Le Front de Libération Nationale est un parti politique algérien. Son président est l’actuel chef d’État algérien, Abdelaziz Bouteflika. Le parti a été créé en novembre 1954, afin d’obtenir l’indépendance de l’Algérie, alors colonie française. Après la signature des Accords d’Évian le 18 mars 1962, le FLN prend le pouvoir.
Si l’enquête de la police allemande sur la mort de Krim Belkacem a permis d’identifier des membres du commando, aucun n’a été arrêté. Et l’identité des commanditaires demeure à ce jour inconnue.
En octobre 1970, l’opposant algérien se rend à Francfort, en Allemagne, convaincu d’y retrouver des hauts gradés de l’armée décidés à renverser le président Boumédiène. Et tombe dans le piège qui entraînera sa mort.
Après l’indépendance de l’Algérie, Krim Belkacem devient un opposant du président Ahmed Ben Bella, puis de son successeur, Houari Boumédiène. En avril 1969, il est condamné à mort par contumace par la cour révolutionnaire d’Oran pour « complot contre la sûreté de l’État ».
Grâce à des documents exclusifs obtenus auprès des archives allemandes, Jeune Afrique lève un coin du voile sur l’assassinat, en octobre 1970, à Francfort, de Krim Belkacem, l’un des neufs chefs historiques du FLN.
Après de multiples péripéties et blocages, le long-métrage de Bachir Derrais sur le héros de la révolution algérienne sera projeté en avant-première à l’Opéra d’Alger. Sa sortie dans les salles est prévue dans le courant de l’année.
Dans son essai « Oublier Camus », l’auteur, professeur à l’université de Caroline du Nord, revient sur la représentation positive et souvent trompeuse que l’on fait, en France, des positions politiques du Nobel de littérature 1957.
Avec son film documentaire, la réalisatrice Mila Turajlić exhume des images de propagande pro FLN tournées en Algérie par Stevan Labudović, le cameraman attitré du maréchal Tito. Un document exceptionnel.
Le président de la Ligue de football professionnel accuse l’Établissement public de télévision (EPTV), qui détient les droits de diffusion du championnat de Ligue 1, de ne lui avoir rien versé depuis quatre ans.
Plus qu’un club de football – pourtant le plus titré d’Algérie –, la Jeunesse sportive de Kabylie a su incarner les aspirations d’autonomie ou d’indépendance du peuple kabyle. Au point d’agacer durablement le pouvoir central.
Stupeur en Algérie : ce 29 juin 1992, le président Boudiaf est assassiné à Annaba. Rentré d’un long exil au Maroc quelques mois plus tôt, il menait une lutte acharnée contre les islamistes. Voici le récit qu’en fit François Soudan dans JA, à l’époque.
Tombé en désuétude et presque oublié, le troisième couplet de l’hymne algérien, « Kassaman », sera à nouveau joué, sur décision présidentielle. Une décision qui intervient dans un moment où les relations entre Alger et Paris oscillent entre tension et apaisement.
Dans le tome III de ses Mémoires, l’ancien opposant et député social-démocrate Saïd Sadi nous replonge dans une période charnière de l’histoire contemporaine de l’Algérie.
La première attaque militaire étrangère contre la toute jeune Tunisie indépendante a eu lieu en 1958, et ce sont les Français qui l’ont lancée. Motif : le soutien apporté par Tunis à l’Armée de libération nationale (ALN) algérienne.
Le lauréat du prix Goncourt 2015 du premier roman revient sur son dialogue avec Emmanuel Macron et livre une analyse aiguisée de la relation entre Paris et Alger, mais aussi de la situation en Algérie.
La justice vénézuélienne a jugé irrecevable la demande d’extradition vers l’Algérie d’El Wafi Ould Abbès, interpellé à Caracas en juin 2021 sur la base d’un mandat d’arrêt international. Mais le fils de l’ex-patron du FLN sera jugé pour les mêmes faits au Venezuela.
Près d’un quart de siècle après en avoir été écarté par Bouteflika, Ahmed Attaf revient à la tête du ministère des Affaires étrangères. La nomination de ce diplomate de métier, aux compétences solides et à l’entregent certain, est largement saluée, en Algérie comme à l’international.
Alors que le Maroc et la Tunisie accèdent à l’indépendance en 1956, les Algériens continuent à payer le prix du sang face à une France qui ne veut rien lâcher. Des premières rancœurs naissent dans les rangs du FLN vis-à-vis des pouvoirs marocain et tunisien, préoccupés par leur propre stabilité. Mais Mohammed V et bien d’autres continueront à les soutenir sans ciller.
En 1953, une partie des nationalistes marocains opte pour la lutte armée contre les Français. Un an plus tard, le FLN voit le jour en Algérie. Pour obtenir leur indépendance respective, les deux mouvements vont pleinement collaborer et nouer des amitiés indéfectibles.
Le nouveau stade de Baraki, à Alger, portera le nom de Nelson Mandela. Un juste retour des choses, tant les relations nouées par l’ex-président sud-africain avec les Algériens étaient étroites.
Purgeant déjà une peine de huit ans de prison, l’ex-patron du FLN devait être rejugé ce 22 juin pour une affaire de détournement de dons. Mais son hospitalisation a conduit la justice à différer son procès.
Des archives inédites de la présidence française révèlent que de Gaulle avait été informé de l’ampleur de la répression, sur ordre de Maurice Papon, des manifestations du 17 octobre 1961. Un crime d’État resté impuni qui a fait entre 200 et 300 morts.
Avec « De nos frères blessés », Hélier Cisterne revient sur un épisode méconnu de la guerre d’Algérie, l’exécution d’un communiste français engagé dans la lutte pour l’indépendance. Un film fort et juste, aussi poignant que nécessaire.
Avec la série « En guerre(s) pour l’Algérie », Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski donnent la parole aux sans-grades du conflit, quel que soit leur camp. À voir sur la chaîne Arte.
Pour beaucoup, Djamila Boupacha a décliné le poste de sénatrice dans le tiers présidentiel pour ne pas servir de caution au système en place. Mais des empêchements personnels ont aussi pesé dans sa décision.
C’est sur un terrain militaire du sud de la France que des tombes de fortune ont été creusées entre 1962 et 1964 pour enterrer de nombreux nourrissons. Des fouilles doivent être entreprises dans les semaines prochaines pour en retrouver les traces, suite aux travaux de recherche de Nadia Ghouafria, fille de harkis et membre de l’association des rapatriés anciens combattants d’Afrique du Nord.
Vainqueur des derniers scrutins locaux, le Front de libération nationale, qu’on donnait pour mort, reste la première force politique du pays. Mais ses performances électorales sont en net recul.
Est-ce le début de la fin de l’ex-tout-puissant parti unique ? C’est la question que se posent la majorité des militants du FLN. Fait inédit : le désaccord entre la direction et ses adversaires sera tranché devant les tribunaux.
Le 20 septembre, le président français Emmanuel Macron a présenté des excuses aux harkis, reconnaissant que Paris les avait abandonnés en 1962. En Kabylie, le petit village de Taddart garde la mémoire de cet épisode sanglant de l’histoire algérienne.
Mise à jour de l’assemblée, remaniement ministériel, libération de prisonniers d’opinion… La « nouvelle Algérie » promise par Tebboune est-elle enfin là ?