Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Si, soucieux de préserver la souveraineté nationale, Alger a jusque-là exclu tout financement de l’institution multilatérale, ses déficits croissants pourraient ne plus lui laisser le choix.
Si Djibouti a engagé d’énormes investissements pour renforcer son rôle de carrefour régional, son économie est encore peu diversifiée, maintenant le chômage et la pauvreté à des niveaux élevés.
Si le moratoire sur les dettes des pays les plus pauvres a bien été prolongé par le G20, les discussions achoppent toujours sur un allègement de ce fardeau.
L’institution prône une restructuration préventive des dettes des pays les plus pauvres. Mais la multiplicité des créanciers et des formes de prêt risque de compliquer la tâche.
Alors que le deuxième exportateur de cuivre du monde a demandé un délai de paiement de ses intérêts, le Tchad, le Congo et l’Angola sont eux aussi confrontés à de graves difficultés financières liées à la chute des prix du pétrole et à la pandémie.
Plaidant pour la mise en place d’un Plan Marshall pour les systèmes de santé africains, Nicolas Maystre, économiste à la Cnuced, appelle à mobiliser d’énormes moyens pour contrer les effets de la crise sur le continent.
Même si le coronavirus complique les réformes, l’institution a augmenté de près de 800 millions de dollars le montant de l’enveloppe destinée à Luanda.
Denis Sassou Nguesso devrait se porter candidat pour un quatrième mandat à la présidentielle de mars 2021. Après l’électrochoc créé par la chute des cours du brut, un aggiornamento s’impose mais les résistances sont nombreuses.
Malgré la restructuration de la dette avec la Chine et le retour de l’aide du FMI en 2019, la croissance du Congo devrait chuter de 8,6 % cette année. Une récession dont le Covid n’est pas le seul responsable.
Le Premier ministre désigné, Hichem Mechichi, a présenté le 24 août son futur gouvernement, essentiellement composé de technocrates, et qui doit encore obtenir l’approbation du Parlement.
L’institution, qui avait annoncé en avril une « récession historique de 1,6 % » en Afrique subsaharienne, table maintenant sur une contraction de 3,2 %.
Plutôt que de perpétuer sa dépendance à l’égard des donateurs internationaux, et afin de répondre efficacement à l’ensemble des défis découlant du Covid, le continent devrait évoluer vers un financement de marché, selon l’associé-gérant de Enko Capital Management.
L’Algérie a exclu de contracter des prêts auprès du Fonds monétaire international (FMI) et des organismes financiers internationaux en dépit de la crise financière qui menace le pays en raison de l’affaiblissement des cours du pétrole, a affirmé le président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 28 avril un prêt massif de 3,4 milliards de dollars pour aider le Nigeria à faire face aux conséquences économiques et sociales de l’épidémie de Covid-19.
L’institution internationale, qui salue la réponse « ferme » de Kinshasa face à la pandémie, vient d’approuver une aide de 363,3 millions de dollars en sa faveur. De quoi alléger les pressions sur les réserves en devises du pays, qui couvrent à peine un mois d’importation.
L’ancien directeur général du FMI détaille les mesures qui devraient être adoptées pour affronter la crise liée au coronavirus, dont la suspension de la dette institutionnelle africaine et l’utilisation des Droits de tirage spéciaux par le FMI.
Le conseil d’administration du FMI a approuvé le décaissement de 886,2 millions de dollars pour aider la Côte d’Ivoire à faire face aux besoins urgents de financement engendrés par la pandémie de Covid-19.
Les réponses économiques et sanitaires au Covid-19 en Afrique risquent de sacrifier les jeunes pousses et les petites et moyennes entreprises, indispensables pour l’emploi et la relance après la crise. Il est possible d’éviter ce piège.
Chute des prix du pétrole et pandémie provoqueront une récession dans la majorité des pays du nord de l’Afrique en 2020, indique le FMI dans sa dernière publication.
C’est la première fois que le royaume fait appel à la « Ligne de précaution et de liquidité », un dispositif auquel il souscrit depuis 2012 afin d’être en capacité de de limiter l’impact des chocs extérieurs.
L’institution multilatérale a approuvé 427 millions de dollars sollicités par des pays africains. Neuf demandes – Gabon, Tunisie, Tchad, Sénégal, Ghana… – doivent être étudiées d’ici à la fin du mois.
L’économiste bissau-guinéen analyse la crise sanitaire et ses conséquences à l’échelle du continent. Craignant que l’Afrique soit la grande oubliée des mesures préconisées par les institutions internationales et les grandes puissances, il salue néanmoins leur retour à un certain interventionnisme.
L’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel et celle portant sur l’achat de matériel militaire viennent d’être relancées au Mali. Classés sans suite en 2018, ces deux dossiers font l’objet d’une nouvelle information judiciaire. La Haute cour de justice est saisie, et un ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta est derrière les barreaux.
La directrice générale du FMI craint que la chute des exportations et des prix des matières premières n’entraîne une vague de faillites d’entreprises et de licenciements de salariés dans les pays émergents.
L’Afrique s’apprête à subir de plein fouet les répercussions économiques de la pandémie. Si la Banque mondiale et le FMI se disent prêts à mobiliser des centaines de milliards de dollars à l’échelle mondiale, quid des pays les plus fragiles, en particulier ceux dépendant des matières premières ?
Alors que les investisseurs ont allégé leur portefeuille de près de 42 milliards de dollars d’actifs dans les marchés émergents depuis le début de la crise sanitaire Covid-19, le FMI s’alarme des conséquences sur l’économie mondiale. L’institution recommande une série de mesures pour éviter le pire.