Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
L’organisation financière internationale a validé, le 21 décembre, le décaissement de 25,1 millions de dollars (22 millions d’euros) en faveur du Burkina Faso, mais elle met en garde le pays : alors que les dépenses en matière de sécurité augmentent, la hausse de la masse salariale du secteur public devient « insoutenable ».
Le 17 décembre, après plusieurs semaines de pourparlers, le conseil d’administration du FMI a donné une suite favorable à la demande du Maroc de souscrire à une quatrième Ligne de précaution et de liquidité (LPL) auprès du Fonds monétaire international.
La Tunisie aura du mal à briser la spirale infernale de la dette puisque, d’une année à l’autre, l’État est dans l’incapacité de relancer l’investissement.
Si le FMI, après sa mission de 6 au 14 novembre à Brazzaville, relève des « progrès considérables » en matière de gouvernance et l’embellie provoquée par la hausse des cours du pétrole, le Congo ne peut toujours pas espérer d’aide du FMI avant un accord avec ses créanciers extérieurs.
Si le Fonds monétaire international anticipe une hausse de l’activité des économies de l’Afrique du Nord, qu’elles soient exportatrices ou importatrices de brut, de nombreux facteurs viennent peser sur ces perspectives : sanctions contre l’Iran, risques géopolitiques, tensions commerciales, resserrement des conditions financières…
Les équipes du FMI ont terminé lundi 29 octobre une mission au Bénin, où elles ont notamment abordé avec les autorités la question du budget 2019, dans le cadre du programme triennal conclu début 2017 entre Cotonou et l’institution financière internationale.
Le gouvernement tunisien vient de lever 500 millions sur les marchés internationaux. Une entrée de devise qui arrive à point nommé, dans un contexte où les réserves de change se sont considérablement réduites en un an.
Pour le continent, la situation de l’Argentine doit résonner comme un signal, explique le spécialiste des marchés financiers Cédric Achille Mbeng Mezui, qui s’inquiète de la multiplication des Eurobonds émis par les États africains.
Sur fond de ralentissement économique et de changements politiques, la restructuration de la Sonangol, entreprise publique angolaise s’accélère. Objectif : se recentrer pour renouer avec les bénéfices.
Estimant que « l’économie mondiale entre dans une période d’incertitudes politiques inhabituellement élevées », l’institution financière internationale a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne, comme l’avait fait la Banque mondiale il y a une semaine.
Les autorités congolaises envisagent une hausse du budget de l’État de 44 % par rapport à l’exercice 2018, atteignant 3,5 milliards d’euros. Dans un contexte de hausse des prix du pétrole, l’objectif est de soutenir une « reprise progressive de la croissance », selon le Premier ministre, Clément Mouamba.
L’histoire montre que, sans le soutien des peuples, les institutions intergouvernementales sont condamnées. Alors que démarre le sommet d’Erevan, et dans un contexte où le multilatéralisme est sans cesse en recul, l’économiste Kako Nubukpo et l’historienne Caroline Roussy lancent un appel à une « francophonie de l’action » qui « assume son devoir de subversion ».
Pour l’économiste Kako Nubukpo, la crise des finances publiques en Afrique révèle d’abord la difficile éclosion d’un État moderne, aux prises avec les douloureux arbitrages constitutifs de la recherche de l’intérêt général dans un contexte de faiblesse de la base productive.
Venus de tous les horizons académiques et politiques, les 25 auteurs du rapport « La course à la nouvelle frontière des revenus » ont passé au crible le « Plan Sénégal émergent », pour vérifier si le pays est capable d’atteindre l’émergence en 2035.
Face à la montée rapide de la dette publique des États africains, le FMI a fixé des priorités pour maintenir la confiance entre prêteurs et emprunteurs.
Élu il y a près de deux ans, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, n’a pas manqué de rigueur dans sa gestion. Mais le poids de la dette et la faillite des banques limitent sa marge de manœuvre et compromettent ses promesses de campagne.
Une dette publique écrasante, des recettes toujours portées par les produits pétroliers… Trois ans après le début de la crise financière, les efforts consentis n’ont pas encore relancé l’économie et peinent à convaincre le FMI. Ce que va tenter de faire le nouveau Plan national de développement.
Si l’économie tunisienne montre des signes de reprises, les services du FMI, qui préparent l’examen du programme de réforme du pays par le Conseil d’administration, recommandent une nouvelle série de mesures destinées à réduire le déficit : réduction des subventions énergétiques, meilleure gestion de la masse salariale publique et refonte des caisses de sécurité sociale.
Crise de la dette, poids de la Chine, philosophie d’intervention, fiabilité des données, industrialisation… La patronne du Fonds livre son analyse des grands dossiers économiques du continent.
En l’espace de vingt ans à peine, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts auprès de l’empire du Milieu. Si les réussites en matière d’infrastructures sont nombreuses, et les projets légion, les critiques adressées à la Chine s’accentuent à mesure que la pression sur les finances publiques augmente.
Le pays de la Teranga et la terre d’Éburnie se disputent le titre de première puissance francophone d’Afrique de l’Ouest. Jeune Afrique analyse point par point cette rivalité, renforcée ces derniers mois par les découvertes pétrolières sénégalaises.
Alors que l’examen de la situation économique du pays par le FMI a été reporté sine die, début août, le président congolais s’est voulu rassurant dans son message à la nation, diffusé mardi 14 août à la veille de la fête nationale.
Alors que la situation économique du Congo-Brazzaville aurait dû être examinée par le conseil d’administration du FMI le 3 août, en vue d’un éventuel soutien financier, cet exercice a de nouveau été reporté sine die.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mercredi l’octroi de 100,2 millions de dollars au Gabon dans le cadre d’un prêt triennal consenti l’année dernière, malgré une performance économique jugée « mitigée ».
La République du Congo est réapparue dans l’agenda du conseil d’administration du FMI : c’est finalement la semaine prochaine que sera examinée la situation du pays, et éventuellement voté un soutien financier.
En prélude au Sommet des Brics, qui s’ouvre mercredi 25 juillet à Johannesburg, le directeur général adjoint du FMI Tao Zhang, s’est exprimé ce mardi sur « la recherche d’une croissance inclusive en Afrique subsaharienne » – le thème du forum -, mettant notamment l’accent sur une amélioration nécessaire de la collecte des recettes fiscales.