Le Hamas est un un mouvement d’inspiration islamique favorable à la lutte armée contre Israël pour libérer les territoires palestiniens occupés. Créé en 1987 par le cheikh Ahmed Yassine, il est principalement actif à Gaza.
Washington a mis en garde l’Iran contre tout élargissement du conflit déclenché par l’attaque meurtrière du mouvement islamiste Hamas, au cours de laquelle plus de 1 400 Israéliens, pour la plupart des civils, ont été tués. Du côté palestinien, plus de 4 500 personnes, en majorités des civils dont 1 900 enfants, ont trouvé la mort à ce jour.
Depuis les attaques du Hamas, le 7 octobre, le Proche-Orient est une nouvelle fois au bord de l’embrasement. Retour sur les affrontements qui ont précédé la naissance d’Israël et de son armée, dont la supériorité ne règle finalement rien.
Si l’on en juge par les manifestations de soutien aux Palestiniens qui ont cours dans le Maghreb, le monde arabe semble à nouveau se dresser pour une cause. Une mobilisation que peu de médias occidentaux relaient, regrette Fawzia Zouari.
Depuis l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier, et les représailles de Tsahal sur la bande de Gaza, plusieurs sportifs se sont exprimés sur les réseaux sociaux, le plus souvent pour témoigner de leur solidarité envers la Palestine et appeler à la paix. Certaines déclarations ont beaucoup fait réagir.
Du champ de ruines qu’est en train de devenir Gaza émergent deux profiteurs de chaos : la Russie de Vladimir Poutine et l’Iran de l’ayatollah Ali Khamenei.
Après le bombardement d’un hôpital à Gaza qui a fait des centaines de morts, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Tunis, Rabat, Amman ou Damas pour dénoncer le soutien des pays occidentaux à Israël et leur indifférence au sort des Palestiniens.
Joe Biden doit rencontrer aujourd’hui Benyamin Netanyahou dans un contexte dramatique, après le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza, tandis que Donald Trump tente de rétropédaler après avoir loué « l’intelligence » du Hezbollah.
Alors que les affrontements font rage entre Israël et le Hamas, retour sur la guerre du Kippour qui, il y a un demi-siècle, faillit emporter l’État hébreu.
Parce qu’il est le seul acteur à avoir des relations avec tous les protagonistes du conflit en cours, Hamas et Iran compris, le Qatar est aujourd’hui le mieux placé pour jouer les médiateurs. D’abord pour faire libérer les otages israéliens, ensuite pour éviter un embrasement général.
Le président de l’Autorité palestinienne a mis plusieurs jours à réagir au déclenchement d’une nouvelle guerre entre Israël et le Hamas. Mais est-il encore audible ?
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a catégoriquement rejeté la proposition de certains politiques israéliens d’évacuer les habitants de la bande de Gaza vers l’Égypte, à l’heure où Israël prépare une invasion terrestre du nord de l’enclave et a demandé son évacuation.
Israël massait ses troupes dimanche pour une offensive terrestre dans le nord bombardé de la bande de Gaza, résolu à anéantir le Hamas au neuvième jour de la guerre.
Pour le chercheur et spécialiste français du Moyen-Orient David Rigoulet-Roze, difficile, même si les preuves manquent, de ne pas voir l’influence de l’Iran derrière l’opération du Hamas en Israël.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir le 13 octobre pour aborder la situation à Gaza après avoir appelé à l’annulation de l’ordre d’évacuation.
Alors que la riposte d’Israël à l’offensive du Hamas s’amplifie, Ghislain Shema Ndayisaba, ancien président d’une organisation d’aide aux rescapés du génocide des Tutsi du Rwanda, milite pour une solution à deux États, seule à même de garantir paix et sécurité.
Des polémiques insinuent que l’État hébreu était informé de l’imminence de l’offensive mais aurait choisi de ne pas agir. Benyamin Netanyahou nie en bloc. De son côté, le Hamas affirme que l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » était totalement confidentielle.
S’il n’a été créé qu’à la fin des années 1980, le mouvement islamiste palestinien a rapidement su s’imposer à Gaza en s’inspirant des méthodes des Frères musulmans égyptiens, dont il est issu. À rebours des tentatives de paix et de la normalisation en cours, son objectif demeure la destruction d’Israël.
Si les relations avec Israël ont été normalisées et que la coopération entre Rabat et Tel-Aviv se développe rapidement, l’opinion publique marocaine reste très majoritairement acquise à la cause palestinienne.
Réunis au Caire, les ministres des Affaires étrangères arabes ont appelé à la « levée du siège de Gaza ». Et demandé l’autorisation de faire entrer de la nourriture et du carburant dans l’enclave soumise au blocus d’Israël.
Les suppliciés du kibboutz de Kfar Aza et les enterrés vivants de Gaza sont les victimes innocentes d’une tragique impasse politique dont nul ne connaît plus la voie de sortie.
Comment la préparation d’une attaque aussi massive que celle lancée le 7 octobre par le Hamas a-t-elle pu échapper aux nombreux services secrets actifs dans la région ? Plongée au cœur d’une guerre de l’ombre.
La présence des captifs à Gaza limite dangereusement la marge de manœuvre d’Israël. Le Qatar et l’Égypte pourraient jouer les médiateurs dans le cadre des négociations avec l’organisation palestinienne.
Bientôt quatre jours après le lancement de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » par le Hamas, les réactions internationales permettent déjà de dessiner certaines tendances et évolutions possibles. Entre les défenseurs inconditionnels d’Israël et ceux qui appellent à ne pas cesser d’aider les Palestiniens, la polarisation est à son comble.
Lancée cinquante ans après la guerre du Kippour, baptisée du nom de la principale mosquée de Jérusalem et recourant à des moyens d’une brutalité inédite, l’offensive meurtrière du Hamas contre Israël n’est pas le fruit du hasard. Décryptage et mise en perspective politico-historique.
Ancien artificier, l’homme de 58 ans, aujourd’hui en fauteuil roulant, est le chef de la branche militaire du Hamas responsable de l’attaque lancée ce 7 octobre contre Israël.
Au Maghreb et au Moyen-Orient, les réactions face à l’offensive du Hamas contre Israël varient en fonction des liens entretenus avec Tel-Aviv. Mais les autorités doivent aussi composer avec une opinion publique totalement acquise à la cause palestinienne.
Depuis le déclenchement de l’offensive du Hamas contre Israël, les capitales africaines, comme le reste du monde, appellent à l’arrêt des violences et à un retour aux négociations. Si le soutien à la cause palestinienne est fort, le massacre de civils israéliens a provoqué des réactions indignées.
L’armée israélienne a annoncé ce 9 octobre avoir frappé « plus de 500 cibles » dans la nuit sur la bande de Gaza pour tenter de reprendre le contrôle face aux combattants du Hamas, au troisième jour d’affrontements qui ont fait, dans les deux camps, plus de 1 100 morts.
L’offensive, lancée depuis Gaza, territoire contrôlé par le Hamas, intervient 50 ans jour pour jour après le déclenchement de la guerre du Kippour, en 1973. Elle a déjà fait plus d’un millier de morts.