La Tunisie, sortie de la liste noire des pays exposés au financement du terrorisme, présente encore des défaillances, selon le dernier rapport du Groupe d’action financière internationale (Gafi).
Dans un nouveau rapport, l’International Crisis Group (ICC) pointe la prééminence d’Ennahdha sur Nidaa Tounes suite aux résultats des municipales. Analyse de la stratégie adoptée par le parti pour s’assurer le rôle d’incontournable sur la scène politique tunisienne.
Sans président par intérim, nourrie par des rivalités internes et des activités à l’arrêt, l’Instance électorale (ISIE) traverse une crise sans précédent. Si le dépôt des candidatures pour succéder à Mohamed Tlili Mansri, président démissionnaire, a été annoncé jeudi, encore faut-il que les membres se mettent d’accord…
Le parti Al-Massar, qui participe à l’exécutif avec le portefeuille de l’Agriculture, a décidé de se retirer du gouvernement mardi soir, à l’issue d’une réunion du bureau politique. De quoi fragiliser un peu plus le gouvernement de Youssef Chahed.
Le rapport progressiste de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe) suscite depuis sa publication, le 12 juin, de nombreux avis divergents, entre dénonciations virulentes et soutien inattendu.
Samir Dilou, avocat et ancien ministre, suit trois des dossiers transmis par l’IVD à la justice, dont celui de Kamel Matmati, premier procès de la justice transitionnelle. Le droit est constitutif de l’engagement de ce militant islamiste.
Le ministre de l’Intérieur récemment limogé a annoncé le 14 juin qu’il portait plainte contre un journaliste l’ayant accusé de tentative de coup d’État, avec l’aide des Émiratis.
Cible de son propre parti et de la toute-puissante UGTT, qui réclamaient sa tête, le chef du gouvernement tunisien a réussi, pour la seconde fois en moins d’un an, à retourner la situation en sa faveur.
Le projet de loi sur les déclarations des biens des élus et hauts fonctionnaires et les conflits d’intérêts doit être de nouveau discuté vendredi 1er juin devant l’Assemblée des représentants du peuple. Le texte suscite passion, peur et craintes de manipulations démagogiques.
Engluée dans d’interminables errements, la formation tunisienne au pouvoir, Nidaa Tounes a été durement sanctionnée lors des municipales du 6 mai. Et ne sait plus sur quel pied danser…
Les premières élections municipales libres ont été boudées par les citoyens. Si les grands partis subissent une forme de désaffection, les listes indépendantes réalisent une percée inédite.
Après les élections locales du 6 mai qui ont sacré les listes indépendantes, le nouveau défi de la jeune démocratie tunisienne est de constituer les premiers conseils locaux post-révolution. Un défi jonché d’embûches, selon le politologue Riadh Sidaoui.
Les listes indépendantes ont récolté 32,3 % des suffrages aux municipales du 6 mai, devançant les islamistes de Ennahdha (28,6 %) et le parti laïc Nidaa Tounes (20,8 %). Une sanction contre ces deux partis au pouvoir ?
Le parti islamiste Ennahdha est arrivé en tête à Tunis à l’issue des municipales du 6 mai, sans pour autant disposer de la majorité absolue requise pour l’élection du maire, selon les résultats préliminaires officiels annoncés le 9 mai.
L’abstention a largement remporté les élections locales qui se sont tenues en Tunisie ce 6 mai. Les islamistes d’Ennahdha sont arrivés premiers, talonnés par Nidaa Tounes. Mais leurs scores restent très modestes…
L’Assemblée nationale tunisienne est devenue un théâtre pour les parlementaires, dont certains n’hésitent plus à user de grossièretés et de menaces. De quoi lasser le peuple tunisien.
Dans la perspective des législatives de 2019, la campagne pour les élections municipales du 6 mai a été officiellement lancée le 14 avril. Ennahdha, le parti islamiste qu’il préside, sera central. Avec 170 listes, cette formation est présente partout, soutenant même des candidats indépendants.
Alors que les élections municipales se tiendront en Tunisie le 6 mai, la partie semble jouée d’avance, selon certains observateurs. Nidaa Tounes et Ennahdha, les deux principales formations politiques, devraient se partager l’ensemble des municipalités. À moins d’une forte mobilisation des électeurs, ce qui semble loin d’être acquis.
Par les blocages et les « combines » auxquels il a conduit, le régime semi-parlementaire consacré par la Constitution de 2014 a montré ses insuffisances et ses limites. Radiographie d’une assemblée à la fois omnipotente et impuissante.
Alors que la campagne pour les élections municipales vient tout juste de débuter, des difficultés de couverture médiatique commencent à se faire sentir. Certains médias soumis à de nouvelles règles d’équité et de neutralité, jugées strictes, ont du mal à s’adapter.
La campagne pour les élections municipales du 6 mai a été officiellement lancée samedi. Le scrutin, déjà plusieurs fois reporté, est menacé par la non adoption du Code des collectivités locales, toujours en discussion à l’Assemblée des représentants du peuple.
Champion déclaré de la stratégie du consensus, le président du parti islamiste, Rached Ghannouchi, appelle, à l’approche des élections locales du 6 mai, à une gestion commune des municipalités et à la tenue d’un dialogue national socio-économique.
Le Fondateur du Courant Démocrate (Attayar), ancien bras droit de Moncef Marzouki pendant la transition, Mohamed Abbou revient pour Jeune Afrique sur le combat qu’il mène contre la corruption.
L’Assemblée nationale tunisienne est le théâtre d’un âpre débat depuis samedi. Les députés en sont même venus aux mains. La raison : la prolongation du mandat de l’Instance Vérité et Dignité, créée en 2013.
Candidat de confession juive en 7e place sur la liste d’Ennahdha à Monastir pour les municipales tunisiennes du 6 mai, Simon Slama répond aux questions de Jeune Afrique.
De Rabat à Tunis, les autorités s’efforcent de se tenir à égale distance de Doha et de Riyad, même si ces derniers ont marqué des points chez les uns ou chez les autres. Revue de détail.
Extrêmement sévère avec les gouvernants actuels, l’ancien Premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, veut incarner une troisième voie, ni de droite ni de gauche, mais fondée sur une vision stratégique claire. Entretien.