La ministre française des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, se sont retrouvées lundi à Bamako pour discuter de l’application de l’accord de paix au Mali et de la force anti-jihadiste du G5 Sahel.
Nommée ministre des Affaires étrangères par IBK à l’aube de son second mandat, Kamissa Camara, 35 ans, prend peu à peu ses marques à la tête de la diplomatie malienne. Une belle promotion pour cette ancienne analyste née en France et passée par les États-Unis, qui fait aujourd’hui figure d’« atout jeune » du président malien.
Le cinquième Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique s’est ouvert lundi 5 novembre à Dakar, en présence notamment du président Macky Sall, de la ministre française des Armées, Florence Parly, et en l’absence remarquée de chefs d’État, en dehors du président gambien, Adama Barrow.
Opération Barkhane, appui au G5 Sahel, relations avec Ouagadougou et N’Djamena… La ministre française des Armées défend les initiatives de Paris sur le continent.
Une confusion règne au Mali autour des groupes armés qui sévissent dans le centre du pays. Pour Dougoukolo Alpha Oumar Ba-Konaré, il faut déconstruire l’image d’un conflit entre des « peuls armés » – assimilés à des jihadistes – et des « chasseurs dozo ».
Par plusieurs gestes hautement symboliques en direction du continent africain, le président français Emmanuel Macron montre qu’il veut changer de paradigme. Sans pour autant renoncer à ses positions stratégiques.
Au Sahel désormais, le facteur islamique est un levier de politique étrangère, et même les puissances occidentales ont fini par se convertir à la diplomatie religieuse.
Le président burkinabè rencontrera son homologue français à Paris. Roch Marc Christian Kaboré et Emmanuel Macron évoqueront avant tout les questions de sécurité.
Deux véhicules d’une mission d’escorte ont sauté sur des engins explosifs improvisés sur la route reliant Mopti à Tombouctou, mercredi 26 septembre. Au moins sept soldats des Forces armées maliennes et un chauffeur civil ont été tués.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé samedi que sa priorité restait la « sécurisation » du Mali à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance du pays et du début de son second mandat.
L’Est du Burkina Faso est en proie à une recrudescence d’attaques depuis le début de l’année. Le gouvernement affirme avoir déployé des moyens supplémentaires face à une nébuleuse dont les motivations restent encore floues.
Le président français et le secrétaire général des Nations unies ont été les premiers à contacter Ibrahim Boubacar Keïta pour le féliciter de sa réélection, quelques heures après la publication des résultats le donnant vainqueur de la présidentielle. Des résultats remis en cause par l’opposant Soumaïla Cissé et qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle.
Le chef d’état-major adjoint prend la direction de la force conjointe antiterroriste dans la région. Portrait d’un militaire exigeant, au sens politique aiguisé.
La ministre française des Armées, Florence Parly, a rencontré jeudi au Niger son homologue nigérien, Kalla Moutari et le président Mahamadou Issoufou, pour « renforcer la dynamique opérationnelle » de la force antijihadiste du G5 Sahel.
Un général de division tchadien a été nommé samedi adjoint à l’État-major de la force antijihadiste du G5 Sahel qui combat les groupes islamistes armés dans la bande sahélo-saharienne, selon la radio d’Etat tchadienne.
Le commandant du G5 Sahel, le Malien Didier Dacko, et son adjoint burkinabè Yaya Séré, ont été remplacés à la tête de la force conjointe. Une absence de résultats leur est reprochée.
Kalla Ankourao de passage à Paris pour évoquer le financement conjoint UA-ONU pour le G5, et Rabat s’impatiente de la lenteur avec laquelle est traitée sa candidature à la Cedeao… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Le président français Emmanuel Macron et son homologue camerounais Paul Biya ont « condamné l’attaque » de vendredi contre le quartier général de la force antijihadiste du G5 Sahel au Mali, avant le voyage du président français en Afrique, a annoncé samedi l’Élysée.
Cet attentat-suicide a frappé vendredi pour la première fois le quartier général de la force antijihadiste du G5 Sahel à Sévaré, dans le centre du Mali. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans de Iyad Ag Ghaly a revendiqué cette attaque.
Le ministre des Affaires étrangères, président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), détaille pour Jeune Afrique le dispositif mis en place pour assurer la tenue des élections le 29 juillet.
Plusieurs députés français, dont le vice-président de la commission des Affaire étrangères de l’Assemblée nationale, sont actuellement en Mauritanie. L’objectif : instaurer un contrôle parlementaire sur les activités du G5 Sahel.
Le directeur Afrique du Conseil national de sécurité des États-Unis vient de terminer une tournée africaine qui l’a amené de Sierra-Leone à Bamako, en passant même par paris, où il fut question essentiellement du G5 Sahel.
Le secrétaire permanent de la force militaire G5 Sahel, Maman Sidikou, a réclamé mercredi au Conseil de sécurité « un mandat renforcé » pour cette unité antijihadiste naissante. Mais la demande a été aussitôt rejetée par les États-Unis, qui refusent toute implication accrue de l’ONU.
Pour intensifier les interventions du G5 Sahel, un intense travail d’information et de plaidoyer se prépare pour les deux semestres à venir. Pour le Secrétaire permanent Maman Sambo Sidikou, la force conjointe doit notamment transformer ses « plans d’action » en infrastructures.
La force antijihadiste du G5 Sahel est « prête » à entrer en action, a affirmé dimanche à Ouagadougou le ministre nigérien de la Défense, Kalla Moutari.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres estime dans un récent rapport que le soutien logistique de l’ONU à la force G5 Sahel n’est pas à la hauteur du défi alors que « la situation sécuritaire au Sahel continue de se détériorer ».
En tournée africaine du 2 au 5 juillet, le président français Emmanuel Macron se rendra à Nouakchott et Abuja. Le 31e sommet de l’Union africaine doit se tenir dans la capitale mauritanienne les 1er et 2 juillet.
La carte des zones à risque publiée par le ministère français des Affaires étrangères condamne des régions entières à l’isolement, ce qui contribue à l’expansion de l’islam radical.
Un maître d’école a été enlevé la semaine dernière dans le nord du Burkina, a-t-on appris mardi. Le rapt a été revendiqué par le groupe État islamique dans le grand Sahara (EIGS).