Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Huit bailleurs de fonds internationaux, dont le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne, se sont rendus au chevet de la Tunisie les 11 et 12 juillet. Ils promettent de soutenir ensemble le pays durant les deux prochaines années.
Situation sécuritaire, organisation des élections et de la CAN 2019 : le Cameroun ne manquera pas, dans les prochains mois, de postes budgétaires « exceptionnels ». Pour y faire face, le FMI appelle à une vigilance accrue sur les dépenses et la poursuite des réformes, notamment en matière de transparence et de fiscalité.
Le Fonds monétaire international (FMI) a validé vendredi le versement d’une nouvelle tranche de prêt à la Tunisie pour un montant de 249,1 millions de dollars.
Les récentes révélations du Guardian, sur le financement britannique d’une campagne médiatique en faveur des réformes économiques du gouvernement tunisien, ont eu l’effet d’un coup de tonnerre dans le pays. La pratique ne date pourtant pas d’hier. La Grande-Bretagne a multiplié les actions de ce type depuis l’attentat de Sousse de 2015.
Entrepreneurs, faites-vous un peu macroéconomistes. Certes, vous êtes souvent mal à l’aise en politique monétaire. Vous n’êtes pas sûrs d’être des experts en franc CFA ni en dollar. Mais il y a un domaine dans lequel il est recommandé d’avoir des opinions : c’est celui de la dette publique.
Si le conseil d’administration du Fonds monétaire international a validé le versement d’une tranche de 136,6 millions de dollars, l’institution internationale, qui souligne la vigueur de l’économie ivoirienne, demande au pays davantage d’efforts en termes de gestion des finances publiques et de réforme du secteur énergétique.
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, est attendu mercredi en Italie pour une visite officielle d’une journée qui intervient sur fond de polémique après la mort de migrants tunisiens qui tentaient de rallier l’Italie.
Paul Biya a signé en début de semaine une ordonnance qui modifie la loi de finances 2018, la mettant en cohérence avec les recommandations du FMI pour le pays. Conséquence : un budget en légère hausse de 3,8 % et de nouveaux emprunts internationaux.
Satisfait de la performance macroéconomique du pays, le Fonds monétaire international a autorisé le décaissement d’une tranche de 89,7 millions de dollars, tout en soulignant les risques associés à la fragilité de la situation sécuritaire du pays.
Le 12 avril, le FMI a publié ses nouvelles prévisions pour la croissance mondiale. Faut-il en tenir compte ? Posée en ces termes, la question paraît au mieux provocatrice, au pire déplacée. Mais on ne peut que constater qu’il ne faut accorder qu’une importance relative aux projections de l’institution.
Le gouvernement algérien prévoit le rallongement des budgets de plusieurs départements ministériels, ainsi que des augmentations tarifaires à l’importation de biens. L’information, révélée par TSA Algérie, risque de ne pas plaire aux institutions internationales adeptes de l’orthodoxie budgétaire.
L’accord que N’Djamena a conclu avec Glencore en février pour restructurer sa dette doit permettre à l’économie tchadienne de reprendre du souffle. Privatisations, restructuration et diversification : le ministre de l’Économie Issa Doubragne présente son plan d’action.
Le rapport de Dominique Strauss Kahn sur le franc CFA continue de faire des vagues. L’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques, estime que l’argumentaire de l’ancien directeur du FMI, s’il est parfois pertinent, pêche par manque de cohérence.
Dans un court rapport, l’institution de Bretton Woods déplore le recours à la planche à billets, qui entretient une illusion autour des indicateurs sur la croissance à venir pour 2018. Mais le rapport ne propose que peu d’alternatives à Alger, en dehors de l’endettement extérieur. Une option que le Premier ministre a écarté dans plusieurs discours.
Une délégation du FMI est présente à Brazzaville depuis le 3 avril afin de poursuivre ses négociations avec le gouvernement congolais. Si les deux parties arrivent à un accord, le pays, très endetté, pourrait bénéficier bientôt d’un programme d’appui de l’institution, avec plusieurs centaines de millions de dollars à la clé. Mais tous les obstacles sont loin d’être levés. Lucie Villa, économiste chez Moody’s, revient pour Jeune Afrique sur les différents scénarios possibles.
Après une visite au Niger, dans le cadre de la revue du programme de soutien économique, le FMI s’est déclaré satisfait des mesures mises en œuvres par le gouvernement, et notamment la loi de finance 2018, qui devraient permettre au pays d’atteindre la barre des 3 % de déficit budgétaire d’ici 2021.
Touché par la baisse des prix du pétrole, l’économie gabonaise semble frémir, sous l’impulsion d’un « changement de gouvernance » promis par les plus hautes autorités. Le défi à relever est cependant de taille.
Réduction drastique des subsides de l’État, inflation, chômage, répression, démographie galopante… Tous les facteurs de l’explosion de 2011 sont encore là. Et vont s’aggravant.
L’économiste libanais, auteur de « Monde arabe : les racines du mal » (« L’Orient des livres », Actes Sud, 2017), Bachir el-Khoury livre son analyse sur les printemps arabes et l’évolution des pays concernés depuis 2011.
Robert Blotevogel, représentant résident du Fonds monétaire international en Tunisie, revient pour Jeune Afrique sur les grands enjeux face auxquels se trouve confronté le pays.
Si pour les services du FMI, la situation macroéconomique de la Grande Île s’est considérablement améliorée ces derniers mois, la compagnie publique d’eau et d’électricité Jirama continue de grever les finances publiques.
Mise à mal par des décennies de mal-gouvernance, un « printemps » chaotique et la dégradation des sources de devises, l’économie égyptienne montre, sur le papier, des signes d’amélioration depuis l’arrivée de 12 milliards de dollars du FMI. Mais l’inflation est partie en flèche et le salaire des fonctionnaires n’a pas suivi.
Trois ans après l’épidémie d’Ebola, le pays traverse toujours une période critique mais nourrit quelques légitimes espoirs de sortie de crise. Avant des élections décisives pour son avenir, JA dresse l’état des lieux.
Si le Burkina Faso affiche ces dernières années un taux de croissance très encourageant, il reste fragilisé par l’ampleur de sa dette publique, alors que son déficit budgétaire et sa balance commerciale se creusent sensiblement. L’enveloppe du FMI devrait permettre au gouvernement de mieux gérer les finances publiques.
Avec un nouveau plan stratégique, des dépenses maîtrisées et des investissements en forte hausse, la croissance est de retour et semble pérenne. Le grand défi, désormais, est qu’elle soit partagée.
Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, la cure d’austérité qui se poursuit, suite à la chute des réserves de change de ses pays membres.
Le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Tunisie va devoir convaincre Bruxelles de sortir le pays de sa « liste noire » des États exposés au financement du terrorisme.
Le pays est engagé dans une course contre la montre pour éviter le décrochage. Le gouvernement, qui baisse les dépenses publiques et augmente les impôts pour tenter d’assainir les finances publiques, a d’autant plus besoin de l’aide des bailleurs internationaux que la situation sécuritaire se dégrade. Décryptage.
Pour sortir du franc CFA, le fondateur de CGF Bourse et de CGF Gestion Gabriel Fal propose la création d’un Fonds monétaire africain, dont le rôle serait de garantir les parités des différentes monnaies membres, de mutualiser les réserves de change et de contrôler strictement l’inflation.
Lors du conseil des ministres du 2 février, le gouvernement de la République du Congo a validé deux projets de loi portant sur la dissolution des deux entreprises publiques et décidé d’impulser la création de sociétés anonymes dédiées à l’eau et à l’électricité. Une annonce qui intervient alors que le FMI a récemment réclamé des « réformes fortes et immédiates ».