La confrérie des Frères musulmans est une organisation panislamiste égyptienne. Fondée par Hassan el-Banna en 1928, elle a pour objectifs la renaissance islamique, et la lutte, officiellement non-violente, contre l’influence occidentale. Les Frères ont été au pouvoir en Egypte via leur représentant Mohamed Morsi, président de la République du 20 janvier 2012 au 3 juillet 2013. L’organisation y est aujourd’hui considérée comme terroriste, tout comme en Russie et en Arabie saoudite.
À Ismaïliya, le siège du Parti de la liberté et de la justice (PLJ, parti des Frères musulmans, au pouvoir) a été incendié en marge de manifestations organisées, vendredi 25 janvier, pour le deuxième anniversaire de la révolte contre Hosni Moubarak.
Bouguerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), branche algérienne des Frères musulmans, se retire du gouvernement. Sa décision a provoqué une grave crise au sein de la formation.
Ils se disputent depuis trente ans le leadership du mouvement islamiste au Maroc. Aujourd’hui, le PJD et Al Adl Wal Ihsane s’affrontent dans un tout autre contexte.
Des partisans des Frères musulmans ont empêché mardi 31 janvier plusieurs centaines de manifestants de parvenir au siège du Parlement au Caire. Un évènement qui vient rappeler les vives tensions qui opposent les islamistes égyptiens et les révolutionnaires de la place Al-Tahrir.
Alors que plusieurs partis politiques égyptiens préparent une grande manifestation mardi 22 novembre au Caire, les Frères musulmans ont, quant à eux, choisi de répondre présents à l’appel au dialogue du Conseil suprême des forces armées. Une tentative pour résoudre la crise politique après l’annonce de la démission du gouvernement, suite aux affrontements entre forces de l’ordre et manifestants qui ont provoqué la mort de 26 personnes.
On connaissait l’influente confrérie égyptienne des Frères musulmans. Il faudra maintenant compter avec son émanation politique : le Parti de la liberté et de la justice (PLJ).