennaifer appelle aujourd’hui à une réflexion de fond autour de l’islamisme politique. Entretien.
Le report de deux projets de loi, fin avril, révèle les fragilités de la coalition gouvernementale menée par Ennahdha. Les relations de son leader, Rached Ghannouchi, avec la mouvance islamiste étrangère rebutent ses alliés au pouvoir.
Pauvreté, disparités régionales, explosion de la dette intérieure, Parlement atomisé… Depuis les soulèvement révolutionnaires de 2010-2011, les Tunisiens ne parviennent pas à stopper la spirale infernale dans laquelle est enfermé leur pays.
Après une période de tensions avec le président Kaïs Saïed, le patron d’Ennahdha et titulaire du perchoir veut calmer le jeu, tout en rappelant que son parti demeure une force politique incontournable. Et un partenaire obligé.
Le Premier ministre tunisien, Elyes Fakhfakh, a annoncé samedi 15 février la composition de son futur gouvernement. Mais le retrait du parti Ennahdha rend son sort très incertain.
Désapprouvant la décision d’Elyes Fakhfakh de ne pas intégrer Qalb Tounes à son futur gouvernement, le parti islamiste déploie une stratégie en plusieurs étapes pour lui barrer la route.
Qu’ils siègent dans les grands ou petits partis, à gauche, à droite ou dans les rangs islamistes, les députés à la fibre populiste s’illustrent par des sorties remarquées. Florilège des sept parlementaires les plus démagogues.
Après le rejet de la confiance au gouvernement de Habib Jemli, l’ancien député Mondher Belhaj Ali, détracteur d’Ennahdha, estime qu’« une phase historique de l’islam politique s’achève ». Interview.