Le Hamas est un un mouvement d’inspiration islamique favorable à la lutte armée contre Israël pour libérer les territoires palestiniens occupés. Créé en 1987 par le cheikh Ahmed Yassine, il est principalement actif à Gaza.
Alors que la guerre qui ravage Gaza semble raviver les antagonismes entre puissances « occidentales » soutenant Israël et pays « du Sud » défenseurs des Palestiniens, l’historienne franco-tunisienne analyse les véritables enjeux, derrière les postures et les déclarations outrancières.
À Tunis, le 22 novembre, la soirée d’ouverture des Journées du film européen a viré au fiasco. Une illustration des tensions géopolitiques actuelles et, surtout, un nouveau rendez-vous manqué entre Bruxelles et les Tunisiens.
Visiblement désireux de se faire pardonner par sa base électorale sa participation au processus de normalisation avec Israël, le parti islamiste multiplie les polémiques. Dernières en date : les propos ouvertement antisémites de son secrétaire général et la tribune offerte à l’ex-leader du Hamas, Khaled Mechaal.
Le président tunisien adopte une position particulièrement intransigeante à l’égard d’Israël tout en s’opposant, chez lui, à une loi qui criminalise la moindre normalisation des relations avec l’État hébreu. Un grand écart qui ne fait qu’accentuer son isolement.
À l’heure où Israël poursuit ses bombardements sur Gaza dévasté, les négociations avec le Hamas pour obtenir la libération des otages capturés lors de l’attaque du 7 octobre se poursuivent. Les détails doivent être annoncés prochainement.
Alors que Berlin accueille ce 20 novembre le quatrième sommet de l’initiative G20 Compact with Africa (CwA), lancée en 2017, le chancelier Olaf Scholz revient sur la politique allemande en direction du continent.
La communauté internationale doit « agir d’urgence » pour mettre fin à la « catastrophe humanitaire » à Gaza, a déclaré lundi 20 novembre le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à des diplomates de pays arabes et à majorité musulmane.
Alors que Tsahal « étend » ses opérations contre le Hamas dans de nouveaux quartiers du territoire palestinien, il ne resterait que des « obstacles mineurs » avant un accord concernant le sort des otages, selon le Qatar, en charge de la médiation.
La conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre contre Israël repose désormais sur des questions pratiques « mineures », a affirmé le 19 novembre le Premier ministre qatari, sans toutefois fournir de calendrier.
Au 43e jour des confrontations entre Israël et le Hamas, qui ont déjà fait quelque 12 000 morts, l’État hébreu resserre un peu plus l’étau sur Gaza. Pour Skander Ounaies, il est encore temps d’éviter le désastre annoncé, et de contrer la rupture définitive qui se profile entre le monde arabe et l’Occident.
Si le conflit à Gaza, par contraste avec la situation en Ukraine, illustre à ses yeux, jusqu’à l’absurde, le double standard pratiqué par les grandes puissances occidentales, l’universitaire franco-libanais estime aussi que cette fois, le discours sur un nouveau choc des civilisations est rejeté par les opinions publiques. Et par de nombreux diplomates.
Ce 10 novembre se tenait, à Riyad, le premier sommet Arabie saoudite-Afrique. Au menu (officiel) un thème économique, et, en filigrane, des sujets politiques.
Ces fenêtres de « quatre heures sans opérations militaires », selon les États-Unis, permettront aux civils de fuir cette partie de la bande de Gaza, où les combats et les bombardements se concentrent, pour rejoindre le sud du territoire contrôlé par le Hamas.
Chef du Hamas dans la bande de Gaza depuis 2017, Yahya Sinwar est le cerveau des attaques du 7 octobre. Cet homme charismatique et cruel est parvenu à duper les renseignements israéliens pendant des années. Portrait.
Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois cette possibilité, alors que le territoire palestinien sous contrôle du Hamas est devenu selon l’ONU « un cimetière pour les enfants ». Benjamin Netanyahou a promis d’y prendre la « responsabilité générale de la sécurité » après la guerre qui entre, ce 7 novembre, dans son deuxième mois.
L’armée israélienne poursuit son offensive dans le nord de la bande de Gaza avec pour objectif de détruire le centre de commandement du Hamas. Les appels à une trêve humanitaire se font de plus en plus pressants. Dénonçant un « massacre immoral », le président turc boycotte ce 6 novembre une rencontre avec le secrétaire d’État américain.
Après une semaine de combats dans le nord de la bande de Gaza, les soldats israéliens sont parvenus où se trouve le « centre de l’organisation terroriste Hamas ». Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu ce 3 novembre en Israël, pour appeler à des « mesures concrètes » afin d’épargner les civils. Plus de 1 400 Israéliens, selon les autorités, et plus de 9 000 Palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis l’attaque du 7 octobre.
La récente évacuation de la représentation diplomatique israélienne à Rabat, dans un contexte tendu par la guerre entre l’État hébreu et le Hamas, a été largement commentée. Elle n’est pourtant pas inédite : en 2000, les tensions nées de la deuxième Intifada avaient mené à la même décision.
Pris dans le tourment d’une guerre qui menace d’embraser toute la régions, l’exécutif libanais, fragile, peine à contenir son encombrant partenaire le Hezbollah, et cherche des médiations.
Tsahal poursuit son opération terrestre lancée sur le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a affirmé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il exclut tout cessez-le-feu, alors que les organisations humanitaires déplorent une situation catastrophique.
Les échanges de tirs sont quasi-quotidiens dans le secteur entre l’armée israélienne et des groupes armés pro-palestiniens, dont le Hezbollah libanais, depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.
Le procureur de la Cour pénale internationale a averti Israël que bloquer les camions d’aide humanitaire peut constituer un crime, alors que les appels se multiplient pour laisser passer le soutien à destination des civils. De nombreux camions d’aide humanitaire sont toujours coincés à Rafah, à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza.
Parallèlement au gouvernement d’union nationale d’urgence, un organe de contrôle militaire a été créé. Sa mission : diriger les opérations dans la bande de Gaza. Il est composé de cinq figures politiques majeures, dont trois généraux.
De plus en plus meurtrier, le conflit en cours entre Israël et le Hamas réinscrit la question palestinienne dans l’agenda des puissances occidentales, lesquelles sont quasi indifférentes au sort des populations de Gaza et de Cisjordanie depuis bientôt deux décennies.
Pour l’homme politique tunisien Mohamed Salah Ben Ammar, les manipulations auxquelles se livrent certains influenceurs et l’hypocrisie des politiciens, chefs d’État en tête, ne font qu’aggraver le conflit israélo-palestinien.
Derrière l’affrontement entre Israël et le Hamas, nombre d’acteurs s’agitent de manière plus ou moins visible. Allié du Hezbollah et discret soutien du Hamas, l’Iran espère peser sur les équilibres régionaux et profiter du conflit.
Le chef de l’État français va appeler à « préserver les populations civiles » à Gaza tandis qu’Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre. Il doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.