Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Un an après sa nomination, le ministre congolais de l’Économie et des Finances dresse un premier bilan de son action. Au moment où le FMI confirme son soutien au programme en cours.
En dépit des tensions sécuritaires et des difficultés politiques, l’agriculture burkinabè affiche une bonne santé et des résultats satisfaisants, en particulier dans les cultures vivrières.
Réunis pour la première fois en sommet continental sur le climat à Nairobi, les pays africains ambitionnent de parler d’une seule voix pour peser sur les décisions de la Cop28 qui se tiendra dans trois mois à Dubaï.
Le Congo s’est résolu à diminuer de 30 % ses aides aux carburants, comme l’exigeait le FMI. Une manne que Brazzaville devrait investir dans les dépenses sociales.
L’administration Biden a annoncé, le 22 août, jour de l’ouverture du sommet des Brics en Afrique du Sud, vouloir renforcer les capacités de financement du FMI et de la Banque mondiale. Dans sa ligne de mire, les prêts « opaques » consentis par Pékin aux pays en développement, notamment en Afrique.
Le 27 juillet, la création d’une nouvelle société pétrolière baptisée PétroNiger devait être validée en conseil des ministres. Mais, la veille, le président Mohamed Bazoum était renversé. Enquête sur ce qui pourrait être tout sauf une coïncidence.
Entre appels à maintenir les sortants et déclarations de prétendants potentiels, la formation d’un nouveau gouvernement traîne en longueur. La situation socioéconomique exige pourtant des décisions rapides.
Devant les médias algériens, le président de la République s’est targué d’un PIB record de « 225 milliards de dollars » en 2022. Un chiffre « officiel » pas vraiment crédible.
Privé de son unique raffinerie et confronté à une légère baisse de sa production d’or noir, Yaoundé veut importer 660 000 tonnes de pétrole raffiné pour approvisionner le marché local.
L’agence de notation rehausse pour la seconde fois en un an la note du Congo. Elle salue ainsi, comme Fitch Ratings et Moody’s quelques mois plus tôt, les réformes mises en place par le pays.
Banques, électricité, pétrole, denrées alimentaires… La Cedeao a décidé de sanctions financières inédites à l’encontre des putschistes au Niger. Explications.
La cheffe du gouvernement a été limogée sans explication. Pourquoi maintenant ? Le président tunisien s’entendra-t-il mieux avec le nouveau locataire de La Kasbah ? Retour sur une décision sans appel.
Au Maroc, l’échange des devises reste très encadré. Mais, pour répondre à la mobilité croissante des Marocains à l’international, le royaume assouplit progressivement sa législation et libéralise les opérations de change.
Approvisionnement en farine de plus en plus difficile, envolée des prix, grève des boulangeries-pâtisseries à partir du 1er août… Pour le président Kaïs Saïed, la bataille de la baguette est un sujet hautement sensible.
La transition tchadienne entrera dans sa dernière phase avec le référendum constitutionnel du 17 décembre. L’ultime étape sera la tenue, d’ici à octobre 2024, d’une élection présidentielle à laquelle nul ne doute que Mahamat Idriss Déby Itno se présentera.
Si l’équilibre budgétaire a été rétabli, la situation sécuritaire régionale, la guerre en Ukraine et les intempéries ont ralenti l’essor de l’économie tchadienne. Toutefois, les efforts de modernisation et de diversification pour réduire la dépendance au pétrole commencent à porter leurs fruits.
Conformément aux recommandations du FMI, Brazzaville a augmenté le prix du super de 25%. Une hausse du même ordre est prévue pour le gasoil dans les prochaines semaines. Le patronat demande des mesures de compensation.
Cecilia Abena Dapaah, une ministre ghanéenne déjà dans le collimateur de la justice, a été arrêtée après un scandale qui a révélé qu’elle détenait chez elle plus de un million de dollars en espèces.
Riyad continue de jouer son « rôle pivot » en soutenant le pays en proie à une crise économique profonde. L’enveloppe allouée à Tunis se partage entre don et prêt concessionnel.
Tunis a finalement accepté la proposition européenne consistant à contrôler les flux migratoires en échange d’une aide économique. Mais beaucoup dans le pays estiment qu’en agissant ainsi, le pays se déshonore contre des sommes dérisoires.
Outre la question migratoire, le « partenariat stratégique » entre Bruxelles et Tunis comprend « cinq piliers », dont la stabilité macro-économique, alors que le pays dirigé par Kaïs Saïed est à court de liquidités et négocie âprement avec le FMI pour obtenir son soutien.
Le sommet sur le nouveau pacte financier mondial a abouti à un consensus fort entre pays développés et pays en développement : il faut à présent, après le Causus africain de Sal, au Cap-Vert, donner un souffle nouveau à l’agenda de développement, souligne Abdoul Salam Bello, du Groupe de la Banque mondiale.
Pression des Européens, manque de coopération des voisins algérien et libyen : dans un contexte de drame humanitaire, le dialogue entre Tunis et ses interlocuteurs ne donne pour l’heure guère de résultats.
Artisan de la restructuration de la dette de son pays, le ministre tchadien des Finances s’est fait un nom sur la scène internationale. Son credo : augmenter les revenus de l’État en modernisant ses services et en facilitant la vie des entrepreneurs.
Alors ministre des Finances, il aurait détourné jusqu’à deux milliards de dollars en signant des prêts pour des entreprises publiques auprès de banques internationales. Il doit être jugé aux États-Unis.
Kaïs Saïed a limogé une fonctionnaire qui affirmait être capable de récupérer « près de 30 milliards de dinars » auprès d’un homme d’affaires en exil soupçonné de corruption et désireux d’éviter des poursuites.
Après le sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, Fati N’Zi-Hassane, la directrice Afrique d’Oxfam, appelle à la refonte complète du FMI et de la Banque mondiale, ainsi qu’à plus de solidarité financière des pays riches envers les pays pauvres.
À l’approche des élections présidentielle, législatives et locales, fixées au 26 août, le Premier ministre veut croire en leur bon déroulement et défend les décisions prises à l’issue des dernières concertations politiques.