Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Après une première levée en 2019 pour 500 millions d’euros, et une émission record en 2021, à 1 milliard, le Bénin retourne avec succès sur le marché des eurobonds. Explications.
Chaînes d’approvisionnement interrompues, gel des investissements, pertes et manques à gagner commerciaux,… La liste des potentielles pertes économiques résultant du report de l’élection présidentielle est longue. Explications.
Cafés Starbucks fermés, magasins The Body Shop pliant boutique… Les Égyptiens voient concrètement les effets de la crise et certains experts se demandent comment le plus peuplé des pays arabes remboursera sa dette alors que les dollars manquent.
Du point de vue des décideurs du continent, il existe une « prime de risque africaine » qui engendre un surcoût pour accéder au capital. Mais des solutions pour réduire ce risque commencent à émerger.
Plusieurs pays africains ont vu leur dette augmenter de 30 % ces dix dernières années, selon le FMI. Certains, comme le Kenya, devront faire face à des échéances de paiement en 2024, 2025 et 2026. Quelles solutions sont envisagées pour éviter les défauts ? JA fait le point.
Développement durable, dette, intégration régionale, éducation, santé, technologies et innovation… L’économiste américain pose un regard acéré sur l’état du continent et explore ses perspectives.
Depuis son élection, en 2016, le chef de l’État béninois a réformé l’économie, la protection sociale, les institutions… Et compte bien continuer à changer radicalement le Bénin d’ici à la fin de son second et dernier mandat, en 2026.
Porté par de grands chantiers, le renforcement des filières agroalimentaires et le développement des services, le Bénin est parti pour maintenir une croissance très robuste en 2024. Même si les crises politico-sécuritaires de ses voisins sahéliens risquent de freiner quelque peu sa dynamique.
Dettes, réformes de l’architecture financière internationale, finance climatique… Pour Daouda Sembène, fondateur d’AfriCatalyst Global Development Advisory, et Martin Kessler, directeur exécutif de Finance for Development Lab, les grands mouvements initiés en 2023 dans la finance du développement pourraient se concrétiser l’an prochain. Interview croisée.
De la présidentielle au Sénégal à celle qui se jouera en Algérie, de la prochaine CAN en Côte d’Ivoire à la claque annoncée pour l’ANC, notre chroniqueur porte un regard décalé sur les grands débats qui agiteront l’Afrique en 2024.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Mois après mois, les péripéties autour de la dette zambienne ont fait l’actualité de 2023. Alors qu’un accord semble poindre à l’horizon, retour sur une restructuration scrutée avec attention par le reste du continent.
Pour le FMI, les performances de Brazzaville sont globalement satisfaisantes, bien que les réformes structurelles aient connu des retards dans une conjoncture économique complexe. Les efforts sont donc à poursuivre.
L’archipel met les bouchées doubles pour réactiver son plan de développement, avec le soutien financier de sa diaspora et des bailleurs internationaux. Objectif : se remettre sur les rails de l’émergence, que le président Azali Assoumani a fixée pour 2030.
Haut commis de l’État marocain depuis quarante-cinq ans, le gouverneur de Bank Al-Maghrib a eu à gérer les pires crises financières et économiques que le pays ait connues dans son histoire récente.
Alors que les taux d’intérêt atteignent des niveaux les plus hauts enregistrés sur le continent, plusieurs pays présentent un risque de défaut sur leur dette extérieure dès 2024.
Après trois ans d’intenses discussions avec l’institution internationale, Lomé est parvenu à obtenir un nouveau prêt de 390 millions de dollars qui permettra de financer les programmes sécuritaires et sociaux.
Pour lutter contre l’inflation, les banques centrales du continent ont relevé leurs taux directeurs et restreint l’accès aux liquidités. Mais, alors que les États, aux abois, sollicitent le marché obligataire régional, au bout de la chaîne, c’est l’économie réelle qui se grippe. Explications.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international vient d’approuver un décaissement de 495 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire. Mais, avec la hausse des taux d’intérêt, les prêts accordés par l’institution sont de moins en moins avantageux. Explications.
L’ambition est de multiplier par trois les fonds alloués à l’Association internationale de développement (IDA) afin de mieux répondre aux besoins croissants des pays les plus démunis, dont la majorité est en Afrique.
Diplomatie, économie, crises politiques, sécurité… Quelques mois avant de quitter la tête de l’Union africaine et de se représenter à la magistrature suprême, le chef de l’État comorien revient sur une année 2023 riche en événements pour l’Afrique et pour son pays.
La victoire d’Abdel Fattah al-Sissi à la présidentielle du 10 et 12 décembre ne fait à peu près aucun doute. Sa popularité est cependant bien moindre que celle qu’ont pu avoir Nasser ou Sadate. Retour sur une lignée de dirigeants tous – à une exception près – issus des rangs de l’armée.
35 entreprises d’État seront proposées au secteur privé, tandis que le capital de 100 autres sera ouvert. Le FMI avait récemment exhorté Nairobi à réformer son secteur public.
Le chef de l’État malawite proscrit temporairement, à lui et ses ministres, tout voyage à l’étranger financé sur fonds publics. Un électrochoc pour plaire au FMI.
En août dernier, le président algérien annonçait, à la surprise générale, une hausse du PIB de près de 25 %. Contredite par les données des institutions internationales, son administration a pourtant réitéré cette affirmation lors de la présentation de la loi de finances 2024. Explications.
Alors que les besoins de financement augmentent, le Fonds monétaire international prévoit d’augmenter de 50 % les quotas distribués aux États à l’occasion de la prochaine revue en la matière, qui doit intervenir à la fin de ce cycle, en juin 2025.
Au Sénégal, depuis l’arrivée au pouvoir en 2012 du chef de l’État, la stratégie économique du pays a connu des succès, en particulier sur le plan des infrastructures et de l’énergie. Mais, sur d’autres volets, dont la création d’emplois et l’industrie, il reste beaucoup à faire
Le Nouveau Parti patriotique (NPP, au pouvoir) a désigné samedi 4 novembre le vice-président du Ghana candidat à l’élection présidentielle de 2024, qu’il espère faire succéder au chef de l’État sortant, Nana Akufo-Addo, à la tête du pays depuis 2017.
Candidat à un troisième mandat, le maréchal-président égyptien est assuré de se succéder à lui-même tant il a étouffé toute opposition. Mais la colère du peuple, éreinté par la crise économique, pourrait le rattraper.