Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Après deux ans de négociations dans le Cadre commun mis en place par le G20 et le Club de Paris, N’Djamena est parvenu à un accord de principe sur la restructuration de près de 3 milliards de dollars de sa dette extérieure.
Deuxième pays le plus endetté au monde, l’Égypte traverse une crise grave liée au conflit en Ukraine mais aussi à la mainmise de l’armée sur l’économie nationale. Le président Abdel Fattah al-Sissi dit vouloir régler le problème. Mais en a-t-il les moyens ?
Avec une promesse de 1,5 milliard de livres d’ici 2025, Londres se place au premier plan des contributeurs du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (PAAA) – promu, entre autres par la BAD. Malgré l’optimisme nourri par cette annonce, des réserves demeurent.
Il est indispensable que les nations développées changent de discours lors de la conférence des Nations unies sur le climat qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh. Mais rien ne prouve qu’elles le feront.
Une coopération économique entre le Maroc et l’Algérie ? Un sujet épineux, voire tabou, à en croire la stagnation de la situation et le mutisme de nombreux experts nord-africains sur la question. Quel est le coût d’opportunité de cette discorde tenace ? Analyse.
Baisse astronomique de leur valeur, irrégularité, fragile stabilité… En 2022, les monnaies africaines tremblent. État des lieux d’une tendance conjoncturelle, qui pourrait encore se renforcer.
Le montant accordé par le Fonds est faible eu égard des besoins du pays gouverné par Kaïs Saïed, mais le signal donné lui permettra de bénéficier d’aides extérieures. À condition que les subventions étatiques diminuent réellement.
En Afrique, les déséquilibres macroéconomiques atteignent des niveaux jamais vus depuis plusieurs décennies. Pourtant, certains pays s’en sortent mieux que d’autres. Décryptage à la lumière du dernier rapport du FMI.
DTS, Ghana, Cadre commun, investissements, choc alimentaire…. Pour Jeune Afrique, le directeur Afrique du Fonds monétaire international décrypte les sujets brûlants de l’actualité macroéconomique du continent.
C’est la première fois que les responsables de la politique financière mondiale se réunissent à Washington depuis la pandémie, et ce jusqu’au 16 octobre. L’un des thèmes centraux est la maîtrise de la flambée des prix des denrées alimentaires.
Le pays dirigé par Nana Akufo-Addo traverse une grave crise économique, mais l’aide internationale ne peut être sa seule issue sur le long terme. D’autant que des caciques du parti au pouvoir ne soutiennent pas le recours au fonds.
Premier pays africain à être entré en défaut de paiement vis-à-vis de ses créanciers extérieurs – Chine en tête – en pleine pandémie de Covid-19, la Zambie obtient finalement une enveloppe conséquente du FMI.
Les institutions internationales prévoient, non sans réserve, une croissance économique à deux chiffres pour le pays, grâce à la mise en service, à la fin de 2023, d’un oléoduc devant permettre de multiplier les exportations de l’or noir par sept.
Ébranlées depuis deux ans par des crises successives, les chaînes d’approvisionnement mondiales se réorganisent, refaçonnant les échanges commerciaux. Le continent peut en tirer parti, estiment les experts.
À l’heure où les Kényans se rendent aux urnes pour élire leur nouveau président, Jeune Afrique fait le point sur la situation économique dont héritera le futur chef de l’État.
Les progrès sont encore timides, mais les performances macroéconomiques « satisfaisantes », juge l’institution de Bretton Woods, qui accorde un nouveau soutien à Yaoundé au titre du programme triennal approuvé en juillet 2021.
Une mission du FMI s’est rendue à Tunis du 4 au 18 juillet. Dans quelques mois, l’institution devrait se prononcer sur l’octroi ou non d’un prêt crucial pour l’avenir du pays… Mais les obstacles sont encore nombreux.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. La Banque mondiale a choisi le Kényan pour succéder au Camerounais Albert Zeufack au poste d’économiste en chef pour l’Afrique subsaharienne. Son expertise en matière de lutte contre la pauvreté a été déterminante dans ce choix.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international vient d’approuver un accord sur 42 mois pour aider le gouvernement à faire face à ses besoins urgents.
Nommée il y a un an gouverneure de la Banque centrale du Congo, l’ancienne économiste du FMI fait face à une succession de crises dans le secteur bancaire, tout en poursuivant la refonte de l’institution monétaire. Le point sur ses appuis et les forces avec lesquelles elle doit composer.
Alors que de nombreux pays développés ont exprimé leur volonté de transférer leurs droits de tirage spéciaux (DTS) aux économies africaines, rien n’a pour l’instant encore été concrétisé. JA dresse l’état des lieux de l’avancée des discussions.
Le pays a enregistré en mai une inflation de 27%, son niveau le plus haut depuis deux décennies, et les manifestations contre la vie chère se multiplient.
Pour le Gabon, « forêts » rime avec « opportunités économiques ». Le pays entend créer 187 millions de crédits carbone et compte en revendre la moitié sur le marché des compensations.
La situation fiscale de Kinshasa est supérieure aux attentes du Fonds monétaire international, qui a décaissé 200 millions de dollars de financement. Mais deux faiblesses majeures demeurent.
L’institution multilatérale décaisse 155 millions de dollars pour accompagner Libreville, qui a profité de la hausse des prix du pétrole pour rembourser ses emprunts.
À l’initiative des États-Unis, le G7 lance un vaste programme dédié aux pays en développement, dont plusieurs États africains. En filigrane, l’objectif est de bousculer la suprématie chinoise en la matière.
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi « Jeune Afrique » invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Grand invité RFI/Jeune Afrique, le ministre béninois de l’Économie et des Finances livre son analyse sur la crise ukrainienne, qui, après le Covid, déstabilise le continent.
Acquisition de devises, dépenses budgétaires, remboursement au Fonds… Du Maroc à la RDC et à la Côte d’Ivoire, les États africains ont utilisé de façon variée et surprenante les Droits de tirage spéciaux (DTS). L’analyse de JA.