La confrérie des Frères musulmans est une organisation panislamiste égyptienne. Fondée par Hassan el-Banna en 1928, elle a pour objectifs la renaissance islamique, et la lutte, officiellement non-violente, contre l’influence occidentale. Les Frères ont été au pouvoir en Egypte via leur représentant Mohamed Morsi, président de la République du 20 janvier 2012 au 3 juillet 2013. L’organisation y est aujourd’hui considérée comme terroriste, tout comme en Russie et en Arabie saoudite.
Vingt ans après leur intégration dans le jeu politique, ils repartent à l’assaut de l’Assemblée à la faveur des législatives de mai prochain. Mais leur poids électoral réel demeure la grande inconnue. Enquête sur une mouvance décidée à rejouer la carte de l’entrisme.
Il sort l’artillerie lourde. Persuadé que la confrérie veut anéantir l’Occident, le président américain prépare un décret pour l’inscrire sur la liste des organisations terroristes. Mais quels mouvements vise-t-il exactement ? Au Maghreb, les partis islamistes tentent de se rassurer.
La justice militaire égyptienne s’apprête à poursuivre 304 personnes qu’elle soupçonne d’appartenir à la confrérie des Frères musulmans et d’avoir, à ce titre, participé à plusieurs assassinats et attentats.
Un tribunal du Caire a inscrit l’ancienne star du football Mohamed Aboutrika sur la liste des organisations et personnes considérées comme « terroristes » par les autorités, ont indiqué mardi son avocat et un responsable judiciaire.
Le ministère égyptien de l’Intérieur a annoncé ce lundi que l’un des chefs d’un groupe armé jugé proche des Frères musulmans avait été tué lors d’une opération de police menée ces derniers jours au Caire. Un policier a également trouvé la mort lors d’échanges de tirs.
Le ministère de l’Intérieur égyptien a accusé lundi les dirigeants des Frères musulmans d’avoir entraîné et financé les auteurs de l’attentat qui a fait 25 morts dans une église du Caire dimanche. La confrérie nie toute implication dans cette attaque.
La Cour de cassation égyptienne a annulé ce mardi l’une des deux peines de prison à vie prononcées à l’encontre de l’ancien président Mohamed Morsi. Le 15 novembre, cette même Cour avait déjà annulé sa condamnation à mort.
Les dernières élections législatives ont consacré l’entrée du royaume marocain dans l’ère de la bipolarisation, au détriment de la totalité des partis traditionnels, réduits désormais au rang de simples forces d’appoint pour le PJD et le PAM.
Depuis son éviction du pouvoir en 2011, l’ancien raïs est maintenu en résidence surveillée dans une chambre d’hôpital, au Caire, avec vue sur le Nil. Récit d’une petite vie bien tranquille.
Soixante-sept personnes ont été déférées dimanche devant la justice pour l’assassinat en juin 2015 du Procureur général au Caire. Les autorités égyptiennes accusent le Hamas palestinien et les Frères musulmans d’implication dans son meurtre.
Les services de sécurité jordaniens ont évacué et fermé mercredi le siège des Frères musulmans à Amman, selon des sources de la confrérie et des services de sécurité.
Le Caire poursuit la répression à l’encontre des Frères musulmans. Un tribunal militaire en Égypte a condamné mercredi 16 décembre 134 partisans de l’ex-président Mohamed Morsi à de lourdes peines de prison pour une attaque contre un commissariat en août 2013, selon une source judiciaire.
Il faisait partie des activistes filmés dans le documentaire « The Square ». Quatre ans après, Ahmed Hassan raconte ses espoirs, ses déceptions, ses certitudes.
Alors que les législatives sont annoncées pour septembre, les nombreux partis créés après la révolution risquent de ne pas présenter beaucoup de candidats… Explications.
Réformes radicales, répression de l’opposition, lutte contre le terrorisme… Le Premier ministre égyptien dresse le bilan de son action, deux ans après la destitution de l’ancien président islamiste Mohamed Morsi.
de sa première année aux commandes de la « nouvelle Égypte ».
La place Tahrir est relookée, la capitale s’affaire, le pays revient sur le devant de la scène internationale. Les Égyptiens sont optimistes, mais s’inquiètent de la menace terroriste et de l’instabilité régionale.
Une nouvelle loi antiterroriste pourrait être promulguée dans les prochains jours par le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi. Mais des voix s’élèvent contre cette législation qui brimerait la liberté de la presse.
Comme chaque année, une multitude de séries télévisées viennent rythmer le ramadan sur les chaines arabophones. Parmi elles, la série égyptienne Haret El Yahoud crée un tollé, en donnant à voir pour la première fois des juifs dans le rôle des « gentils ».
L’Allemagne a libéré lundi soir un journaliste d’Al-Jazeera réclamé par l’Égypte et détenu depuis samedi à Berlin, rejetant une demande d’extradition jugée plus politique que judiciaire.
Un tribunal égyptien a confirmé mardi la condamnation à mort de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, destitué en 2013 par l’armée, pour s’être évadé de prison lors de la révolte de 2011 et avoir planifié des attaques contre les forces de l’ordre.
Le parquet égyptien a annoncé dimanche avoir déféré devant la justice militaire 58 islamistes accusés d’avoir planifié des attaques contre la police et mené « des actes terroristes » contre des propriétés publiques.
Condamné à mort avec 106 coaccusés, l’ex-président Morsi verra-t-il sa peine commuée ? En attendant, dans le monde arabe, les partis islamistes proches des Frères musulmans sont plutôt fébriles.
La condamnation à mort samedi de l’ancien président Mohamed Morsi, du prédicateur Youssef Al-Qaradawi et la pendaison de six détenus islamistes montrent la détermination du régime égyptien à éliminer la confrérie des Frères musulmans, qui avait remporté toutes les élections démocratiques organisées entre 2011 et 2013.
Un tribunal égyptien a confirmé samedi les peines de mort prononcées à l’encontre du chef des Frères musulmans Mohamed Badie et de 13 autres personnes reconnues coupables d’avoir cherché à déstabiliser l’Etat et planifié des attaques.
Des dirigeants des Frères musulmans égyptiens exilés au Qatar vont quitter ce riche émirat du Golfe, a indiqué un responsable de la confrérie, alors que Doha subit de fortes pressions pour cesser de soutenir cette organisation déclarée « terroriste » par Le Caire.