Le Front de Libération Nationale est un parti politique algérien. Son président est l’actuel chef d’État algérien, Abdelaziz Bouteflika. Le parti a été créé en novembre 1954, afin d’obtenir l’indépendance de l’Algérie, alors colonie française. Après la signature des Accords d’Évian le 18 mars 1962, le FLN prend le pouvoir.
Les résultats des législatives du 10 mai ont déjoué tous les pronostics. Donné pour moribond, le Front de libération nationale reste la première force politique du pays et, contrairement à ce qui s’est passé au Maroc et en Tunisie, la vague verte a été contenue.
Avec 220 des 462 sièges de la nouvelle Assemblée populaire nationale algérienne, le Front de libération nationale (FLN) devance le Rassemblement national démocratique (RND), 68 sièges, et les islamistes de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), 48 sièges, selon les résultats provisoires officiels publiés, vendredi 11 mai. Les résultats définitifs seront connus « d’ici une dizaine de jours », a déclaré le ministre de l’Intérieur Ould Kabila.
Les Algériens se sont rendus aux urnes jeudi 10 mai pour élire leurs 462 députés. Selon les premiers résultats officiels, le Front de libération nationale (FLN) arrive en tête avec 220 députés devant le Rassemblement national démocratique (RND) avec 68 sièges et les islamistes de l’Algérie verte avec 48 sièges. Le taux de participation, plus élevé que prévu, est estimé, selon le ministère de l’Intérieur, à 42,36 %. Le parti de libération fait une percée historique. En 2007 il n’avait obtenu que 136 sièges (sur 389 à l’époque). Sur 462 députés, 145 femmes ont été élues. Plus d’1,5 millions de votes nuls ont été comptabilisés.
Parti de l’indépendance, la première force politique de l’Algérie, est traversé par une dissidence d’une ampleur sans précédent. À la veille d’élections législatives capitales, cela fait désordre.
L’ancien parti unique algérien Front de Libération nationale (FLN) se dit confiant de remporter les élections législatives du 10 mai, mais il est tiraillé par des tensions internes et déjà tourné vers l’avenir avec la perspective de la présidentielle de 2014.
À moins d’un mois des élections législatives en Algérie, le Front de libération nationale (FLN) paraît plus divisé que jamais. Pas moins de 220 membres de son comité central (sur 351) réclament une session extraordinaire pour procéder au remplacement du secrétaire général du parti, Abdelaziz belkhadem.
Les élections législatives du 10 mai en Algérie ont fait l’objet d’un sondage paru dans le quotidien « El Watan ». Selon celui-ci, le taux de participation devrait avoisiner les 44%, et le FLN sortir grand vainqueur du scrutin.
Le Front de libération nationale ne parvient pas à sortir de la crise qui le mine depuis plus d’un an. Une lutte de clans que le parti va pourtant devoir régler rapidement pour affronter les élections législatives et locales de l’an prochain. Et se choisir un candidat qui fasse le poids dans la course à la succession d’Abdelaziz Bouteflika, en 2014.
Au propre, comme au figuré, les couteaux sont sortis au FLN. A un an et demi des législatives, des bagarres ont éclaté dans certaines réunions, et le secrétaire général Abdelaziz Belkhadem, est sur la sellette.
Lors de son neuvième congrès, l’ancien parti unique a reconduit à sa tête Abdelaziz Belkhadem et évité les questions qui fâchent. Le débat d’idées et le renouvellement des structures attendront…
Vieillissement des dirigeants, structures approximatives, absence d’un projet de société clair… De toutes les formations politiques, le parti de l’indépendance est aujourd’hui le plus fragilisé.
Ali Benflis n’est plus aux commandes. Dissidents et légitimistes se disputent le droit d’organiser un nouveau congrès. Et l’ex-parti unique s’interroge sur son rôle et son avenir.