Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
L’année 2018 s’annonce comme celle de la réforme de l’administration tunisienne. Le gouvernement Chahed a lancé un programme de départ volontaire dans la fonction publique ainsi que le gel des recrutements, afin d’alléger le poids d’une administration ayant pris des proportions démesurées.
Deux ans après l’élection de Patrice Talon, 2018 sera marquée par le lancement de chantiers d’envergure, très attendus. Le temps de la fameuse « rupture » annoncée lors de la campagne présidentielle ?
L’arrivée au pouvoir de Patrice Talon continue de susciter de nombreuses attentes, à la fois sociales et économiques. Si les bases d’un redémarrage sont là, que les comptes publics s’améliorent et que la croissance s’accélère, pesanteurs administratives et corruption compliquent la vie des entrepreneurs.
En marge d’une conférence internationale autour de la croissance dans le monde arabe, qui avait lieu cette semaine à Marrakech, coorganisée par le FMI, la présidente de l’institution, accusée par les Tunisiens d’avoir poussé leur gouvernement à prendre des mesures d’austérité, a rencontré le Premier ministre du pays, Youssef Chahed.
Pour consolider leur croissance et passer sous la barre des 3 % de déficit budgétaire en 2019, les adhérents de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) devront mieux mobiliser leurs ressources intérieures et prioriser leurs dépenses dès 2018, prévient le FMI.
Malgré la bonne performance économique du Bénin, avec 5,2 % en moyenne au cours des trois dernières années, deux rapports récemment publiés par le FMI notent une hausse sensible de la pauvreté. Celle-ci est passée de 36,2 % de la population à 40,1 % entre 2011 et 2015.
Cinq ans après la fin de la crise politique qui a secoué le pays, de 2009 à 2013, la situation économique de Madagascar reste préoccupante. Et malgré toutes ses richesses naturelles, le pays figure toujours parmi les plus pauvres au monde.
Le Cameroun a engagé des actions pour essayer de garder son économie à flot. Néanmoins, les enjeux de l’année à venir, notamment électoraux, constituent des facteurs d’instabilité à surveiller.
L’économie algérienne est en plein crise. Les réserves du pays fondent et la stratégie du gouvernement algérien est risquée. Il doit absolument diversifier son économie afin de retrouver l’équilibre.
Un taux de croissance en hausse, une inflation en recul et une balance commerciale dopée par les exportations d’or et de pétrole. L’économie du Ghana se porte relativement mieux, en dépit du déficit budgétaire.
Le gouvernement guinéen vient d’approuver un investissement de la société chinoise TBEA Group de 2,89 milliards dans le domaine de la bauxite et de l’alumine, dans un contexte dynamique pour le secteur minier, malgré de fortes tensions sociales.
Dans un rapport publié en octobre, l’OCDE et l’Union africaine font le bilan des recettes publiques de seize pays du continent. Malgré des efforts notoires, leurs gouvernements peinent encore à mettre en place de véritables politiques fiscales, au détriment de leur stratégie de développement.
Si le Nigeria a bien renoué avec la croissance au deuxième trimestre 2017, cette embellie relative ne doit pas faire oublier que des réformes de grande envergure doivent être menées, prévient l’institution financière internationale.
Il était inévitable que le « miracle » ivoirien pâlisse un peu. On ne maintient pas pendant cinq ans un taux de croissance à 9 % sans que ce rythme effréné affronte des vents contraires venus de l’extérieur ou de l’intérieur. Analyse.
Les Tunisiens ont été surpris de voir le nom de leur pays sur la liste des paradis fiscaux de l’Union européenne. Au mois de janvier, la commission parlementaire mixte tuniso-européenne de l’Assemblée tunisienne, ainsi que Hichem Ben Ahmed, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, se rendront à Bruxelles, notamment pour discuter avec les Européens de la politique anti-fraude menée par la Tunisie.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi le versement d’une troisième tranche de prêt de 40,2 millions de dollars à la Centrafrique ainsi que l’augmentation de son programme d’aide à destination de ce pays.
L’inflation est maîtrisée, le déficit budgétaire contenu, la croissance soutenue. Reste à réduire l’énorme dette publique, que les investissements réalisés pour relancer la machine ont fait monter en flèche.
En visite au Bénin, la directrice générale du FMI a eu un entretien avec le chef de l’État, le 11 décembre. Au menu, l’examen de la situation économique d’un pays qui s’est vu accorder en avril une Facilité élargie de crédit pour un montant de 82 milliards de francs CFA.
Le Fonds monétaire international a annoncé vendredi un prêt de 136,5 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire, saluant la solidité de l’activité économique du pays qui a fait face à de fortes tensions sociales.
Le FMI prête 162,8 millions de dollars, dont 23,4 millions immédiatement décaissés, pour aider la Mauritanie dont l’économie a été mise à mal par la chute des cours du fer depuis 2014, à maîtriser sa dette.
Le projet de budget 2018 est révélateur des travers du pilotage économique du pays, qui empêchent ce dernier de repartir de l’avant. Car le coût de la lutte antiterroriste n’explique pas tout. Décryptage.
Le projet de loi de finance 2018, qui a été adopté par l’Assemblée nationale du Niger le 26 novembre, prévoit une hausse de la fiscalité et une baisse de certaines dépenses. Une politique saluée par le FMI, avec pour objectif affiché de dégager des marges de manœuvre pour l’éducation et la santé, mais qui est considérée comme « antisociale » par une frange de la société civile.
La chute de Robert Mugabe fait naître beaucoup d’espoir dans le pays. Pourtant, son successeur n’est autre que l’ex-numéro deux du régime. Et, à moins de huit mois de la présidentielle, les défis qui l’attendent sont colossaux.
Régis Immongault Tatangani, ministre gabonais de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Touché de plein fouet par la chute des cours de l’or noir, le Gabon s’évertue à diversifier son économie. Si les raisons d’être optimiste sont nombreuses, le chemin pour sortir du marasme s’annonce encore long.
Le Fonds monétaire international (FMI) a conclu un accord de principe avec la Mauritanie pour fournir à ce pays un crédit de 162,8 millions de dollars sur trois ans pour appuyer un programme de réformes économiques.