Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Le sommet se donnait pour objectif de trouver les moyens de relancer l’économie africaine. Emmanuel Macron, qui recevait 21 chefs d’État et de gouvernement du continent, assure que les discussions ont permis le « lancement d’une dynamique profonde ».
Sortie de la crise du Covid-19, dette, franc CFA, priorités de l’aide au développement… Dans sa première grande interview à Jeune Afrique, le ministre français de l’Économie évoque les sujets brûlants de l’actualité franco-africaine.
En 2020, la croissance du pays a même été revue à la hausse, à 5,2 %. Une surprise compte tenu de la conjoncture mondiale, et qui semble vouloir se confirmer cette année.
« L’Angola de João Lourenço » (4/5). Élu en 2017 sur la promesse d’être l’homme du miracle économique, João Lourenço est engagé dans une course d’obstacles – dette, privatisations, Covid-19 – et sous le feu des critiques, y compris dans son propre camp.
Épidémie mondiale, crise sécuritaire régionale, coup d’État et agitation sociale… Malgré tous ses déboires, le Mali devrait dès cette année connaître une embellie économique.
Alors qu’une deuxième vague frappe le pays de plein fouet, le débat autour du coronavirus s’est déporté sur des soupçons de détournement des fonds consacrés à la riposte contre la pandémie. Ce qui parasite la vaccination de masse engagée le 12 avril.
Subventions, rente, actionnariat public… Le chef du gouvernement tunisien est prêt à briser bien des tabous dans ses discussions avec l’administration Biden, le FMI et la Banque mondiale.
Le Covid-19 et les cours du pétrole ont fragilisé une économie mise à mal par l’explosion des dépenses sécuritaires. Mais une enveloppe de 560 millions de dollars a été promise en janvier à N’Djamena.
D’après les estimations du Fonds, la production par habitant au sud du Sahara ne devrait pas retrouver le niveau de 2019 avant 2022. Quelques pays affichent néanmoins une croissance remarquable eu égard à la morosité de la conjoncture.
Selon les prévisions du Fonds monétaire international, les pays nord-africains vont cette année connaître des fortunes extrêmement diverses. Grande morosité du côté de Tunis et d’Alger contre une nette reprise à Rabat et au Caire.
Un prêt de 200 milliards de F CFA a été accordé par un pool bancaire à la Caisse nationale de sécurité sociale. Quarante-cinq mille retraités vont enfin pouvoir toucher leur pension.
Revenir au statu quo pré-Covid-19 serait une erreur. Accélérer les réformes est désormais une question de survie pour la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, estiment deux expertes du FMI.
Une supervision unique des entreprises publiques pour améliorer leurs performances : c’est ce que préconise l’institution qui presse Tunis de procéder à des réformes libérales pour juguler une crise macro-économique qui ne cesse de s’accentuer.
Le Congo a retrouvé l’aide du FMI en juillet 2019 avant de la voir suspendue six mois plus tard, faute d’accord avec ses créanciers Glencore et Trafigura. La situation pourrait se débloquer au cours de ce premier semestre.
Plan émergence Madagascar, dépréciation de l’ariary, Covid-19, situation d’Air Madagascar… Jeune Afrique a rencontré le représentant du FMI sur la Grande Ile.
Cela se dit « battre le fer tant qu’il est chaud ». Profitant de l’appétit des investisseurs, Abidjan a enclenché une sortie accélérée sur les places financières.
Pointant le décrochage du naira sur le marché noir et les difficultés des entrepreneurs à accéder aux devises, le Fonds a pressé Abuja « d’ajuster » son régime de change. Un appel rejeté par les équipes de Muhammadu Buhari.
Il y a vingt-sept ans, la monnaie des ex-colonies françaises perdait la moitié de sa valeur. Revivez ce moment historique, raconté par Géraldine Faes et Rémi Godeau, alors envoyés spéciaux à Dakar de « Jeune Afrique ».
À quelques jours de voir son dossier examiné par le conseil d’administration du FMI, la République du Congo est enfin proche d’une restructuration de sa dette auprès du trader, a appris Jeune Afrique.
Dans un contexte sécuritaire, politique et économique particulièrement tendu, le FMI a validé le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide, dont se félicite le ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra.
Alors que la récession due à la pandémie exige une mobilisation, Benoît Chervalier, banquier d’affaires chez Global Sovereign Advisory, estime que l’analyse de la dette souveraine des pays africains pêche souvent par « simplification ».
La perspective de l’arrivée de Joe Biden à la Maison-blanche a relancé le débat sur une nouvelle émission généralisée de Droits de tirage spéciaux par le FMI.
La Zambie est en défaut de paiement. D’autres, comme le Gabon ou la Tunisie, sont eux aussi dans une situation délicate, aggravée par la crise due au Covid-19. Faut-il craindre un effet domino ?
De l’Onusida au FMI, les exigences diplomatiques qui président aux choix des dirigeants des institutions multilatérales ont permis à beaucoup de femmes talentueuses d’émerger sur la scène mondiale.
Le géant d’Afrique centrale semblait mieux préparé que d’autres pays du continent à résister aux conséquences de la pandémie de Covid-19. La rapide reprise annoncée paraît cependant fragile.
Le moment est venu pour l’Afrique de rompre avec le primat de la pensée de court terme et la structure coloniale de dépendance. L’heure est au libre-échange mais aussi au commerce équitable entre les deux continents pour l’économiste togolais.
Selon le FMI, l’Afrique subsaharienne pourrait accuser un déficit de l’ordre de 290 milliards de dollars sur la période 2020-2023. Mais tous les pays ne seront pas logés à la même enseigne.