La confrérie des Frères musulmans est une organisation panislamiste égyptienne. Fondée par Hassan el-Banna en 1928, elle a pour objectifs la renaissance islamique, et la lutte, officiellement non-violente, contre l’influence occidentale. Les Frères ont été au pouvoir en Egypte via leur représentant Mohamed Morsi, président de la République du 20 janvier 2012 au 3 juillet 2013. L’organisation y est aujourd’hui considérée comme terroriste, tout comme en Russie et en Arabie saoudite.
Au moins trois personnes ont été tuées jeudi au Caire en marge de manifestations des partisans du président déchu Mohamed Morsi qui ont peiné à mobiliser à l’occasion du premier anniversaire de la répression sanglante de rassemblements islamistes.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a annoncé lundi que deux de ses directeurs ont été interdits d’entrer en Égypte où ils devaient présenter un rapport sur la sanglante répression contre les partisans du président islamiste Mohamed Morsi. Une décision pour « raisons de sécurité » que le gouvernement assume.
L’Égypte a achevé samedi d’éradiquer les Frères musulmans de la scène politique en prononçant la dissolution de leur branche politique plus d’un an après que l’armée a destitué le président islamiste élu Mohamed Morsi et réprimé dans le sang ses partisans.
Un tribunal égyptien a condamné samedi le chef des Frères musulmans et 36 islamistes à la prison à perpétuité pour une manifestation violente peu après la destitution, il y a un an, du président Mohamed Morsi, issu de la confrérie désormais interdite.
Une année après la chute du président islamiste Mohamed Morsi, les Frères musulmans ont entamé jeudi leur « journée de la colère » en Égypte. Mais leurs défilés ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre au Caire.
Mohamed Badie, le guide suprême de la confrérie interdite des Frères musulmans, a été condamné à mort jeudi dans une nouvelle affaire liée à des violences ayant fait 10 morts en juillet 2013 au Caire.
Le premier ministre britannique, David Cameron, a ordonné une enquête sur les Frères musulmans, laissant présager, selon certains journaux, une interdiction de la confrérie au Royaume-Uni. Mais qu’en est-il vraiment ? Quid des liens entre les islamistes et les groupes extrémistes qui sévissent en Égypte ? Éléments de réponse.
Les procès de masse contre les Frères se multiplient, 529 accusés ont été condamnés à mort. Signe d’une justice aux ordres ou revanche des magistrats contre le régime déchu de Mohamed Morsi ?
Considéré comme un allié des Frères musulmans, confrérie qualifiée d' »organisation terroriste » en Égypte, le Hamas palestinien a été interdit mardi de mener la moindre activité sur le territoire égyptien.
Paranoïaques, autoritaires… mais très pragmatiques. Pour l’essayiste français, les Frères savent s’adapter, mais leur but ne varie pas : l’avènement d’un califat mondial.
Doctorant à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et président du Collectif musulman de France, Nabil Ennasri défend la légitimité des Frères musulmans en Égypte.
Grands bénéficiaires du Printemps arabe, les islamistes ont cru aux lendemains qui chantent. Las, partout où ils ont conquis le pouvoir, l’expérience a tourné au fiasco. Incapable de convaincre de sa capacité à gouverner, la confrérie rejoint donc son élément naturel : l’opposition. Quitte à entrer, comme en Égypte, dans la clandestinité.
La confrérie des Frères musulmans a fait savoir, lundi à Londres, par la voix de ses avocats, qu’elle a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI). Elle réclame l’ouverture d’une enquête sur de présumés crimes contre l’humanité commis en Égypte depuis l’éviction, par l’armée, du président Mohamed Morsi.
Quarante-huit heures après la déclaration de leur confrérie comme « organisation terroriste », les Frères musulmans ont organisé vendredi des manifestations dans plusieurs villes du pays. Trois personne ont été tuées et plus de 260 manifestants arrêtés, selon le ministère égyptien de l’Intérieur.
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a déploré jeudi la décision du pouvoir égyptien de désigner les Frères musulmans comme une « organisation terroriste ». Les heurts entre partisans et adversaires du président islamiste déchu Mohamed Morsi ont fait un mort au Caire.
Soupçonné d’être responsables de l’attentat meurtrier du 24 décembre contre la police, les Frères musulmans ont été qualifiés d' »organisation terroriste » par les autorités égyptiennes. La confrérie de l’ex-président Mohamed Morsi est désormais placée sous le coup de la loi anti-terroriste.
À Mansoura, dans le nord de l’Égypte, au moins 14 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées, mardi matin, dans un attentat à la voiture piégée contre un bâtiment de la police. Dans la foulée, les autorités, qui accusent les Frères musulmans d’être responsables de l’attaque, ont qualifié la confrérie d' »organisation terroriste ».
Emprisonnés depuis début juillet, plus de 450 Frères musulmans ont entamé, lundi, une grève de la faim pour dénoncer les conditions de leur détention. À croire la confrérie, les détenus seraient privés de visites familiales, d’assistance juridique et de soins médicaux.
Un des porte-paroles de l’Alliance anti-coup d’État a fait part de l’intention qu’avaient les partisans de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi de boycotter le référendum sur une nouvelle Constitution. Il a par ailleurs déclaré qu’une campagne contre ce scrutin, prévu en janvier, serait lancée.
Poursuivi pour « incitation au meurtre », l’ex-président islamiste égyptien, Mohamed Morsi, destitué par l’armée le 3 juillet, est arrivé lundi au tribunal du Caire pour assister à l’ouverture de son procès.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil Fahmy a demandé samedi à l’ONU le soutien de la communauté internationale contre le « terrorisme », référence aux Frères musulmans.
De nouvelles arrestations ont frappé les Frères musulmans égyptiens, mardi. Leur porte-parole, Gehad el-Haddad, fait partie des personnes appréhendées. La justice égyptienne a également ordonné le gel des avoirs des principaux dirigeants islamistes du pays.
Des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi se rassemblaient, vendredi 19 juillet, en Égypte pour réclamer le retour au pouvoir de l’ancien président. Le chef de l’État par intérim, Adly Mansour, et l’armée ont mis en garde les manifestants contre tout « recours à la violence ».
Les forces de sécurité égyptiennes ont ouvert le feu, lundi 8 juillet à l’aube, contre des manifestants pro-Morsi, devant le siège de la garde républicaine, au Caire. Après l’annonce de cet assaut meurtrier, les Frères musulmans, dont est issu le parti politique du président déchu, Mohamed Morsi, a appelé au « soulèvement ».
Après le coup d’État militaire contre le président Mohamed Morsi et l’arrestation de plusieurs dirigeants de leur organisation, les Frères musulmans dénoncent l’installation d’un « État policier » en Égypte et appellent à une manifestation « pacifique », ce 5 juillet.
Près de 70 islamistes proches des Frères musulmans ont été condamnés à la prison, le 2 juillet, aux Émirats arabes unis, dans le plus grand procès du genre de l’histoire du pays, qui a suscité des critiques de défenseurs des droits de l’homme.
La tension continue de monter en Égypte. Alors que le pays a connu l’une des plus grandes manifestations de son histoire, en opposition au président Mohamed Morsi, dimanche 30 juin, le quartier général des Frères musulmans, d’où est issu le chef de l’État, a été attaqué, lundi 1er juillet. Le mouvement Tamarrod a donné jusqu’à mardi 17H au président pour quitter le pouvoir.
Confrontés pour la première fois à l’exercice du pouvoir, les Frères musulmans font face à une vague de contestation interne qui a conduit à de nombreuses défections, et non des moindres.
Des heurts ont opposé vendredi des manifestants de l’opposition à des membres des Frères musulmans et à la police près du siège de la confrérie en banlieue du Caire, devenu la cible de la colère des opposants aux islamistes au pouvoir.