Le FPI est un parti politique ivoirien créé par Laurent Gbagbo en 1982. Au pouvoir de 2000 à 2010 sous la présidence de Gbagbo, le parti est dirigé depuis 2001 par Pascal Affi N’Guessan.
Rentré d’exil en avril 2021, Damana Pickass est un proche de Laurent Gbagbo. Pour lui, c’est une certitude : l’ancien président continuera de jouer un rôle politique.
Des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, dont sa soeur cadette Jeannette Koudou, sont rentrés en Côte d’Ivoire après dix ans d’exil, au moment où était annoncée la libération d’une centaine de prisonniers accusés de violences liées à la présidentielle de 2020.
Le couple que formaient Laurent et Simone Gbagbo n’existe plus que sur le papier. Lui veut divorcer. Mais le caractère affirmé et l’influence politique de l’ancienne première dame ne lui facilitent pas la tâche.
Le 6 mars, et comme déjà en 2016, plus de 700 candidats sans étiquette brigueront un mandat de député. Et rêvent de perturber le duel annoncé entre le RHDP et l’opposition.
Le duel qui se jouera dans les urnes le 6 mars entre Marie-Odette Lorougnon, figure des « Gbagbo ou rien », et Maurice Kakou Guikahué, fidèle d’Henri Konan Bédié, dans la circonscription de Gagnoa sous-préfecture a tout d’un affrontement par procuration entre les deux anciens présidents ivoiriens.
Le fils de Laurent Gbagbo sera le candidat de l’opposition aux législatives du 6 mars dans la commune de Yopougon. Une circonscription emblématique pour un homme qui affirme mûrir depuis longtemps son projet politique.
Assoa Adou, le secrétaire général de la branche pro-Gbagbo du FPI, a rendu visite à Pascal Affi N’Guessan le 4 janvier. Un signe de rapprochement entre l’ancien président et celui qu’il a longtemps considéré comme un traître, qui pourrait se concrétiser dans les urnes à l’occasion des législatives.
Le président du Front populaire ivoirien (FPI) a été interpellé le 6 novembre. Voici, en exclusivité, comment les autorités ont mis fin à la cavale de l’opposant.
Convoqué par le préfet de police d’Abidjan à la suite de « propos séditieux » prononcés lors d’un meeting à Yamoussoukro, le secrétaire général de la branche dissidente du Front populaire ivoirien (FPI), ne s’est pas présenté.
Président de la branche du Front populaire ivoirien (FPI) reconnue par la justice, Pascal Affi N’Guessan a rencontré le vice-président Daniel Kablan Duncan le 13 février. Parmi les sujets évoqués : le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Interview.
Les derniers secrets qui entouraient la rencontre entre Laurent Gbagbo et son ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, à Bruxelles début janvier, ont été dévoilés par le camp Gbagbo. Ils démontrent un potentiel pacte en vue de la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire.
Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a annoncé lundi son refus de siéger au sein de la nouvelle Commission électorale en Côte d’Ivoire, censée organiser la présidentielle de 2020, estimant qu’elle n’offre pas « de garantie d’impartialité ».
Ensemble, Laurent et Simone Gbagbo ont affronté bien des épreuves. Si leur couple est mort depuis longtemps, c’est leur connivence politique qui désormais bat de l’aile. Mais peuvent-ils vraiment rompre définitivement ? Enquête.
L’influence de Nadiani Bamba dans les cercles du pouvoir a grandi au fil des années, avec la bienveillance de Laurent Gbagbo. Discrète au début de leur relation, celle que l’on surnomme « Nady » a été le premier soutien du chef de l’État pendant ses années de détention à la CPI.
À moins de deux ans de la présidentielle ivoirienne, les manœuvres vont bon train au sein des trois principales familles politiques. Qui doivent s’organiser au plus vite et désigner leur champion.
Dans l’histoire ivoirienne, rarement l’incertitude aura été aussi grande à moins de deux ans de l’élection présidentielle. Aucun des trois grands partis ne s’est choisi de candidat. Pis, au sein de ces formations, aucun homme ni aucune femme ne semble à même d’incarner plus qu’un autre l’avenir de son pays. Un suspense finement orchestré ?
Procès de Laurent Gbagbo devant la CPI, libération de son épouse Simone, éventualité d’une alliance avec le PDCI… Justin Koua, porte-parole du FPI – tendance pro-Gbagbo – revient pour Jeune Afrique sur les grands dossiers du moment.
La disparition de l’ex-ministre Zacharie Séry Bailly, le 2 décembre à Abidjan, porte à quatre le nombre de barons issus des deux camps rivaux du Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo) à avoir tiré leur révérence, en moins de trois mois, en Côte d’Ivoire.
Ancien conseiller diplomatique puis ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé fait son retour en politique. Il annoncera officiellement le 4 septembre la création d’un nouveau parti politique, « Concorde », qui rejoindra le RHDP.
La libération de Simone Gbagbo et le divorce entre le RDR et le PDCI ont rebattu les cartes. Revoici les grands partis et leurs leaders face à face, tous décidés à l’emporter mais incapables de le faire seuls… La présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire s’annonce plus incertaine que jamais.
À quoi ressemblera le paysage politique ivoirien à l’aube de la présidentielle d’octobre 2020 ? En annonçant le 9 août que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) se retirait du processus de création du parti unifié, Henri Konan Bédié a plongé le pays dans l’incertitude.
Après la rupture du PDCI avec le RDR, le président du parti pro-Gbagbo annonce sa nouvelle alliance avec Henri Konan Bédié et des listes communes lors des prochaines élections locales.
Jamais Henri Konan Bédié n’a autant mérité son surnom de Sphinx : il multiplie les coups d’éclat et les déclarations contraires, laissant entrevoir à chacun des possibilités d’alliance… Quitte à alimenter les soupçons pour les élections de 2020 en Côte d’Ivoire.
Alors que s’approchent les élections municipales et régionales, dont les dates n’ont pas encore été fixées, le parti de Laurent Gbagbo souhaite une grande concertation avec le gouvernement. La frange du FPI dirigée par Aboudramane Sangaré n’exclut pas de participer aux prochains scrutins.
Alors que les tensions sont fortes avec son allié, le RDR, et qu’il revendique le pouvoir en 2020, le PDCI doit s’interroger sur son véritable poids et se réformer s’il veut avoir une chance de retrouver la tête du pouvoir ivoirien.