Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Pour décrocher 3,5 milliards de dollars d’aide du Fonds monétaire international sur les trois ans à venir, les négociateurs ivoiriens ont pris des engagements fermes, dont JA révèle la teneur.
En achetant une parcelle de terrain au sud de Tanger à l’un des héritiers de la famille Hermès, l’homme d’affaires français Dominique Strauss-Kahn tisse un peu plus encore sa toile au Maroc. Explications.
De Washington à Charm el-Cheikh, la question de la réforme du système d’allocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI est identique. Pour Jeune Afrique, Hanan Morsy, secrétaire exécutive adjointe et économiste en chef de la CEA, revient sur les propositions formulées au cours des assemblées annuelles de la BAD.
Pas épargnée par la succession de crises mondiales qui ont émergé depuis le Covid, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) n’a pas dit son dernier mot. Le vice-président de la Banque mondiale pour la région revient sur les enjeux, les perspectives et les avantages comparatifs de ce territoire en pleine mutation.
Églises, hauts conseils islamiques, pouvoirs en quête de légitimité, nostalgiques de l’ordre moral colonial, « nouveaux panafricains »… Tel est, sur le continent, l’attelage hétéroclite uni par un même rejet de l’homosexualité.
Les pays détenteurs de la dette ghanéenne, France et Chine en tête, ont réussi à s’entendre pour ouvrir des négociations en vue de sa restructuration. De quoi rassurer le Fonds monétaire international, qui a débloqué 3 milliards de dollars.
L’agence de notation Moody’s alerte sur l’arrivée à échéance de certains prêts, notamment chinois, dans un marché où les conditions de financement sont dégradées. Explications.
La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) peut-elle vraiment faire de l’Afrique une puissance économique mondiale ? Avec les bonnes réformes, le Fonds monétaire international estime que c’est possible. D’ailleurs, le continent devrait tirer profit du contexte économique mondial actuel pour « enclencher la machine ».
Chef de l’institution internationale pour l’Afrique du Nord, Jihad Azour est une pièce essentielle dans les relations tendues entre Washington et Tunis. En parallèle, le maronite libanais joue son destin national.
L’aide publique au développement et les réductions de dette n’atteignent pas leurs objectifs, elles sont coûteuses pour les contribuables et exonèrent les pays débiteurs de leurs responsabilités économiques et sociales envers leurs populations. Il est temps, malgré les nombreuses objections que cela soulève, de revoir de fond en comble leur fonctionnement.
Le financement de 8 milliards de dollars obtenu par l’Afrique du Sud pour son secteur électrique compte moins de 5 % de dons. Les autres pays africains, Maroc, Égypte, Côte d’Ivoire et Sénégal, notamment, n’en attendent pas moins.
La guerre en Ukraine et la montée des tensions entre Washington et Pékin font craindre un retour à une situation de guerre froide, marquée par la scission du monde en deux blocs. Une configuration périlleuse pour le continent.
Les exportations soudanaises d’or ont atteint près de 2,5 milliards de dollars en 2022. Une somme qui équivaut à 42 tonnes vendues et à près de 45 % des exportations nationales. La guerre qui secoue le pays depuis la mi-avril complique la donne.
Banque mondiale, FMI, BAD… Ces institutions ont déployé de grands efforts face au Covid-19 et aux répercussions de la guerre en Ukraine. Aujourd’hui confrontées à des tensions de trésorerie, elles doivent pourtant accélérer le soutien à la transition énergétique des grands pays émergents. Cela se fera-t-il au détriment de l’Afrique ?
Pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, urgence climatique… Le chevauchement des crises met sous pression les finances des institutions internationales. Avec le risque, pour les pays africains, de ne plus être au centre des programmes d’aide.
Covid-19, guerre en Ukraine, urgence climatique… Face aux défis économiques, les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique réclament des changements décisifs au sein du Fonds monétaire international.
Deux mois après le début de la nouvelle vague d’arrestations lancée par le pouvoir – dont celle de Rached Ghannouchi, le 17 avril –, ils sont désormais 28 à être incarcérés. Tous sont des personnalités de l’opposition. Tous inculpés pour des chefs d’accusation graves. Décryptage d’une traque organisée.
Place de Pékin sur le continent, relation entre l’État et le monde entrepreneurial, aménagement de Dakar. Sur tous ces sujets, l’architecte-entrepreneur sénégalais appelle à innover.
Le dynamisme économique du continent fait aussi sa fragilité. Si la rupture entre Washington et Pékin était consommée, l’intégration régionale serait le salut des économies du continent.
Nommé à la place d’Othman Jerandi à la suite de l’affaire Bouraoui, le chef de la diplomatie tunisienne est un fidèle du président. Et ne rechigne pas à se montrer offensif quand il le juge nécessaire.
Malgré un contexte global tendu et des perspectives économiques modestes à l’échelle du continent, les économies de certains pays se démarquent, souligne le FMI dans ses prévisions.
Resserrement de l’économie mondiale, chiffres en berne… Quelle place et quelle marge de manœuvre pour le continent dans cette avalanche économique ? Catherine Pattillo, directrice adjointe du département Afrique auprès du FMI, répond aux questions de Jeune Afrique.
En réponse aux critiques croissantes relatives à sa légitimité, l’institution internationale doit reprendre le leadership sur la lutte contre le réchauffement climatique, et jouer la transparence au sujet de l’impact de ses prêts.
Plus de transparence, de coopération chinoise et d’aides financières de la part des banques de développement… Lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI, différentes requêtes ont été formulées par les pays pauvres afin de restructurer leurs dettes. Jeune Afrique fait le point.
Les créanciers bilatéraux du Ghana doivent se réunir sous l’égide du Club de Paris, mardi 11 avril, pour discuter d’un plan de restructuration de la dette du pays. Une rencontre scrutée de toutes parts car, sans réaménagement de ses arriérés, Accra ne pourra pas bénéficier de l’aide promise par le FMI.
À l’aune d’un monde qui s’adapte et évolue crise après crise, les bailleurs internationaux doivent repenser leur modèle. C’est avec cet impératif que s’ouvrent les Réunions de printemps 2023 de la Banque mondiale et du FMI, du 10 au 16 avril à Washington.
En plein programme de réformes structurelles, Abidjan est parvenu à un accord de financement de 3,5 milliards de dollars, contre 2,6 milliards attendus, sur 40 mois avec l’institution de Bretton-Woods.
Le PIB du Sénégal, dopé par la production pétrogazière, devrait passer la barre des 10% de croissance d’ici à 2024. Un cap qui reste toutefois difficile à tenir.
Le président tunisien a déclaré refuser la suppression des subventions voulue, selon lui, par l’institution internationale. Une sortie virulente alors que le gouverneur de la Banque centrale et le ministre de l’Économie se rendent au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale dans trois jours.