Le président français Emmanuel Macron a promis dimanche à Bamako d’aider les pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) à obtenir des financements pour leur force conjointe, mais les a exhortés à en démontrer l’efficacité face aux jihadistes.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), avec le président français Emmanuel Macron, se réunissent dimanche à Bamako pour concrétiser leur projet de force conjointe contre les groupes jihadistes, qui reste à financer.
Les chefs d’États des pays du G5 Sahel se rencontrent dimanche 2 juillet à Bamako pour peaufiner les modalités de mise en place d’une force conjointe de 10 000 hommes pour combattre les groupes terroristes qui sévissent dans la région. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, revient pour JA sur les enjeux de ce sommet.
Les ministres des Affaires étrangères africains se retrouvent à Addis-Abeba ce vendredi pour préparer la réunion des chefs d’État qui doit avoir lieu en début de semaine prochaine.
Les chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) se réunissent dimanche 2 juillet à Bamako. Principal enjeu de ce sommet : la mise sur pied d’une force conjointe anti-terroriste, annoncée depuis des mois.
En se rendant à Bamako, le 2 juillet 2017, pour assister à un sommet du G5 Sahel avec le Malien IBK, le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Tchadien Idriss Déby Itno, le Français Emmanuel Macron va sans doute adresser deux messages : l’un à Donald Trump, via son représentant à Bamako, et l’autre à IBK.
Le Tchad « sera dans l’obligation de se retirer » des opérations militaires en Afrique « si rien n’est fait » pour aider financièrement le pays qui traverse une sévère crise économique et sociale, a assuré dimanche le président tchadien Idriss Déby Itno.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce mercredi 21 juin, à l’unanimité, une résolution saluant le déploiement d’une force africaine pour combattre les jihadistes dans la région du Sahel. Le projet de résolution, élaboré par la France, a été accepté par la totalité des quinze membres du Conseil, après que Paris et Washington sont parvenu à trouver un accord sur son contenu.
Les pays membres du G5 Sahel ont annoncé début juin qu’ils allaient doubler les effectifs de leur forces conjointe, les faisant passer de 5 000 à 10 000. Leurs partenaires occidentaux se demandent où ils comptent trouver les fonds nécessaires.
La chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a annoncé lundi à Bamako une aide de 50 millions d’euros pour permettre aux pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) de créer une force conjointe destinée à lutter notamment contre la menace jihadiste.
Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.
En moins de deux semaines, du 31 mars au 14 avril, François Hollande a reçu (et va recevoir) quatre présidents ouest-africains − le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Guinéen Alpha Condé, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz et le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré −pour ce qui ressemble à un testament africain.
Ces dernières semaines, les pays du G5 Sahel ont annoncé la création de deux forces chargées de sécuriser la bande sahélienne, notamment les frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Dans leur ligne de mire, un homme en particulier : Mokhtar Belmokhtar.
« En première ligne contre le terrorisme », les pays du G5 Sahel ont annoncé lundi vouloir réaliser leur projet de force commune destinée à combattre les groupes jihadistes, qui utilisent notamment le Mali comme « base de repli ».
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont décidé mardi à Niamey de mettre sur pied une force multinationale pour lutter contre l’insécurité dans la zone du Liptako-Gourma, à cheval sur leurs trois frontières et qui menace de devenir un sanctuaire pour les groupes terroristes.
Un système de communication informatisé et sécurisé pour échanger du renseignement sur les terroristes de la sous-région : c’est le projet ambitieux du G5 Sahel, la nouvelle organisation qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Réunis vendredi à N’Djamena, les chefs d’État du G5 du Sahel (Burkina Faso, Niger, Tchad, Mali, Mauritanie) ont annoncé la mise en place prochaine de plusieurs mesures fortes comme la création d’une force conjointe régionale. Un sommet qui s’est déroulé alors que Bamako était victime d’une attaque terroriste d’envergure.
Le G5 du Sahel, créé l’an dernier, compte parmi ses membres le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Bernard Cazeneuve, le ministre français de l’Intérieur, était présent au sommet de jeudi, à Niamey.
Constitué au mois de février sous l’impulsion du président Mohamed Ould Abdelaziz, le Groupe des cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina et Tchad) résolus à lutter contre le terrorisme fait des jaloux.