Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Secrétaire général du Club de Paris, le haut fonctionnaire d’origine béninoise s’illustre depuis le début de la crise du Covid-19 sur la cruciale question de la dette.
« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (3/5) Face à la crise du Covid-19, l’institution multilatérale a apporté un soutien remarqué aux pays africains, longtemps critiques à son endroit. Se pose maintenant la question de son dogmatisme fiscal et de la prise en compte de la question climatique.
« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (2/5) Transparence, dette, investissements… Le directeur du département Afrique du Fonds monétaire international analyse les relations entre l’institution de Washington et le continent.
« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (1/5) Soutenue par l’Europe et l’Afrique, sa directrice générale, Kristalina Georgieva, a sauvé son siège. En coulisse, certains continuent de protester, tandis que d’autres préparent la suite.
Après une centaine de jours de suspension, la Tunisie a officiellement demandé à reprendre langue avec le FMI pour un nouveau programme de financement, le quatrième en dix ans. Une requête purement formelle pour le moment : l’absence de plan concret empêche le Fonds de travailler.
Un accord a été trouvé entre les équipes du Fonds monétaire international et le gouvernement congolais. Il doit maintenant être examiné par le conseil d’administration de l’institution de Washington.
Le Fonds monétaire international estime que les dégâts considérables liés aux effets de la crise de Covid-19, le faible taux de vaccination et l’aggravation du surendettement vont entraver durablement la relance des économies.
Le contexte de hausse généralisée des prix fait connaître aux neuf États membres du septentrion continental, tel que défini par le Fonds monétaire international, des fortunes extrêmement diverses.
Si l’on en croit les prévisions publiées par le FMI, l’Afrique se redresse autant au sud du Sahara (+3,7 % en 2021 et +3,8 % en 2022) qu’au Maghreb–Moyen-Orient (+4,1 % en 2021 et 2022).
Appuyée par les représentants de plusieurs États africains, mais également par la France et plusieurs pays européens, l’économiste bulgare a été maintenue, le 11 octobre, à la direction générale de l’institution multilatérale, après plusieurs semaines d’incertitude.
Soulignant qu’il est « urgent de rétablir une stabilité macroéconomique » dans le pays, le FMI a adressé plusieurs conseils sur les politiques budgétaire, fiscale et de change d’Alger.
Au début d’octobre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a demandé l’introduction de plusieurs mesures sociales et le durcissement des pénalités contre la spéculation.
À ce jour, seulement 10 % de l’accord de crédit approuvé en 2019 a été déboursé. Pourtant, dans un récent document, le Fonds a évoqué de possibles négociations.
En juillet, le FMI ne prévoyait pas que la RDC franchisse le cap des 3 milliards de dollars de réserves internationales avant 2026, ce qui est pourtant arrivé fin septembre. Une performance « exceptionnelle » pour de bonnes et de moins bonnes raisons… L’analyse de Jeune Afrique.
Dans une tribune collective, les ministres des Finances et de l’Economie de seize pays africains affirment leur soutien à Kristalina Georgieva, la patronne de l’institution de Bretton Woods.
Le coup de force de Kaïs Saïed a balayé le plan de financement du budget 2021, basé sur un accord avec le FMI. Le pays compte peu d’autres solutions à court terme. Explications.
Ce proche collaborateur de Patrice Talon, qui s’affirme « apolitique », peut compter sur de solides connexions, tant dans les instances financières que sur la scène politique.
L’engagement des pays membres à conclure de nouveaux accords avec l’institution de Bretton Woods a été acté le 18 août, à Yaoundé. Mais, des points de dissension avec certains pays persistent.
Rôle, allocation, valeur… Comment les désormais célèbres DTS fonctionnent ? Comment sont-ils censés aider les pays africains ? Le décryptage de « Jeune Afrique ».
Washington mobilise 1,6 milliard de dollars en faveur du développement de la RD Congo. Objectifs : faciliter l’accès à l’eau et soutenir le secteur privé.
Un décaissement immédiat de 217 millions de dollars a été approuvé par le Fonds. Les futurs versements dépendront de l’application d’un programme de réformes.
Le chef de l’État ivoirien a interpellé le FMI, le 15 juillet à Abidjan, sur la nécessité d’une augmentation du plafond des déficits pour favoriser le financement des budgets.
[Chronique] Soutenu à bout de bras par les bailleurs de fonds, le Mali semble pourtant un cas d’école de l’échec de l’aide internationale. À quand la fin de l’hypocrisie ?
Un récent rapport pointe des failles dans la surveillance et la gouvernance des entreprises publiques. Une situation dont leur actionnaire unique est jugé en partie responsable.
Acculées par une situation économique plus préoccupante que jamais, les autorités tunisiennes sont contraintes de se tourner vers le Qatar et la Libye dans l’espoir de faire retomber la pression.
Faut-il continuer à aider Kinshasa? Le Fonds monétaire international (FMI) répond par l’affirmative, avec un financement de 1,5 milliard de dollars. Mais le pays a encore fort à faire pour mettre à niveau sa gestion, son climat des affaires et ses infrastructures.
Le gouverneur de la Banque centrale tunisienne Marouane Abassi a affirmé qu’il n’y avait pas d’autre solution pour la Tunisie qu’un recours au Fonds monétaire international pour boucler son budget.