Un sommet se tient ce 9 juillet, un mois après l’annonce de la fin de Barkhane. Au menu, la redéfinition de la collaboration militaire. La voix des sociétés civiles, qui appellent à une révision des priorités, doit aussi être entendue.
L’engagement des États-Unis au Mali, la question des négociations avec les jihadistes, l’utilité des formations militaires dispensées par les pays occidentaux… Andrew Young, le numéro deux du Commandement américain pour l’Afrique (Africom), répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Le président français a annoncé la fin de l’opération Barkhane « sous sa forme actuelle » et la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.
Invités au sommet sur le financement des économies africaines, les chefs d’État sahéliens ont profité de leur présence à Paris pour se réunir la veille, le 17 mai, avant de retrouver leurs homologues à l’Élysée.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger connaissent une crise profonde qui ne trouve aucune solution dans les actions antiterroristes mises en place. Il est temps que d’autres acteurs africains prennent leurs responsabilités.
Emaillée de tensions sous la présidence de Mahamadou Issoufou, la relation algéro-nigérienne devrait connaître un renouveau avec l’élection de Mohamed Bazoum.
Dans un rapport rendu public le 2 avril, la Commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger a confirmé qu’une fillette et deux jeunes femmes avaient été violées par des éléments tchadiens du G5 Sahel au cours du mois de mars dans la région de Tillabéri.
Les attaques de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans « la zone des trois frontières » s’intensifient. Malgré plusieurs offensives, les forces de Barkhane et du G5 Sahel ne semblent toujours pas parvenir à contenir l’avancée des jihadistes. Retour sur l’expansion du groupe en cartes.
Ancienne ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, Kamissa Camara sort du silence qu’elle s’était imposé depuis le coup d’État. Aujourd’hui experte senior sur le Sahel à l’Institut des États-Unis pour la paix, elle insiste sur la nécessité de garantir un financement pérenne au G5 Sahel afin de contrer le jihadisme.
Le 15 février, les chefs d’État du G5 Sahel, Macky Sall et Nana Akufo Addo se sont réunis en huis clos pendant plus de deux heures, tandis qu’Emmanuel Macron a participé aux échanges par visioconférence. Voici ce qu’ils se sont dit.
En marge du sommet du G5 Sahel qui s’est ouvert lundi à N’Djamena, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes.
Alors que s’ouvre le 15 février le sommet du G5 Sahel à N’Djamena, la question du dialogue avec certains groupes jihadistes revient au cœur des discussions.
Malgré la présence de soldats français, la situation sécuritaire est loin d’être stabilisée. Au point que certains suggèrent désormais un dialogue avec les jihadistes, alors que s’ouvre ce lundi le sommet du G5 Sahel à N’Djamena.
Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Le président français Emmanuel Macron, lui, participera au huis clos par visioconférence.
À quelques jours du sommet des chefs d’État du G5 Sahel, le patron du renseignement français a affirmé, vidéo à l’appui, que les principaux chefs jihadistes du Sahel voulaient étendre leurs actions en Côte d’Ivoire et au Bénin. Opération de communication, tentative de déstabilisation de l’adversaire ou coup de pression sur les partenaires ouest-africains de la France ?
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré pourra-t-il tenir ses engagements dans le domaine de la lutte contre le terrorisme ? L’analyse de Mahamadou Sawadogo, spécialiste des questions sécuritaires.
Le président malien de la transition a été reçu à déjeuner à l’Élysée par le chef de l’Etat français le 27 janvier. Sommet de N’Djamena, élections au Mali, Assimi Goïta… Voici ce qu’il faut retenir de leurs discussions.
Pour Ibrahim Yacouba, ancien ministre nigérien des Affaires étrangères, l’échec de la lutte contre le terrorisme tient à l’absence d’une stratégie claire et ferme visant à en combattre les causes.
Le sommet de Nouakchott, qui se déroulera le 30 juin, peut s’appuyer sur le succès de la première réunion des membres de la coalition pour le Sahel et sur de bons résultats militaires.
Malgré la pandémie de coronavirus, le sommet du G5 Sahel devrait bien se tenir à la fin du mois de juin à Nouakchott, en Mauritanie, comme cela était initialement prévu.
Les pays du G5 Sahel et la France ont insisté lundi sur l’envoi « dès que possible » de 500 soldats tchadiens dans la région dite des « trois frontières », en proie à de fréquentes attaques jihadistes, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Promis par l’Arabie saoudite en décembre 2018, les cent millions de dollars saoudiens censés servir à équiper le G5 Sahel n’ont toujours pas été versés. La faute à un conflit avec la France.
Réunis en huis clos à Nouakchott, en Mauritanie, les présidents Ould Ghazouani, Déby Itno, Keita, Issoufou et Kaboré ont déploré que les promesses de financement des bailleurs de fonds internationaux n’aient pas été honorées.
Réunis à Nouakchott, les dirigeants des pays sahéliens ont convenu de donner un nouvel élan au G5 Sahel afin d’éradiquer la flambée de violences terroristes dans la région. Une tâche qui incombe désormais au Mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui succède au Burkinabé Kaboré à la tête de l’organisation sahélienne.
Le 33e sommet des chefs d’État de l’Union africaine s’est achevé au petit matin du mardi 11 février. Libre-échange, autonomie financière, lutte contre le terrorisme, crise en Libye, imbroglio bissau-guinéen, Sahara occidental… Voici un résumé des dossiers qu’il ne fallait pas manquer à Addis-Abeba.
Crises en Libye, au Sahel, en Centrafrique… Les enjeux sécuritaires domineront les débats du 33e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, où les chefs d’État se réunissent les 9 et 10 février. Mais l’UA compte également faire avancer ses réformes économiques.
À la veille du sommet de l’Union africaine, le secrétaire général de l’ONU António Guterres fait le tour du continent africain dans un entretien accordé à Jeune Afrique.