Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Lors de la 54e session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique, économistes et dirigeants ont plaidé en faveur d’une refonte complète de l’architecture financière mondiale qui replacerait l’Afrique au cœur des décisions.
« La relance économique par la diversification et le travail acharné », tel était le slogan des célébrations de la fête nationale en 2019. Une présidentielle, une crise sanitaire, un plan développement plus tard, et alors que la hausse des cours du brut laisse espérer des lendemains meilleurs, l’injonction demeure plus que jamais d’actualité.
« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (4/4). Dans une note récente, le FMI met en garde contre l’interdépendance croissante entre banques et États. Une relation qui pourrait entretenir « un cercle vicieux » en ces temps de crise, selon l’institution de Bretton Woods.
Alors que la Centrafrique vient d’adopter le bitcoin comme monnaie officielle, la directrice générale du FMI a, une nouvelle fois, plaidé pour la mise en place d’une réglementation mondiale des crypto-actifs. Au risque de voir l’économie de pays émergents s’effondrer.
« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (1/4). Alors que le nombre de pays africains en risque de surendettement a doublé depuis la survenue du Covid-19, seuls trois d’entre eux ont opté pour une restructuration de leur passif. Parallèlement, les émissions d’eurobonds se sont poursuivies. Le signe d’une nouvelle maturité ?
Une compétition en coulisses entre les deux principales banques multilatérales du continent a éclaté au grand jour lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI à Washington.
La guerre russo-ukrainienne a mis en évidence les failles de l’économie égyptienne. Face au risque de contestation sociale, le pouvoir a pris une série de mesures d’urgence. Explications.
Selon les récentes estimations du FMI, la crise ukrainienne a entraîné un « essoufflement » de la croissance au sud du Sahara. Un choc qui ne pouvait survenir à moment plus délicat pour les États et les populations de la région. Les explications de Papa N’Diaye, du département Afrique du Fonds.
À l’approche des législatives, le chef du gouvernement dresse le bilan de sa première année passée à la primature. Et détaille les actions qu’il devra rapidement engager pour remettre le pays sur les rails du développement.
David Malpass, président de la Banque mondiale, et Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, ont exhorté la communauté internationale à venir sans délai en aide aux pays vulnérables en prenant des mesures coordonnées, telles que la fourniture de denrées alimentaires, l’appui financier et l’augmentation de la production agricole.
Les négociations avec le FMI et les traders ont enfin abouti, les cours du baril sont au plus haut, la croissance devrait redevenir positive. Mais le pays doit désormais répondre à des exigences de transparence très strictes et démontrer que sa feuille de route est réaliste.
Code minier, prix de transfert, négociation de contrat… Si les États sont de plus en plus aguerris face aux opérateurs privés, le FMI les appelle à muscler encore leur action contre l’érosion fiscale. Entretien croisé avec trois experts de l’institution.
Le Fonds monétaire international et l’exécutif dirigé par Filipe Nyusi sont parvenus à un accord sur un prêt de 470 millions de dollars. Une première depuis 2016 et le scandale de la dette cachée de 2 milliards de dollars.
L’institution internationale, qui a pris acte de l’analyse sur l’utilisation, en 2020, de ses financements destinés à la lutte contre la pandémie, attend un nouvel audit pour l’année fiscale 2021.
Dans une récente analyse de l’économie du pays, les experts de l’institution pointent les effets délétères et non anticipés qu’une telle imposition peut avoir. Explications.
Pour la directrice générale du Fonds monétaire international, outre les « millions de vies dévastées », cette guerre, qui intervient dans un contexte de reprise post-Covid-19, « menace d’anéantir une partie » des progrès réalisés sur le continent.
Croissance du PIB, reprise des activités du secteur minier, inflation modérée… Malgré des indicateurs au vert, le conflit entre l’Ukraine et la Russie risque de peser sur l’économie congolaise.
Financement de la sortie de crise, nouvelles priorités africaines… La patronne du Fonds monétaire international fait le bilan de 18 mois mouvementés pour le continent et s’alarme du risque de divergences des économies africaines.
À l’heure de l’ouverture du sommet UE-UA qui va se dérouler à Bruxelles jusqu’au 18 février, la directrice générale du FMI explique le rôle que compte jouer l’institution dans la relance des économies africaines. Premier volet d’un entretien exclusif avec Jeune Afrique.
Brazzaville, désormais soutenue par le FMI, espère convaincre ses partenaires internationaux d’accompagner son Plan national de développement 2022-2026, qui prévoit 8 789 milliards de francs CFA d’investissements (13,4 milliards d’euros).
La croissance économique congolaise a dépassé les prévisions pour l’année 2021. Mais, entre les progrès réels, salués par les institutions de Bretton Woods, et les handicaps, endémiques ou conjoncturels, qui minent son développement, le pays peut-il tenir le cap ? Décryptage.
Au terme de son mandat de trois ans, le représentant du FMI livre son analyse de la situation économique du pays et des négociations en cours avec les institutions internationales.
Equatorial Congo Airlines (ECair), qui avait déposé le bilan en 2016 en raison de son surendettement, a signé un mémorandum d’entente avec la société sud-africaine Allegiance Capital afin de relancer ses activités. Qui est ce partenaire ? D’où viendront les capitaux ? L’appui de l’État congolais suffira-t-il ?
Le deuxième coup d’État du mois de mai et, surtout, l’annonce du report des élections – laquelle a entraîné la suspension de l’aide internationale – ont bloqué le rebond annoncé. Une situation que risque d’aggraver le blocus économique décidé par la Cedeao le 9 janvier.
Confronté à la chute des cours des matières premières et aux conséquences de la pandémie de Covid-19, Libreville s’en sort mieux que la plupart de ses voisins de la Cemac, même s’il n’a pas réussi à atteindre le niveau souhaité. Jeune Afrique analyse les vulnérabilités, les axes porteurs de la reprise et ses perspectives.
En dépit des emplois créés par la zone économique spéciale, les bailleurs de fonds, dont le FMI, réclament une réduction des exemptions fiscales accordées, pointant l’important manque à gagner pour les caisses publiques.
« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (5/5) Ils sont professeur, responsable d’institution de développement, capitaine d’industrie ou prix Nobel d’Économie… et ont une idée très précise du fonctionnement du Fonds, de son rôle, ses missions et de l’impact de ses décisions. Morceaux choisis de 2021.
« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (4/5) Les États du continent vivent souvent douloureusement le passage au scanner de leurs économies par les équipes de Washington. L’ancien ministre tunisien des Finances donne aux gouvernements africains quelques clés pour faire front face à l’institution.